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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

mardi 31 mars 2015

J'ai lu pour vous : Les Templiers, recherches d'authenticité, par George Kiess





Volumineux, plus de 500 pages… J’ai demandé l’aide d’un ami pour nous partager la recension de ce livre entièrement consacré à la « recherche d’authenticité » sur l’Ordre des Templiers, ces « pauvres  frères de la Milice du Temple de Salomon ». J’aurais du, probablement, être plus attentif quant à mon choix !
« Mais, mais… bredouillait-il au téléphone, mais c’est de l’antipapisme pur  et dur » ! Ce à quoi je lui ai rétorqué :
- Ah ! Tu as donc bien lu, formidable non ?
- Comment cela ?
- Eh bien, je trouve assez courageux qu’un chrétien  s’écarte ainsi de la légende romanesque officielle et nous instruise de la véritable histoire des croisades, des motivations qui ont engagés rois et souverains pontifes dans ces cruelles conquêtes bien peu catholiques au demeurant. Moi, chrétien du 21°siècle,  je n’y vois rien de choquant ni de blasphématoire !
- Voyons ! C’est tout-de-même un réquisitoire implacable contre…
- Contre qui, contre quoi ? l’ai-je interrompu, agacé. Tu ne me feras jamais admettre que Jésus aurait cautionné pareille entreprise, jamais !
- Pourtant Saint-Augustin l’a affirmé, au nom de Dieu !
- Fadaises de théologiens d’alors, s’appuyant sur lui pour donner un permis de tuer et de massacrer, mais… sais-tu qu’il était mort depuis longtemps » ?

Nous en sommes restés là !

Sceau d'Evrard de Barres, 3° Grand-Maître,
sceau Templier le plus ancien connu à ce jour

Oui chers lecteurs, vous allez découvrir un livre d’histoire (bien que son auteur se dédise d’être historien), qui laisse de coté les arrangements, les récits officiels conforme à ce que nous appelons aujourd’hui le « politiquement correct », les babioles d’un pseudo-ésotérisme de circonstance et de récupération.

Oui chers lecteurs, vous allez lire un livre d’histoire qui n’a pas été élaboré pour défendre un thèse, un parti, une cause,  mais qui, tel que devrait le faire un journaliste ou un correspondant de guerre, nous mets au cœur des forces en présences, d’armées en campagne commettant comme toutes des crimes, des viols, des pillages. Mais aussi des ambitions politiques et économiques, des raisons d'état qui brisent et étouffent. Nulle stigmatisation pourtant, on y parle moins de païens et de chiens d’infidèles que d’hommes endoctrinés, mais de chrétiens et de mahométans (aujourd’hui « musulmans », ne redoutant pas de les assimiler aux malheurs engendrés par les islamistes). Chez les chrétiens également, vous allez découvrir des factions, des camps, les uns massacrant allégrement les autres, au nom du même Dieu.

Plus tard, s’établit l’Ordre, communément dit des Templiers.


 
Sceau du 15° Grand Maître Pierre de Montaigu


Extraits du quatrième de couverture :


Les anthophages de la première croisade (pas de Templiers).
1099. Les croisés prennent Jérusalem, un épouvantable massacre, à la fois inutile et à jamais impardonnable.
Deux ou trois décennies plus tard, certains croisés prononcent le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils deviendront  guerriers ou moines. Plus tard, on les appellera les pauvres  frères de la Milice du Temple de Salomon.
Les Guerriers : le champenois Hugues Pagani, charismatique et décideur. Il sera ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats afin de maintenir ses conquêtes.
Les Moines : des « chercheurs », savants polyglottes, érudits, intelligents, des scientifiques tournées vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres.
Les Katholikos de Rome : religion ou parti politique ? Pertinente question !

Présentation par Kris Darquis et Johan Netchacovitch  : 


 « Après de longues années de recherches historiques et de vérifications, George KIESS nous relate l'histoire de l'Ordre du Temple et de ses activités en Terre sainte, loin des idées reçues et images d'Epinal véhiculées par les livres et autres films. Comme à son habitude, il s'en tient aux faits au risque parfois de déplaire à certains nostalgiques romantiques des chevaliers aux Blancs Manteaux. Beaucoup vont s'instruire, d'autres seront bousculés dans leurs certitudes. Ce pavé de 540 pages est du "lourd" au sens propre comme au figuré, incontournable pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des Templiers » !    
        
L’auteur : 

George H. Kiess, que j’ai connu aux temps heureux du C.E.R.T., Cercle d’Études et de Recherches Templières. Historien-autodidacte, une qualité qui personnellement me plait mais qui généralement fait grincer des dents les « ténors-universitaires ». Un chercheur passionné,  (mais pas à l’excès) donc passionnant. Plus (beaucoup plus) d’un quart de siècle consacré à la recherche méthodologique et rigoureuse, à fouiller les bibliothèques, archives  privées, etc. Il a connu le succès sans gloire, mais aussi  le dénigrement et la bêtise quasi-intégriste de quelques-uns. Il s’est fait, avec bonheur des amis, mais aussi quelques ennemis, ce qui ne va pas manquer en ce qui me concerne pour  avoir porté haut  et sans crainte ce brillant ouvrage : comme moi, il « s’en fout » ! Passe la médiocrité ou la partialité des détracteurs, retenons le savoir-faire et la liberté de dire, d’écrire, mais surtout, de faire savoir quelques-soient les bornes et les limites du convenable admis, car bienséant. Certes, cela va déranger certains, mais ravir un grand nombre

Un livre d’histoire, donc, puissant authentique, écrit avec un savoir encyclopédique, complété par une annexe bibliographique. Tout juste regretterons-nous l’absence d’un index par noms, ainsi qu’une table de chapitres.

Alors, décor posé, il est temps d’ouvrir la première page…

LES TEMPLIERS, Recherches d’authenticité, George Kiess, auto-éditeur, Pinouse, 2014, 540 pages.

En vente chez l'auteur : G. Kiess, Brd, 11260 Pinouse.

1 commentaire:

  1. Ce n'est pas un Livre Sacré, c'est un sacré livre !
    Une référence sur le thème des Templiers, c'est du solide ...

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