Le dernier livre de Dan Brown, Le Symbole perdu, relatant (c’est un roman, souvenons-nous) l’épisode où des frères maçons boivent du sang dans un crane humain, a aussitôt été relevé par Messieurs Eric Giacometti et Jacques Ravenne. Dans le Symbole retrouvé, ils rapportent qu'un historien (anonyme) de la Franc-maçonnerie se souvient d'une pratique semblable par la Loge des Écossais Trinitaires au milieu du 18e siècle « Un rite similaire au passage décrit dans le rituel de Cerneau mais le crâne était censé être celui de... Jésus-Christ. Une mise en scène macabre, pratiquée par une poignée de maçons, qui était plutôt le fait de frères que l'on pourrait qualifier d'un peu dérangés... La même loge a rapidement abandonné cette pratique et a poussé vers la sortie les illuminés ». A vouloir trop prouver sans preuve tout en voulant orienter le lecteur (il faut surtout écarter les « historiens anonymes ») on arrive à l’effet inverse : un sentiment de méfiance, de répulsion qui nous conduit à rechercher la vérité ailleurs.
Du même tonneau, on peut lire l’affirmation suivante dans Histoire de la franc-maçonnerie en France de Jean-André Faucher et Achille Ricker (Nouvelles Éditions Latines, 1967) que Joseph Cerneau « s'attribue irrégulièrement tous les droits et pouvoirs des Suprêmes Conseils du Rite Écossais Ancien et Accepté ».
Ces deux allégations reliées, et voici tout un pan de l’histoire de l’écossisme en territoire américain qui risquerait de s’écrouler...
Ajoutons à cela références faites à des sources contestables, tel que l'ouvrage anti-maçonnique en 1887 du Révérend Jonhatan Blanchard, Scottish Rite Masonry Illustred ou les protestations d'une organisation américaine concurrente, et nous avons là un cocktail certes détonnant mais qui ne peut en aucun cas servir comme base de preuves indiscutables.
Voici donc l’histoire, avec un grand H.,parallèlement avec l’historique du comte de Grasse-Tilly, ce qui n’est pas l’objet de cet article :
- 1761 : Etienne Morin (1717-1771) membre de la loge Scottish Lodge à l’Orient de Bordeaux, obtient le 27 aout une patente pour exporter les hauts-grades (au nombre de 25 à l’époque) aux Amériques. Laquelle patente lui donnait pouvoir de pratiquer la maçonnerie sur le rite qu’utilisait alors la première Grande Loge de France (source BNF, cote FM 1285).
-1763 : Etienne Morin, après avoir collaboré aux « Constitutions de Bordeaux » l’année précédente, part à Saint-Domingue et commence sa mission qui se poursuivra jusqu’à la fin de sa vie.
-1767 : Etienne Morin donne mission à son Député-Grand-Inspecteur-Général, Henry Andrew Francken d’établir ce rite sur le continent américain (du nord). Verront le jour la première Loge de Perfection et un Grand chapitre de Sublimes Princes du Royal Secret.
-1770 : Etienne Morin nomme Antoine Menessier de Boissy Député-Inspecteur et Prince-Grand-Commandeur du Royal Secret.
-1771 : Etienne Morin rejoint l’Orient Eternel au mois de Novembre, à Kingston.
-1798 : Etienne Mennessier de Boissy donne patente à Dominique Saint-Paul, Grand-Inspecteur à Saint-Domingue. Sa carrière se poursuivra bien au delà, puisqu’en 1807, à Port-au-Prince, on le reconnaît comme Souverain-Grand-Inspecteur-Général et membre du Suprême Conseil du 33° pour « les Isles Francoises d’Amérique ».
-1799 : Dominique Saint-Paul donne patente à Antoine Mathieu-Duponté (Grand-Maître Provincial de la Grande Loge de Pensylvanie) et Germain-Hacquet (son Grand-Maître-adjoint).
-1806 : Antoine Mathieu-Duponté donne patente de Député Grand-Inspecteur à Joseph Cerneau, membre des loges « La Réunion des Cœurs » et « La Réunion Désirée ».
-1809 : Joseph Cerneau est porté Grand-Inspecteur-Général, Ancien Grand-Commandeur et devient membre du Souverain Grand-Conseil-de-Princes-du-Royal-Secret (filiation Morin, de Boissy).
- 1812 : De ces patentes régulières, Joseph Cerneau ouvre le 25 mai, un Suprême-Conseil à New-York et nomme Germain Hacquet comme son député auprès du Suprême Conseil de France, et en 1812, auprès du Suprême-Conseil du Grand-Orient-de-France.
- 1832 à 1834, signature de plusieurs traités dont le dernier en date à Paris, le 23 février entre le Suprême Conseil Uni pour l’Hémisphère Occidental, le Suprême Conseil pour la France et le Suprême Conseil pour le Brésil.
Preuve est donc établie que le Rite dit de Cerneau est une évolution du Rite dit de Morin. Pour être tout à fait objectif, faisons souvenir qu'il y avait à cette époque un Conseil Suprême pour le Nord, un autre pour le Sud. C'est de ce dernier que naîtra la contestation et la campagne sur Joseph Cerneau. Pure lutte d'influsence et/ou de primauté, donc intestine !
Par la suite, il est tout à fait exact qu’en :
- 1919 : Patente fut délivrée le 30 septembre par le Suprême Conseil des Rites Confédérés des Etats-Unis –on l’a vu, parfaitement recevable – au Grand-Maître Jean Bricaud, incluant entre autres rites, celui dit de Cerneau.
- d’où la succession jusqu’à nos jours (assurée et établie le 11 août 2008), via Constant Chevillon-Robert Ambelain-Gérard Kloppel.
Romanciers et contestataires-patentés, donc, prennent pour exutoire un rite qui, s’il est peu connu et usué de nos jours, il est vrai, est tout à fait authentique et recevable. Ceux qui le pratiquent ne sont ni des « dérangés », ni des « illuminés » (dans le mauvais sens du terme). C’est plus facile, certes, et surtout moins exposant que de dénigrer les « gros » (par la taille des effectifs… ).
-1763 : Etienne Morin, après avoir collaboré aux « Constitutions de Bordeaux » l’année précédente, part à Saint-Domingue et commence sa mission qui se poursuivra jusqu’à la fin de sa vie.
-1767 : Etienne Morin donne mission à son Député-Grand-Inspecteur-Général, Henry Andrew Francken d’établir ce rite sur le continent américain (du nord). Verront le jour la première Loge de Perfection et un Grand chapitre de Sublimes Princes du Royal Secret.
-1770 : Etienne Morin nomme Antoine Menessier de Boissy Député-Inspecteur et Prince-Grand-Commandeur du Royal Secret.
-1771 : Etienne Morin rejoint l’Orient Eternel au mois de Novembre, à Kingston.
-1798 : Etienne Mennessier de Boissy donne patente à Dominique Saint-Paul, Grand-Inspecteur à Saint-Domingue. Sa carrière se poursuivra bien au delà, puisqu’en 1807, à Port-au-Prince, on le reconnaît comme Souverain-Grand-Inspecteur-Général et membre du Suprême Conseil du 33° pour « les Isles Francoises d’Amérique ».
-1799 : Dominique Saint-Paul donne patente à Antoine Mathieu-Duponté (Grand-Maître Provincial de la Grande Loge de Pensylvanie) et Germain-Hacquet (son Grand-Maître-adjoint).
-1806 : Antoine Mathieu-Duponté donne patente de Député Grand-Inspecteur à Joseph Cerneau, membre des loges « La Réunion des Cœurs » et « La Réunion Désirée ».
-1809 : Joseph Cerneau est porté Grand-Inspecteur-Général, Ancien Grand-Commandeur et devient membre du Souverain Grand-Conseil-de-Princes-du-Royal-Secret (filiation Morin, de Boissy).
- 1812 : De ces patentes régulières, Joseph Cerneau ouvre le 25 mai, un Suprême-Conseil à New-York et nomme Germain Hacquet comme son député auprès du Suprême Conseil de France, et en 1812, auprès du Suprême-Conseil du Grand-Orient-de-France.
- 1832 à 1834, signature de plusieurs traités dont le dernier en date à Paris, le 23 février entre le Suprême Conseil Uni pour l’Hémisphère Occidental, le Suprême Conseil pour la France et le Suprême Conseil pour le Brésil.
Preuve est donc établie que le Rite dit de Cerneau est une évolution du Rite dit de Morin. Pour être tout à fait objectif, faisons souvenir qu'il y avait à cette époque un Conseil Suprême pour le Nord, un autre pour le Sud. C'est de ce dernier que naîtra la contestation et la campagne sur Joseph Cerneau. Pure lutte d'influsence et/ou de primauté, donc intestine !
Par la suite, il est tout à fait exact qu’en :
- 1919 : Patente fut délivrée le 30 septembre par le Suprême Conseil des Rites Confédérés des Etats-Unis –on l’a vu, parfaitement recevable – au Grand-Maître Jean Bricaud, incluant entre autres rites, celui dit de Cerneau.
- d’où la succession jusqu’à nos jours (assurée et établie le 11 août 2008), via Constant Chevillon-Robert Ambelain-Gérard Kloppel.
Romanciers et contestataires-patentés, donc, prennent pour exutoire un rite qui, s’il est peu connu et usué de nos jours, il est vrai, est tout à fait authentique et recevable. Ceux qui le pratiquent ne sont ni des « dérangés », ni des « illuminés » (dans le mauvais sens du terme). C’est plus facile, certes, et surtout moins exposant que de dénigrer les « gros » (par la taille des effectifs… ).
Rajout du 15 janvier 2009 :
Dans un commentaire (le second dans la liste) un lecteur nous invite à prendre connaissance d'une article sur Joseph Cerneau. Malheureusement, le lien semble corrompu (http://www.vrijmetselaarsgilde.eu/ma%C3%A7onnieke%20encyclopedie/Franc-M/fra-c-03.htm)
mais je suis arrivé à trouver ce texte, que voici :
CERNEAU Joseph(Villeblevin 1765 après 1846) Fils d'Elme Etienne Cerneau, directeur de l'école primaire de Villeblevin, et de Félicité Perpétue Gâteau, le rôle important joue par Joseph Cemeau dans l'histoire du Rite Ecossais Ancien et Accepte* n'est pas encore aujourd'hui défini avec précision. En 1801, sur le tableau de la Réunion des Cœurs Franco-américains constituée en 1789 à Port-au-Prince par la Grande Loge de Pennsylvanie* avec le n° 47, loge* dont le vénérable maître est alors le notaire Germain Hacquet, Joseph Cerneau est garde des sceaux et archives de la loge, marchand orfèvre de profession. Lorsque la Grande Loge de Pennsylvanie fonde une Grande Loge Provinciale pour Saint-Domingue en janvier 1802, il y occupe les fonctions de Second Grand Surveillant. Deux ans plus tard, réfugié à Cuba, il adresse à la Grande Loge de Pennsylvanie une pétition pour créer La loge Le Temple des Vertus Théologales à La Havane, qui reçoit le n° 103, et dont il est vénérable* fondateur. Le 15 juillet 1806, à Baracoa, Antoine Mathieu-Dupotet le crée "député Grand Inspecteur pour la partie du nord de l'île de Cuba" et lui remet une patente à cet effet. Une lettre de sa loge, lue à Philadelphie en janvier 1807 devant la Grande Loge, fait son éloge et explique qu'à la suite des dénonciations de frères indignes, Cerneau et sa famille ont été expulsés de Cuba. Arrivé à New York en novembre 1806 Cerneau s'y lie d'amitié avec John W. Mulligan (1768-1862}, futur Grand Trésorier (1814) et député Grand Maître (1820) de la Grande Loge de New York, et fonde avec lui plusieurs ateliers, dont un Grand Consistoire en octobre 1807 et un Grand Conseil, "De la Très Sainte Trinité", le 28 octobre 1808, lequel annonce sa création dans une lettre lue le 7 décembre suivant à la Grande Loge de New York. Dans le New York City Directory de 1809-1810, Cerneau est porté comme Grand Inspecteur Général, ancien Grand Commandeur et membre de ce Souverain Grand Conseil de Princes du Royal Secret. Le 2 janvier 1810, il devient membre de la Washington Lodge n° 21 (Grande Loge de New York) à laquelle il appartiendra jusqu'a son retour en France. Deux jours plus tard, un imprimé anonyme attaquant Cerneau avec violence est publié à Philadelphie. Le 25 mai 1812, dans des circonstances aussi obscures que celles qui présidèrent à la fondation du Suprême Conseil de Charleston* en 1801, Cerneau ouvre un Suprême Conseil à New York. Le 4 décembre suivant, un député de ce Suprême Conseil forme le Grand Consistoire de Louisiane* à la Nouvelle Orléans. Le 14 septembre 1813, une rencontre à lieu à New York entre Joseph Cerneau et Emanuel de La Motta, membre du Suprême Conseil de Charleston (Dalcho*). Elle se termine par une fin de non-recevoir réciproque, chacun des protagonistes refusant de reconnaître l'autorité de l'autre, et donne naissance à une polémique dans la presse new-yorkaise. En janvier 1813, La Motta déclare expulser Cerneau de la franc-maçonnerie avec l'approbation du Suprême Conseil de Charleston. Mais il n'est nullement établi que la fondation d'un Suprême Conseil à New York par La Motta ait alors reçu la même approbation, ni même qu'elle ait été portée à la connaissance du Suprême Conseil de Charleston. Pendant les années suivantes, le Suprême Conseil (Grand Consistoire) de Cerneau crée de nombreux ateliers aux Etats Unis alors que le Suprême Conseil de Charleston et celui de La Molta (New York) n'en fondent aucun. Germain Hacquet est son représentant auprès du Suprême Conseil de France en 1811, auprès du Suprême Conseil du Grand Orient* de France en 1816. La confusion est à son comble lorsque le Grand Commandeur Dalcho, au mois de décembre 1821, propose à Cerneau de partager le territoire des Etats Unis* entre leurs Suprêmes Conseils respectifs. En 1826, les ateliers de hauts grades*, fondés à Charleston par Cerneau, avaient à leur tête le Grand Maître et l'ancien Grand Maître de la Grande Loge de Caroline du Sud Au mois de novembre 1827, Joseph Cerneau retourne en France, muni d'un document, qui à été découvert et publié en 1998, dans lequel ses frères new-yorkais lui expriment leur reconnaissance. En 1841 et 1842, il recevait un secours financier du Grand Orient de France. Son certificat de membre d'honneur de la Grande Loge de Cuba porte trois visas de loges qu'il visita en France, dont le dernier fut apposé le 28 juin 1846 par les Cœurs Unis à l'orient de Melun. Le caractère et l'activité maçonnique de Joseph Cerneau ont été l'objet de violentes attaques depuis plus d'un siècle. Mais l'historien de la Washington Lodge écrit à ce sujet: "Le frère Cerneau semble avoir été un maçon enthousiaste aussi bien qu'un organisateur. Pendant les dix-sept années de son appartenance à notre loge et, en tant que tel. à la Grande Loge [de New York], nous n'avons rien trouvé dans les archives de ces deux corps permettant d'ajouter foi aux accusations portées contre lui". Les ateliers que le Suprême Conseil de Cerneau avait fondés aux Etats Unis (et au Brésil) devaient empoisonner l'existence des deux Suprêmes Conseils des Etats Unis pendant le XIXe siècle. Le grand commandeur Albert Pike* consacra de nombreux articles à démontré leur irrégularité. Mais comme à ce jour aucun document n'a permis de déterminer l'autorité en vertu de laquelle le Suprême Conseil de Charleston fut fondé, la question ne peut être tranchée en droit sinon en fait. L'expression "Rite de Cerneau" ne recouvre aucune réalité. Jusqu'en 1812, en vertu de la patente qu'il avait reçue en 1806, Joseph Cerneau et les ateliers fondés par lui pratiquaient les 25 grades de l'Ordre du Royal Secret d'Estienne Morin*. A.B.
Illustration : publié par The Suprême Council Ancient and Accepted Scottish Rite of U.S.A.
Pour être tout à fait rigoureux vous devriez citer l'intégralité des sources sur Cerneau cités dans le livre Le symbole retrouvé... l'historien anonyme n'est pas la source principale et de loin. Toute la partie américaine est sourcée, pourquoi ne l'indiquez-vous pas ? A vous lire on dirait que le Symbole retrouvé ne s'appuie que sur cet historien anonyme. c'est inexact.
RépondreSupprimerBien à vous
Je vous remercie d'avoir adressé votre commentaire.
RépondreSupprimerRigoureux (et objectif), j'essaie de l'être, en tous cas, si j'ai failli, c'est sans intention, encore moins préméditation.
La partie américaine non sourcée ? La référence à l'histoire du rite de Cerneau publiée ? Mais tout cela est déjà indiqué dans l'article sur lequel j'apporte ma critique, je ne puis que présupposer qu'il a été préalablement lu pour intervenir, je ne puis en faire, vous le comprenez, un copiè-collé !
Soit-dit en passant, j'ai déjà indiqué qu'en ce qui concerne les sources américaines citées, il fallait s'en défier car il y avait à l'époque deux surprêmes conseils américains,l'un au nord et l'autre au sud, qu'avec le temps, ils étaient devenus concurrents (alors que tous les deux n'étaient que la délégation sur le continent américain, du suprême conseil en France).
Tout cela s'est passé il y a deux siècles, à l'ére des pionniers n'oublions pas.
Un lien vous donne d'autres précisions sur le rite écossais de Cerneau :
RépondreSupprimerhttp://www.vrijmetselaarsgilde.eu/ma%C3%A7onnieke%20encyclopedie/Franc-M/fra-c-03.htm
Merci en tous cas pour cette article !
Je vous remercie pour votre commentaire.
RépondreSupprimerLe lien indiqué ne fonctionne pas.
Effectivement, impossible de se connecter. En tous cas, c'est sympa d'avoir repris dansvotre post ce que je voulais vous faire découvrir. J'ai toruvé depuis une citation intéressante de Robert Ambelain :
RépondreSupprimer"Successeur du G.M. Charles Détré, le G.M. Jean bricaud décida d'adopter pour les loges de Memphis-Misraïm les rituels du Rite Ecossais Ancien Accepté. Celui-ci ne délivrant pas de patentes de ce genre, il s'adressa au Syprême Conseil des Rites Confédérés des Etats-Unis et celui-çi lui adresse une patente en date du 30 septembre 1920. En cette patente, il conférait au G.M. Bricaud, pouvoirs de constituer des loges, chapitres etc. pour le rite de Cerneau (équivalent au rite R.E.A.A.), au Rite Early Grand Scottish (R.E.R.)et au rite de Misraïm (non celui de Memphis que le G.M. Bricaud possédait déja de par cette succession".
Le Early Grand Scottish Rite n'est pas le RER ( Rite Ecossais Rectifié de Willermoz), mais le REP ( Rite Ecossais Primitif , réveillé par Robert Ambelain dans les années 1990) dont il existe plusieurs filières actuellement en France et en Belgique.
SupprimerEdgard CHAIX ,dernier Grand-Maître de la Grande Loge Française du Rite Ecossais Primitif ( filiations Ambelain et André FAGES).
A votre disposition pour tout autre renseignement.
edgard.chaix@orange.fr
Je vous remercie d'avoir adressé votre commentaire.
RépondreSupprimerUne erreur de frappe, sans doute, vous a fait écrire 1920 pour la réception de la patente, en fait la date exacte est bien le 30 septembre 1919.
Nous en avons pour preuve une lettre de Jean Bricaud, datée de 1919,dans laquelle il confirme que le Grand Conseil des Rites Confédérés lui a délivré une patente qui lui permets d'établir en France TOUS LES RITES du Grand Conseil, soit : Rite Écossais, Memphis et Misraïm, Ordre Royal d'Écosse, etc. Précisons pour terminer que cette patente est malheureusement disparue, emportée dans la tourmente de la seconde guerre mondiale(volée par la milice, qui dans la nuit même devait assassiner Constant Chevillon). Personne n'en a jamais contesté l'existence et la validité et nombreux sont les auteurs qui la citent, y compris un haut-dignitaire du G.O.
Vous avez raison en ce qui concerne ce rite qui reste bien d'actualité. Lu sur le Portail des Loges Lijeudi 28 janvier 2010
RépondreSupprimerUNE LOGE DE PERFECTIONNEMENT LIBRE A VALENCE
Une 36ème Loge Libre vient de nous rejoindre à Valence . Il s'agit de la Loge de Perfectionnement "LE TEMPLE DES LEVITES" qui va permettre aux Maîtres Maçons de la Drôme de pouvoir accéder aux degrés 4 à 14 du REAA version "Cerneau".
Voici sa présentation :
***
La Loge de Perfection « Le Temple des Lévites" à l’Orient de Valence dans la Drôme s’est réunie ce vendredi 22 janvier 2010 en vue de l’élévation de deux Frères au grade de Maître- Secret (4éme degré du REAA dans sa version « Cerneau »).
Cette cérémonie intense d’émotion a permis à ces deux Frères de poursuivre leur chemin initiatique.
A l’issue de la cérémonie deux travaux relatifs à leur nouveau degré leur ont été confiés en vue de leur futur passage au 9ème degré.
La Loge de Perfection « Le Temple des Lévites » encourage les Frères et Soeurs intéressés par la démarche initiatique des Degrés de Perfectionnement.
Strict Observateur
Je vous remercie d'avoir adressé votre commentaire et cette information très intéressante.
RépondreSupprimerLe PORTAIL DES LOGES LIBRES figure déjà dans la liste des blogs recommandés et recommandables, colonne de droite: http://leslogeslibres.blogspot.com/