Volumineux, plus de 500 pages…
J’ai demandé l’aide d’un ami pour nous partager la recension de ce livre
entièrement consacré à la « recherche d’authenticité » sur l’Ordre
des Templiers, ces « pauvres frères
de la Milice du Temple de Salomon ». J’aurais du, probablement, être plus
attentif quant à mon choix !
« Mais, mais…
bredouillait-il au téléphone, mais c’est de l’antipapisme pur et
dur » ! Ce à quoi je lui ai rétorqué :
- Ah ! Tu as donc bien lu,
formidable non ?
- Comment cela ?
- Eh bien, je trouve assez
courageux qu’un chrétien s’écarte ainsi
de la légende romanesque officielle et nous instruise de la véritable histoire
des croisades, des motivations qui ont engagés rois et souverains pontifes dans
ces cruelles conquêtes bien peu catholiques au demeurant. Moi, chrétien du
21°siècle, je n’y vois rien de choquant
ni de blasphématoire !
- Voyons ! C’est
tout-de-même un réquisitoire implacable contre…
- Contre qui, contre quoi ?
l’ai-je interrompu, agacé. Tu ne me feras jamais admettre que Jésus aurait
cautionné pareille entreprise, jamais !
- Pourtant Saint-Augustin l’a affirmé, au nom de Dieu !
- Fadaises de théologiens
d’alors, s’appuyant sur lui pour donner un permis de tuer et de massacrer,
mais… sais-tu qu’il était mort depuis longtemps » ?
Nous en sommes restés là !
Sceau d'Evrard de Barres, 3° Grand-Maître,
sceau Templier le plus ancien connu à ce jour
Oui chers lecteurs, vous allez
découvrir un livre d’histoire (bien que son auteur se dédise d’être historien),
qui laisse de coté les arrangements, les récits officiels conforme à ce que
nous appelons aujourd’hui le « politiquement correct », les babioles
d’un pseudo-ésotérisme de circonstance et de récupération.
Oui chers lecteurs, vous allez lire
un livre d’histoire qui n’a pas été élaboré pour défendre un thèse, un parti,
une cause, mais qui, tel que devrait le
faire un journaliste ou un correspondant de guerre, nous mets au cœur des forces en présences, d’armées
en campagne commettant comme toutes des crimes, des viols, des pillages. Mais aussi des ambitions politiques et économiques, des raisons d'état qui brisent et étouffent. Nulle
stigmatisation pourtant, on y parle moins de païens et de chiens d’infidèles que
d’hommes endoctrinés, mais de chrétiens et de mahométans (aujourd’hui
« musulmans », ne redoutant pas de les assimiler aux malheurs
engendrés par les islamistes). Chez les chrétiens également, vous allez
découvrir des factions, des camps, les uns massacrant allégrement les autres,
au nom du même Dieu.
Plus tard, s’établit l’Ordre,
communément dit des Templiers.
Sceau du 15° Grand Maître Pierre de Montaigu
Extraits du quatrième de couverture :
Présentation par Kris Darquis et Johan Netchacovitch :Les anthophages de la première croisade (pas de Templiers).1099. Les croisés prennent Jérusalem, un épouvantable massacre, à la fois inutile et à jamais impardonnable.Deux ou trois décennies plus tard, certains croisés prononcent le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils deviendront guerriers ou moines. Plus tard, on les appellera les pauvres frères de la Milice du Temple de Salomon.Les Guerriers : le champenois Hugues Pagani, charismatique et décideur. Il sera ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats afin de maintenir ses conquêtes.Les Moines : des « chercheurs », savants polyglottes, érudits, intelligents, des scientifiques tournées vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres.Les Katholikos de Rome : religion ou parti politique ? Pertinente question !
« Après de longues années de recherches historiques et de vérifications, George KIESS nous relate l'histoire de l'Ordre du Temple et de ses activités en Terre sainte, loin des idées reçues et images d'Epinal véhiculées par les livres et autres films. Comme à son habitude, il s'en tient aux faits au risque parfois de déplaire à certains nostalgiques romantiques des chevaliers aux Blancs Manteaux. Beaucoup vont s'instruire, d'autres seront bousculés dans leurs certitudes. Ce pavé de 540 pages est du "lourd" au sens propre comme au figuré, incontournable pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des Templiers » !
L’auteur :
George H. Kiess, que j’ai connu aux temps heureux du C.E.R.T., Cercle d’Études et de Recherches Templières. Historien-autodidacte, une qualité qui personnellement me plait mais qui généralement fait grincer des dents les « ténors-universitaires ». Un chercheur passionné, (mais pas à l’excès) donc passionnant. Plus (beaucoup plus) d’un quart de siècle consacré à la recherche méthodologique et rigoureuse, à fouiller les bibliothèques, archives privées, etc. Il a connu le succès sans gloire, mais aussi le dénigrement et la bêtise quasi-intégriste de quelques-uns. Il s’est fait, avec bonheur des amis, mais aussi quelques ennemis, ce qui ne va pas manquer en ce qui me concerne pour avoir porté haut et sans crainte ce brillant ouvrage : comme moi, il « s’en fout » ! Passe la médiocrité ou la partialité des détracteurs, retenons le savoir-faire et la liberté de dire, d’écrire, mais surtout, de faire savoir quelques-soient les bornes et les limites du convenable admis, car bienséant. Certes, cela va déranger certains, mais ravir un grand nombre
George H. Kiess, que j’ai connu aux temps heureux du C.E.R.T., Cercle d’Études et de Recherches Templières. Historien-autodidacte, une qualité qui personnellement me plait mais qui généralement fait grincer des dents les « ténors-universitaires ». Un chercheur passionné, (mais pas à l’excès) donc passionnant. Plus (beaucoup plus) d’un quart de siècle consacré à la recherche méthodologique et rigoureuse, à fouiller les bibliothèques, archives privées, etc. Il a connu le succès sans gloire, mais aussi le dénigrement et la bêtise quasi-intégriste de quelques-uns. Il s’est fait, avec bonheur des amis, mais aussi quelques ennemis, ce qui ne va pas manquer en ce qui me concerne pour avoir porté haut et sans crainte ce brillant ouvrage : comme moi, il « s’en fout » ! Passe la médiocrité ou la partialité des détracteurs, retenons le savoir-faire et la liberté de dire, d’écrire, mais surtout, de faire savoir quelques-soient les bornes et les limites du convenable admis, car bienséant. Certes, cela va déranger certains, mais ravir un grand nombre
Un livre d’histoire, donc,
puissant authentique, écrit avec un savoir encyclopédique, complété par une
annexe bibliographique. Tout juste regretterons-nous l’absence d’un index par
noms, ainsi qu’une table de chapitres.
Alors, décor posé, il est temps
d’ouvrir la première page…
LES TEMPLIERS, Recherches
d’authenticité, George Kiess, auto-éditeur, Pinouse, 2014, 540 pages.
En vente chez l'auteur : G. Kiess, Brd, 11260 Pinouse.