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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

dimanche 20 décembre 2009

Diable !



Jacques Duquesne, s’en prend au responsable de tout : « se décharger sur un diable quelconque est facile » pour se dédouaner, se donner bonne conscience. Il a raison. Même l’Église évolue (à très-très petits pas) qui récuse à demi-mots son existence !
Sans être obligé de croire au diable pour croire en Dieu, il serait vain, illusoire et bien léger pour ne pas croire au démon, aux démons, à notre démon personnel et intérieur, à « nos vieux-démons » ! Faut-il donc se croire obligé pour autant, au 21° siècle, de… diaboliser le démon ?
Ne nous leurrons pas, sous l’image du diable, se pose la sempiternelle question métaphysique du mal, là est la véritable interrogation.
Et puis, si sur cette planète si bouleversée, où nous marchons sur la tête, si nous y connaissons tous l’enfer, nous sommes toujours obligés d’imaginer le paradis !
Jacques Duquesne écrit : « Quand la science avance, Satan recule ».
J’en doute, j’aimerai tant partager son optimisme : dans sa critique littéraire du journal La Croix, Marcel Meuch constate : « Les affaires de Satan ne vont pas si mal » !
Bon livre, ne nous en privons pas !

LE DIABLE, Jacques Duquesne, chez Plon, 236 p., 19 €
Note de l’Éditeur :
S'il
existe un Dieu bon et tout-puissant, comment le Mal est-il possible ? Une rude question. A laquelle toutes les civilisations ont répondu qu'il existait aussi un 'prince des ténèbres', le plus malin des méchants, le diable. Beaucoup - davantage qu'on ne le pense- y croient encore. Il est partout : au cinéma comme dans la peinture, dans le langage comme dans la chanson. Et surtout dans les esprits. Beaucoup, pourtant, ignorent son histoire, parfois pittoresque mais souvent tragique, qui n'est pas peuplée seulement de sorcières mais aussi de savants. Et qui aboutit à ce constat surprenant : les Eglises elles-mêmes ne savent plus s'il faut y croire.

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