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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

mercredi 30 mai 2012

Série : Grandes figures du passé : Gaston Baissette.



Gaston Baissette, 1901-1977

            Né au début de siècle dernier, à Mauguio sur les bords de l’étang qui porte le même nom, Gaston Baissette devient “parisien” par obligation professionnelle (médecin-chef de l’Office public d’hygiène sociale de la Seine). Humaniste, spécialiste-phtisiologue, il s’engagera contre toutes les formes de fléaux sociaux et publiera plusieurs romans dont les titres forment à eux seuls une ode “pagnolesque” à son Languedoc : l’Étang de l’or, Isabelle de la Garrigue, Le Vin de Feu, le Soleil de Maguelone, entre autres (j’ai respecté les majuscules d’origine). C’est par l’adaptation télévisée de Ces Grappes de ma Vigne qu’il sera mieux connu du grand-public.

            Gaston Baissette, c’est l’Henri Vincenot languedocien !

            Il compte parmi ses amis, les poètes André de Richaud et Georges Brassens, le conteur Jean-Pierre Chabrol, le peintre cévenol René Aberlenc, et bien d’autres encore, piliers d’un vaste groupe littéraire et artistique méditerranéen.

            Je retiens plus particulièrement L’Étang de l’Or, que j’ai lu et relu, carte d’état-major à portée de main; je me suis rendu plusieurs fois sur place, afin de tenter une intime intrusion, à la limite de l’appropriation tant j’ai ressenti l’auteur, le sujet et le lieu.


Source illustration : Google earth, Les cabanettes de La pointe de Salaison.
Source illustration : Google earth
  Cliquez sur les images pour les agrandir


 J’ai cherché les traces, aux Cabanettes, de Cabussole, de Cabrel, de Bitrouillet, de  Pentelisse et d’Olive, de Singer, de Boulou, et surtout, de Pitié qui téléphonait aux étoiles, une vielle casserole tenant lieu d’appareil… J’ai cherché en vain dans le Vérange, les ruines de la « Maison des Lacs », celle de Geneviève-l’initiatrice. Mais tout s’est chamboulé à travers les autoroutes, “les grandes surfaces” et le mas du Grand-Travers à perdu pour toujours sa solitude au pied des pyramides de béton. « Aujourd’hui, on sait hélas ce qu’on a perdu, pauvres couillons mes frères ! Nos étangs sont verticaux sur les écrans de télé… »  à écrit Jean-Pierre Chabrol dans sa préface à la réédition de mon roman favori. Derniers vestiges d’un oasis de liberté, ignorées des promoteurs, Les Cabanettes, derrière leur écran de roseaux et de moustiques, ont résisté mais pour combien de temps encore !

            Régalons nous d’un extrait :

« C’était sur l’étang, un murmure.

Il était fait de vies et de souffles, mais trop indécis pour s’affirmer. Les hirondelles de mer volaient très haut. Sur les bords, les roseaux du palus frissonnaient de minuscules passages. Mes joues étaient caressées par un air qui n’arrivait pas à plisser l’eau. Dans les herbes, je percevais des grouillements et le ventre blanc des dorades jetait un éclair. Je regardais longuement le fond de l’étang où se mirait le plat des rames. C’est alors que, pour la première fois, je compris la cohésion des choses, cette espèce de solidarité qui lie tous les éléments du monde. Au fond de l’eau, sur la vase, des lianes brunes rampaient. Mais sur leurs tiges, naissaient des taches plus vertes et la forme d’un bourgeon s’ébauchait ; sur la croûte délétère, des corolles s’entrouvraient ; il y avait là des couleurs, des auréoles, des moires, des dessins délicats, des nuances. Dans ce lieu perdu, ce bout du monde délaissé, et sous la surface de l’étang, dans le domaine des miasmes, il y avait la couleur, il y avait les lois de l’harmonie, de la symétrie et des formes, tout ce qui avait montré aux hommes depuis des temps immémoriaux, le chemin qu’ils étaient convenus d’appeler l’art et la beauté, mais sous un ordre si secret qu’il semblait réservé au monde des algues, au regard glauque des anguilles, aux larves, aux ternes coquillages, traduisant le besoin de splendeur des espaces saumâtres. Et je me retrouvai devant ce mystère de la couleur qui est nécessaire aux camouflages et aux tactismes, mais qui apparaît souvent dans les plumages, les pétales, les pelages, comme l’acte gratuit de la nature, le coup de charme de la matière vivante ».
 N’est-ce-pas merveilleux ? Du Virgile ! n’ont pas hésité à proclamer certains critiques.  La note de l’éditeur nous confirme  un livre-magique pour Albert Béguin, un livre-musique pour Claude Roy, L’Étang de l’Or  reste pour tous ceux qui l’ont lu, une révélation et un enchantement. Avec ce livre, l’univers des étangs de l’Or, de Pérols, de l’Arnel, du Prévost… entre mer et garrigue, s’étend ce monde mystérieux, fascinant des eaux dormantes, des canaux aux errances sans fin. Monde coloré des pécheurs d’anguilles, des cabanes enfouies dans les roseaux, des marques glissant sur les canalettes qui gardent le souvenir des Romains, des Phèniciens, des marchands du moyen-âge, quand Maguelonne était capitale et Lattes port méditerranéen ».




Situation géographique : Les Cabanettes, commune de Mauguio (Hérault) situées à la Pointe de Salaison.

 Bibliographie  :

- Svea Morgen, Cahiers du Sud, (épuisé).
- Histoire générale de la médecine grecque, Albin Michel, (épuisé).
- La Clef des Sources, Grasset,-EFR. (Épuisé).
- L’Étang de l’Or, Grasset, 1945, Prix international de la Guilde du Livre 1945,   réédité en 1980 aux Presses du Languedoc.
- Les Merveilles de la Médecine, EFR, (épuisé).
- Les Poètes et la Cosmogonie, Seghers, (épuisé).
- Ces Grappes de ma Vigne, Grand Prix de l’Académie du Languedoc 1976, Julliard.
- Le Soleil de Maguelone, Prix Olivier de Serres 1965, Julliard, 1965, (épuisé).
- Isabelle de la Garrigue, Julliard, (épuisé).
- Ce Pays de Montpellier, Grand Prix des Jeux Floreaux de Toulouse 1970, Causse. (Épuisé).
- Le Vin de Feu, Prix Littré 1975, Julliard.
- Poésie,  Prix du Président de la République, Genêt d’Or-Perpignan 1975, Libr. Des Arcades.
- Histoire de la Médecine- Les Préhippocrates, Tchou.
- Aux confins de la médecine, Julliard.

Album photos sur les cabanettes, et celle de Gaston Baissete : la "Cabane trempée" :
http://www.lacabanetrempee.com/a%20propos%20des%20cabanes.html

jeudi 24 mai 2012

Le Rapporteur de la Chambre d'Écho vous informe

BULLETIN DU MOIS DE MAI 2012


28.05.2012 :

  • Un salon du livre à Montpellier :


A cette occasion, Florence Ferrari, un des auteurs favoris de Réflexions sur toirs points, sera présent et dédicacera ses oeuvres



24.05.2012 :


  • Parution du numéro 242 de la revue Rose+Croix.


Au sommaire de ce numéro d'été :

- Idéalisme contre raison, par R.M. Lewis.
- Le soleil intérieur en ancienne Égypte, par T. Barranco.
- De la symbolique, de son utilité, de son utilisation, par X. Cuvelier-Roy.
- La vie monastique chrétienne, par E. Sebastianelli.
- La forêt de Brocéliande, par B. Hoedts.
- Documents d'archives de l'A.M.O.R.C. :Cryptomentyces et Cryptographiae, Libri IX.

Enfin, en quatrième de couverture, un magnifique poème d'Odette Leray-Cot, On s'extasie à son approche.



Odette Leray-Cot a publié 12 recueils, aux Editions Nouvelle Pléiade, dont le dernier en 2010 a pour titre surprenant : L'ADN, ET SI C'ETAIT DIEU ?


La revue Rose+Croix est une publication trimestrielle (abonnement 20 €/an) en vente : ICI 

  • Le centenaire de la Grande Loge de France.




14.05.2011 :


  • Christian Bernard, reçu au Sénat Brésilien.

Source illustration : youtube

Le responsable mondial de l'Ordre de la Rose-Croix (Amorc) a été reçu au Sénat du Brésil, après avoir participé à plusieurs conférences sur l'écologie.
Regrettons que son intervention en français soit... couverte par la traduction en langue portugaise !


Cette vidéo est à découvrir : ICI 




10.05.2012 :



  • Création d'un site par la Fédération des Loges Libres & Souveraines.





Cette fédération animait déjà brillamment un blog, voici maintenant qu'elle se dote d'un site intelligemment conçu (toutes les rubriques ne sont pas encore "approvisionnées").

Dans un environnement particulièrement agité, la F.L.L.S poursuit, elle, son expansion sans faire de bruit.


A visiter : ICI


  • Naissance d'une nouvelle revue traditionnelle !

CRITICA MASSONICA 


Ainsi est son nom sans que je puisse vous produire une maquette de la couverture. De même, faute d’éléments à ma disposition, je dois me contenter de faire un copié-collé de la note de présentation :

Critica Massonica Nouvelle revue semestrielle


Appel à articles et abonnement de lancement à tarif réduit
Dans la lancée du succès du club de lecture qui a déjà connu quatre éditions, l’équipe de « Critica Massonica » a décidé de lancer une revue académique semestrielle qui sera consacrée à des articles originaux concernant la franc-maçonnerie, les sociétés fraternelles, ou tout élément pouvant en éclairer le fonctionnement, en privilégiant les approches aujourd’hui négligées (place des femmes, géographie, sociologie, comparatisme international, biographies etc.). La revue publiera  également des notes de lecture d’ouvrages importants. 
Les deux premiers numéros (2013) seront consacrés au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. L’ensemble des collaborations sera bénévole.

Les articles accompagnés d’un résumé de 120 mots en français doivent être adressés  par voie électronique à jean-pierre.bacot@orange.fr.
Ils ne devront pas dépasser 40.000 signes, espaces, notes et bibliographie compris. Toutes les illustrations devront être d’excellente définition pour permettre une impression en numérique (300 PPP minimum) et réputées libres de droit ou faire l’objet d’une autorisation de reproduction de l’éditeur.
Les notes de lecture ne devront pas dépasser 7.500 signes, sauf notes de synthèse de plusieurs ouvrages

Le comité de rédaction est en cours de constitution.

L’abonnement annuel sera de 30 euros pour deux numéros,
la revue étant vendue 17 euros à l’unité.
Cependant, un tarif de lancement est proposé au tarif de 25 euros.
Il sera valable jusqu’au 1er octobre 2012.
Pendant cette période, des abonnements de soutien sont également souhaités.


09.05.2012 :

  • Réflexions sur trois points pleure la disparition d'un ami.




Je le surnommais Haddock : Mal léché mais un coeur d'or, éternel assoiffé, guère impressionnable,  Serge Malifer, Alias André Guillou, s'en est allé ce premier mai, sans faire de bruit... Nous n'aurons plus le plaisir de déguster ses billets ou commentaires impertinents qu'il se plaisait à venir - presque quotidiennement - rédiger sur ce même clavier. Nous partagions une tasse de café entre deux propos d'actualité, puis il continuait sa promenade au gré de son humeur et de ses nombreuses amitiés.

Adieu l'Ami, on t’aimait bien !


samedi 19 mai 2012

J'ai lu pour vous : Belle Rose, de Renée de Brimont

Source illustration : collection privée de l'auteur, exemplaire N° 297
"Saint-Martin à posé sur le rebord de l'encrier le bec noirci de sa plume d'oie... Des ombres...Des ombres l'environnent et l'enveloppent"                                                  R. de Brimont

     "Un livre délicieux", pour reprendre un terme en vogue dans les salons de la duchesse de Bourbon ! Son auteur (sans e, je ne plie pas à cette tendance ridicule) est la baronne Renée de Brimont (petite nièce de Lamartine), qui compte parmi ses amis Oscar-Wadislas de Lubicz, Jean-Julien Champagne,  mais aussi Gabriel Fauré (qui mit en musique plusieurs de ses poèmes). Elle signa parfois René de Prat, ce qui à du entretenir sa réputation de bi-sexuelle.


Source illustration : site internet archerjulienchampagne

Source illustration : collection privée de l'auteur


        
        Mais ce qui me paraît intéressant de noter - préalablement à la note de lecture de Belle Rose -  c'est qu'elle publia un an plus tôt, Le Mariage de M. de Pasqually. Nul hasard, elle prétendait descendre de Rose de Julley, elle-même cousine d'Angélique Colas, seconde épouse de Martinès de Pasqually !

        Comment s'étonner, dès lors, de la mise en scène dans Belle Rose, d'une platonique liaison avec Louis-Claude de Saint-Martin ! Ce roman n'est évidemment pas un livre d'histoire, mais il peint remarquablement l'époque du siècle dit des lumières. Méfions-nous donc des faits et gestes, paroles et historique de tous ces personnages, faits réels et fiction étant adroitement liès. Qu'importe, Renée de Brimont témoigne d'une réelle connaissance des pratiques coëns (et en 1930, ce n'était pas aussi aisé qu'aujourd'hui), de la pensée du Philosophe Inconnu, et cela bien sur, m'enchante. Le style est chaleureux, l'écriture soignée, dans ce très bon français qui hélas, de nos jours, fait défaut chez nombres d'auteurs et de journaleux.


A lire, absolument !


Belle Rose, Renée de Brimont, Paris, Les Cahiers libres, 1931, 90 pages 

vendredi 4 mai 2012

J'ai lu pour vous : Les Rites Maçonniques Egyptiens de Roger Dachez



Enfin, un livre calme, un livre d’histoire critique, sans vaine polémique, c’est presque un... "miracle" dans l’actuel paysage égyptien toujours aussi tourmenté.
Sauf à vivre dans un bunker intellectuel et culturel,
certaines positions ne sont plus guère tenables. 
Roger Dachez


Sur la partie historique pure, ne vous attendez pas à de sensationnelles révélations ou découvertes : c’est une reprise d’éléments factuels bien connus, déjà établis par des historiens tels Gérard Galtier ou Serge Caillet, qui eux-mêmes puisent largement dans le fonds Ambelain. Cela me parait tout à fait normal. Des faits (du solide) présentés avec objectivité (oui, ça existe encore), bien classés (avec clarté), Roger Dachez nous offre en 127 pages un condensé de cette maçonnerie si particulière. 


Je suis ravi de la façon avec laquelle il traite (avec justice) des personnalités aussi fortes que Constant Chevillon et Robert Ambelain. Je lui donne acte de sa lucidité sur l’analyse faite de la grande-maîtrise de Gérard Kloppel. Il y aurait, bien entendu, matière a développer davantage mais bon… 


La seconde partie est forcément plus subjective et quelque soit son talent, l'auteur rencontre quelques difficultés, lesquelles laissent parfois perplexe. 

Je fais mienne cette opinion éclairée, au risque de vous surprendre, qu’il livre dans le dernier chapitre : 
Les Rites Egyptiens, malgré toutes les avanies qu’ils ont pu rencontrer, existent et prospèrent encore. Enfants terribles de la franc-maçonnerie, en dépit de la permanente agitation de ses membres, des conflits entre les « Grands Hiérophantes », des radiations vengeresses et de la scissiparité compulsive de leurs Obédiences, ils n’ont jamais été aussi vivants ni, du reste, aussi nombreux. 
Mais attention, cet auteur affûte avec autant de précision la pointe de ses flèches que les formules malicieuses sinon humoristique. 

Ainsi, je suis moins d’accord avec celui qui déclare ne pas porter des jugements de valeur (en tant qu’observateur extérieur) mais qui une page plus tard, n’hésites pas à affirmer :
Trop souvent conduits […] par des responsables insuffisamment compétents […] affabulateurs […] manipulateurs, les Rites Egyptiens ont laissé au fil des décennies, se déliter leur patrimoine […] Il y a pourtant de quoi édifier une arche maçonnique qui ne soit pas la pâle copie d’un REAA « sur fond de palmiers » ou d’un Rite Français « vaguement déiste » [...] Cela suppose de recourir à des méthodes que les maçons d’Egypte ont rarement pratiquées : la recherche documentaire et l’exploitation judicieuses des sources, l’intelligence symbolique – et non le « délire symbolico-maniaque ». 
Ouf ! Si ce n’est pas un jugement de valeur, ça ! 


En conclusion, et en dépit de ce léger dérapage dans le dernier virage de l’épreuve, un bon livre comme nous aimerions en lire plus souvent ! 

Les Rites Maçonniques Égyptiens, de Roger Dachez, Presses universitaire de France, 2011, 127 pages.

mercredi 2 mai 2012

Les Lauriers de mai 2012 : Un Orthodoxe d'Occident

Les Lauriers du mois ne sont en aucun cas un label décerné (je n'ai aucune autorité pour ce faire et n'en revendique pas) mais une invitation amicale à visiter un site ou un blog "qui vaut le détour".



En confidence, je confesse ne pas être orthodoxe (mais catholique non romain : gallican); de tout temps, j'ai été séduit par l'histoire, la rituélie et disons-le, une certaine forme de rigorisme de cette haute manifestation chrétienne. Comme beaucoup, j'apprécie (et j'adopte) les chants liturgiques, le décorum (et les ors) des églises  - surtout du moyen orient - où l'art pictural se transcende avec une parfaite harmonie. 

Comme beaucoup aussi, j'ai été parfois choqué avec la manière dont ses ministres s'expriment et transmettent, embarrassé à lire ou entendre ce que des ignorants trop pressés qualifierait volontiers d'intégrisme. Par exemple, je n'ai pas aimé (du tout) l'accueil fait au chrétien que je suis à la visite d'un monastère du Vercors, ou encore, de mon entretien avec un pieux ermite du Roussillon.

Il m'a fallu attendre longtemps avant de découvrir ce blog qui fait aujourd'hui l'objet de ces Lauriers du mois, à l'opposé des réserves ci-dessus exprimées. Il s'ajoute avec deux autres déjà référencés sur ces colonnes et qui, tous, me réconcilient.

Faites connaissance avec A Tribus Lillis, son webmestre. Sous ce pseudo, s'exprime un théologien de haut niveau, qui n'hésite pas à bousculer mais sans jamais lancer d'anathème ou sectariser tout ce qui ne rentre pas dans le moule (j'introduis un bémol tout de même, avec le sort brutal qu'il demande pour la dépouille du criminel Lénine). 

J'insiste en particulier sur le phrasé dépouillé, écrit dans un bon français, s'intéressant davantage au fond qu'à la forme et dédaignant le futile, fuyant la polémique stérile.

Sans être l'inspecteur Maigret, encore moins un délateur, nul n'aura de peine à lire entre les lignes les liens fraternels qui l'unit aux valeurs de la maçonnerie et du martinisme. A Tribus Lillis d'ailleurs, n'en fait nul mystère.

Rendez-vous donc sur ce blog, c'est : ICI



mardi 1 mai 2012

Editorial du mois de mai l 2012





MAI 2012




Le mois dernier, 10 nouveaux membres se sont inscrits : petit record bien sympathique qu'il convenait de souligner, témoin de la bonne santé de Réflexions sur trois points, qui, faut-il le rappeler une fois encore, n'est pas un blog d'information sur l'actualité. Voilà qui explique cela et je suis désolé de décevoir les quelques intervenants qui m'ont fait part de leur étonnement sur mon manque de réactivité (et pour cause !).


A l'inverse, je ne me prive pas d'intervenir sur la page facebook de Jacques Courtois, où j'ai plaisir à retrouver un certain nombre d'entre-vous qui peuvent témoigner que je ne pratique pas la langue de bois, de témoigner que l'on peut rester "amis" sans pour autant devoir partager toutes les opinions exprimées. C'est un complément utile, parfois redoutable, mais vous le savez, on ne cuit  pas une omelette sans casser quelques oeufs !  


J'aime la liberté car sans elle point de fraternité dans un monde qui n'a jamais connu l'égalité !


Je fais mienne, j'adhère à cette définition donnée par Serge Toussaint, souvent cité sur ces colonnes et qui nous dit
qu' "étant donné que l’homme est un être qui pense, parle et agit, la liberté à laquelle il aspire s’applique à trois niveaux majeurs : la pensée, la parole et l’action. La première est un acquis “naturel”, en ce sens qu’il est quasiment impossible d’empêcher quelqu’un de penser. Pour ce qui est de la liberté de parole, nous l’utilisons chaque jour lorsque nous disons ce que nous pensons aux personnes que nous côtoyons. À un niveau plus “officiel”, elle s’apparente à la «liberté d’expression» revendiquée par tout citoyen. Quant à la liberté d’action, elle est à la mesure de ce que nous en faisons chaque jour et, selon l’adage bien connu, s’arrête (en principe) où commence celle des autres" .

La liberté ou la mort, de J.B. Regnault, 1795

Spécial membres : 

  • Nous avons le plaisir d’accueillir dix nouveaux membres :  Web-Hermes, Axel, Valérie Rellier, Sylvie Bourcier, Elluardo R. Calley , Cathy, ntamalain, Le Colporteur du livre et Ouabari. Bienvenue à tous les 10. 
  • Notons que le maçonnologue argentin E.R. Calley présente un site :  http://bibliografiacallaey.blogspot.fr/ et notre ami Philippe Subrini avec son blog du Colporteur : http://le-colporteur.blogspot.fr

  • Avantages liès à la qualité de membres :

 - Un chèque de remise de 20% sur tous les achats chez les éditeurs suivants : Editions Castelli, Editions Maçonniques. Indiquez simplement le code RTY20 dans le formulaire de commande.
- La possibilité (après validation) d'éditer un texte dans la rubrique Vous avez la parole.

Votre ami, votre frère,
Jacques Courtois