Je me suis offert une petit tour d’observation sur des blogs, des sites, et des forums sur les sujets qui nous tiennent à cœur.
Ceux que je cite, ponctuellement ou de manière récurrente, sont en général des endroits où le respect de certaines règles prévaut.
En particulier :
- Ne pas disposer des droits d’auteurs comme bon nous semble, et mettre sur le net des ouvrages numérisés qui sont légalement protégés.
- Ne pas correspondre en langage dit sms, abuser des abréviations, ne pas banaliser des SNCF, EDF, SDN, SAEFAAGHDC, etc… surtout lorsqu’il s’agit d’obédiences qui maintenant se comptent au millier (eh oui !). La correction impose de mettre le nom complet entre-parenthèse ou vice-versa. Cela peut éviter, ainsi que je l’ai constaté, bien des erreurs, des confusions vite transformées en amalgames. Forcément, toutes comptent (ou devraient compter) plusieurs lettres en commun, par exemple G, L, et puis des F, des R, des O etc.
- Répondre lorsque l'on nous fait l'honneur d'adresser un commentaire, même s'il contredit ou ne nous est pas favorable.
Ces trois points seraient déjà respectés par tous, que nous pourrions dénoncer des pratiques plus pernicieuses…
- Un blog, je l’ai déjà écrit, n’est pas un forum. Limiter le nombre d’interventions me semble logique : chacun sait exactement qu’il n’aura pas la faculté à répondre à la réponse, qui elle-même répondra. S’ensuit généralement une série dont la réponse n’a plus rien à voir avec la question ! D'où, je l'ai constaté ici-même, une qualité de rédaction du commentaire. Lorsque l'on sait qu'on ne pourra pas y revenir, on prend soin d'écrire avec pertinence, sévérité et argumentation(*). Comme dans le Temple de certaines obédiences, on ne prend la parole qu'une fois...
- Un forum est un endroit particulier où tout-un-chacun a justement la possibilité de s’exprimer en toute contradiction avec ses interlocuteurs, en totale liberté (sauf ce qui touche à la dignité humaine, à la législation en vigueur dans son pays).
Que voit-on ?
Des espaces où les dérives se multiplient, les insultes et les provocations prolifèrent sous la protection de l’anonymat.
- Est-il pensable, raisonnable, de monter à plus de 370 commentaires sur un sujet x, sur lequel haine et passion à soufflé pendant des semaines en dehors de toute fraternité ? (Oui s’il s’agit de Memphis-Misraïm, non s’il s’agit de la GNLF…)
- Est-il normal qu’un site qui se réfère au martinisme, en parle quotidiennement si peu, parfois entre une recette de cassoulet et de la pub pour son compte, agrémenté d’historiettes graveleuses ou de jeux de mots douteux.
- Faut-il tolérer jusqu’à épuisement (physique, sinon moral) la promotion des mises en scènes, des complots – parfois/souvent des arnaques – des parjures flagrants ou d’impostures ?
A noter soit-dit-en-passant, que ceux qui s’acharnent journellement à vouloir donner des leçons de liberté, d’égalité et de fraternité sont très souvent les mêmes qui se laissent aller : J’ai remonté, pour l’expérience, depuis 2001 date de sa création, un blog toujours actif aujourd’hui, en repérant jusqu’à 5 pseudonymes pour la même personne (loin d’être un cas isolé), qui ne craint ni de retourner sa veste quelque soit la saison, ni de porter le fer et de s’étonner angélique-ment ensuite du résultat ! Cet exercice d’ailleurs, bien que pénible, m’a permis d’avoir un panorama sur le dit forum et non une photographie de l’instant. Eh bien mes amis ! Le Crocodile n’est pas prêt à mourir de faim ! Manipulation et instrumentalisation sont bien les deux colonnes de cet édifice !
Heureusement, le disais-je en début d’article, tous les intervenants ne sont pas des terroristes du net. Il y a des profanes, des initiés, des gens sincères, honnêtes, désintéressés et surtout disponibles, qui œuvrent dans l’humilité, l’impersonnalité, la discrétion, la gentillesse (politesse, civilité, courtoisie) pour que vive une plus grande Lumière !
(*) : Un voeu ! Je n'en fais pas une obligation (je me réserve le droit si j'observais une dérive) mais dans la mesure du possible, signez d'un pseudo, "anonyme", je peux comprendre certains cas, mais... ce n'est plus de notre
âge n'est-ce-pas ?
Illustration : Office de Tourisme Cévennes Méridionales