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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

mercredi 20 juin 2012

J'ai visité pour vous : L’Ermitage Saint-Eugène, à Chassagnes (Ardèche).



Depuis plus de dix-sept-ans ans, je conserve dans mes archives, une coupure de journal qui relate la restauration et la réhabilitation d’un ermitage abandonné vers 1956. Il est situé au bord d’une falaise, près de foret de Païolive, sur la commune ardéchoise de Chassagnes. 



Cliquez sur la photo pour l'aggrandir




Il a été bâti au XII° siècle sur les fondations d’un oratoire du IX° (non certifié). L’endroit est rude, comme il se doit. Enfin, c’est ce que l’on écrit le plus souvent pour mieux sacraliser la démarche, mais je connais nombre d’ermitages qui se nichent au cœur d’endroits paradisiaques. Ici, sur un plateau de calcaire jurassique, parsemé de failles, ne poussent qu’une faible végétation, les arbres sont rabougris, mais les herbes rases sont riches dans leur variété. 


                                           Crédit photos :Site internet Patrimoine de l’Ardèche 

Je ne vais pas faire l’historique de l’ermitage Saint-Eugène, il a été élaboré par des spécialistes. Je ne peux que vous inviter à visiter le site qui lui est consacré, où vous pourrez admirer en outre, nombre de photos que je ne puis m’autoriser à faire migrer ici. 

C’est son actualité, la personnalité du locataire qui m’intéresse à vous faire part dans cette lettre. 

                                            Crédit photos :Site internet Patrimoine de l’Ardèche


 


À quarante six ans, le frère cistercien Jean-François Holtof est autorisé par son supérieur, à mener une expérience érémitique et sa quête le conduit en juillet 1994, à Saint-Eugène, complètement délabré. Un an plus tard, ordonné prêtre, il y célébrera sa première messe, le 24 aout 1995 devant 350 personnes. Entre temps, des volontaires, quelques artisans mécènes, tous regroupés dans une association, Les amis de l‘Ermitage Saint-Eugène, ont réussi à sauver l’édifice et le Père Jean-François lui redonner sa vocation première. 

Pour l’ermite de Saint-Eugène, au point de départ ou au point d’arrivée de la vie érémitique, un lien fraternel, ecclesia ou social survient : « Si l’érémitisme durable s’entend, est rarement une affaire individuelle, n’est-ce pas l’indice qu’au-delà de la négation impliquée par le retrait, il y a une affirmation plus positive qu’on ne le soupçonnerait de la dimension sociale de la vie spirituelle* » 

Des moines orthodoxes sont venus parachever la décoration intérieure, qu’avait inaugurée Jean-Baptiste Garrigou, maître iconographe qui a peint le Christ en majesté de l’abside.



 Crédit photos :Site internet Patrimoine de l’Ardèche 


Le site sur l'ermitage et le bois de Païolive, c'est : ICI
L'Atelier Saint-Jean Damascene (fresques), c'est : ICI


* Extrait d’un article de J.C. PIERRE, Dauphiné Libéré du 21.07.1995.

4 commentaires:

  1. C'est bien votre nouvelle série sur les ermitages, quoi de prévu d'autre ?

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  2. Il y avait au début, une association de soutien, j'ai écrit plusieurs fois sans succès au S.I. du lieu, existe-t-elle toujours ?

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  3. Il existait au début, une association de soutien : j'ai écrit port avoir les coordonnées au S.I. de LES VANS mais je n'ai jamais reçu de réponse !

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  4. Bonsoir mon frère,

    Pour ma part, j'ai beaucoup aimé la citation finale de JC Pierre. Elle est à méditer, assurément.
    Prochaine étape ?
    ;-)
    Bien fraternellement.

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