La mort d’un homme, donnée volontairement.
Non ! Je ne verserai pas de larmes sur la mort d’un chef-terroriste, financier et maître d’œuvre de terribles crimes.
Mais je suis obstinément contre la peine de mort !
Pourquoi annonce-t-on « la mort de Ben-Laden » et non pas « l’assassinât » - car c’en est un - ou, plus politiquement correct, « l’exécution », froidement ? Mieux valait-il l’abattre que de le prendre vivant (ils en avaient le temps et les moyens, y compris anesthésiants) évitant ainsi procès, chantage, etc.
Illustration hypocrite et pernicieuse de l’information donnée en ce 21 éme. siècle !
A la peine de mort, je suis pour la substitution de l’emprisonnement à vie (à la sauce américaine, c'est-à-dire à perpétuité, à 150 ou 200 ans suivant le crime et sans aucun espoir de sortie pour bonne conduite, remise de peine, etc…).
D’aucuns m’objecteront que c’est inhumain, barbare, je ne sais quoi encore. Et les victimes, y pensez-vous dans cet instant ?
Nous ne sommes plus au temps du bagne de Cayenne dont les locataires (à très court espoir de survie) ne disposaient pas de cellule individuelle, climatisée, télévisée, nettoyée, etc.
Si messieurs Hitler et consorts, jusqu’à Ceauescu et Saddam-Hussein avaient terminé leurs existences en forteresse, gageons qu’ils auraient eu largement le temps de réfléchir sur les causes de leur emprisonnement à vie (les sadiques ajouteront de souffrir), moi je dis simplement d'avoir conscience d’expier !
Démagogie ! Il aurait fallu l'exécuter avec patience, une balle dans le genou droit, une autre dans le genou gauche, etc. Il n'a même pas eu le temps de savoir ce qui lui arrivait, ce lâche ayant pris une femme-bouclier !
RépondreSupprimerJe ne vous remercie pas, Anonyme, d'avoir adressé votre commentaire, et j'avoue avoir été tenté de le censurer.Si vous aviez vécu la période de la Libération, nul doute que vous auriez été un recordman de la tonte, un superman-de-la-dernière-heure. Je ne vous dis pas à bientôt !
RépondreSupprimerJe n'en reviens pas : aux actualités de midi, ont voit Obama et son état-major, confortablement assis dans leurs fauteuil, regarder EN DIRECT l'assaut et donc "l'assassinat" de Ben Laden, un G.I. ayant une caméra sur son casque !
RépondreSupprimerLà, c'est le pompon ! Dans quel monde nos enfants vont vivre !
Je te remercie, Serge, d'avoir adressé ton commentaire. Que dire de plus ! A bientôt !
RépondreSupprimerSans faire pour autant du catastrophisme, je pense que cette mauvaise action nous apportera plus de malheurs à venir que de contentement.
RépondreSupprimerEt pourquoi faire de la provocation en annonçant que le rituel musulman a été respecté, alors qu'il n'en est rien !
Je vous remercie, Bernard-Henry, d'avoir adressé votre commentaire, plein de sagesse comme d'habitude ! A bientôt.
RépondreSupprimerPas d'angélisme, il n'a eu que ce qu'il méritait, et en plus le voici martyr, confortablement vautré avec 1000 vierges !
RépondreSupprimerLes commentaires anonymes suivent de trop près les interventions signées. Attention de ne pas aboutir à un forum déguisé, sinon je clôture.
RépondreSupprimerBien, chacun est libre d'exposer son opinion,vous êtes partisan de la violence ? Je ne vois pas pourquoi je censurerai votre position, surtout si je ne la partage pas !
A bientôt.
Ben Laden, Saddam Hussein, Ceaucescu, Mussolini, des dictateurs chacun dans leur genre, mais leur exécution... Autant pour Mussolini et Ceaucescu, leur mort a pu constituer une sorte de "purification collective", vu les circonstances, autant pour les deux premiers, ce sont bel et bien des assassinats commandés par des puissances étrangères. Autant pour les derniers, une mort "légitime", autant pour les deux autres, une partialité nullement déguisée. La légitimité ne vaut que pour les peuples, qui ont un compte à régler avec leur propre passé, avec leurs tyrans et aucune puissance étrangère n'a à s'imiscer dans les affaires intérieures d'un pays, politiques, judiciaires ou autres. (Pour nous-mêmes, français, il a bien fallu en finir avec les traitres et collaborateurs et il était nécessaire de traduire en justice des gens comme Pétain, Laval et leur entourage). Pour les cas les plus graves, il y a bien un tribunal international et pour le reste, les lois du pays suffisent. L'essentiel est que justice soit rendue et qu'il y ait une sorte de réparation, quelle qu'en soit la forme. Si on peut concevoir qu'un procès suivi d'une ou de quelques exécutions peut constituer une sorte de réparation (voir Nuremberg), une exécution sans autre forme de procès ne l'est sûrement pas (je parle également pour Saddam Hussein dont le "procès" a constitué une mascarade; c'était bien une exécution programmée).
RépondreSupprimerJe vous remercie, Dédé 59, d'avoir adressé votre commentaire fort bien développé ! A bientôt.
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