Les Lauriers du mois ne sont en aucun cas un label décerné (je n'ai aucune autorité pour ce faire et n'en revendique pas) mais une invitation amicale à visiter un site ou un blog "qui vaut le détour".
En confidence, je confesse ne pas être orthodoxe (mais catholique non romain : gallican); de tout temps, j'ai été séduit par l'histoire, la rituélie et disons-le, une certaine forme de rigorisme de cette haute manifestation chrétienne. Comme beaucoup, j'apprécie (et j'adopte) les chants liturgiques, le décorum (et les ors) des églises - surtout du moyen orient - où l'art pictural se transcende avec une parfaite harmonie.
Comme beaucoup aussi, j'ai été parfois choqué avec la manière dont ses ministres s'expriment et transmettent, embarrassé à lire ou entendre ce que des ignorants trop pressés qualifierait volontiers d'intégrisme. Par exemple, je n'ai pas aimé (du tout) l'accueil fait au chrétien que je suis à la visite d'un monastère du Vercors, ou encore, de mon entretien avec un pieux ermite du Roussillon.
Il m'a fallu attendre longtemps avant de découvrir ce blog qui fait aujourd'hui l'objet de ces Lauriers du mois, à l'opposé des réserves ci-dessus exprimées. Il s'ajoute avec deux autres déjà référencés sur ces colonnes et qui, tous, me réconcilient.
Faites connaissance avec A Tribus Lillis, son webmestre. Sous ce pseudo, s'exprime un théologien de haut niveau, qui n'hésite pas à bousculer mais sans jamais lancer d'anathème ou sectariser tout ce qui ne rentre pas dans le moule (j'introduis un bémol tout de même, avec le sort brutal qu'il demande pour la dépouille du criminel Lénine).
J'insiste en particulier sur le phrasé dépouillé, écrit dans un bon français, s'intéressant davantage au fond qu'à la forme et dédaignant le futile, fuyant la polémique stérile.
Sans être l'inspecteur Maigret, encore moins un délateur, nul n'aura de peine à lire entre les lignes les liens fraternels qui l'unit aux valeurs de la maçonnerie et du martinisme. A Tribus Lillis d'ailleurs, n'en fait nul mystère.
Rendez-vous donc sur ce blog, c'est : ICI
Pour ces éloges fraternellement excessifs, merci, Jacques, de tout coeur !
RépondreSupprimerj'essaie de rendre accessible au plus grand nombre des réflexions d'origines diverses (tantôt moi, tantôt d'autres) sur ce qui me tient le plus à coeur : le christianisme empreint de sa vraie valeur : la charité, c'est-à-dire l'amour (divin et humain, c'est la même chose) la maçonnerie, le martinisme et le martinésisme, empreints de la même valeur.
Merci encore pour cet "écho" !
Car la charité est la plus haute et la plus noble vertu chrétienne, elle est le socle de notre foi mais aussi l'expression de notre action de tous les instants. Pratiquer la charité (dans le sens complet du terme)c'est notre finalité sur terre.
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