Les lecteurs de Réflexions sur
trois points connaissent bien et apprécient depuis le début de ses activités,
le site du Philosophe Inconnu qui, sous la plume de Dominique Clairembault - secondé
parfois par quelques collaborateurs-occasionnels – enrichit culturellement et
archéologiquement le saint-martinisme, assurément le martinisme.
Dans un premier volet qui n’est
certes pas passé inaperçu, nous furent livrés
« Les manuscrits oubliés du Philosophe
inconnu : le fonds Prunelle de Lière à Grenoble » ICI et les étonnantes
découvertes de ce chercheur ne manquèrent point de surprendre.
Voici donc la suite de ce
feuilleton qui développe davantage encore et nous révèle un texte élus coën
inédit du Philosophe inconnu (?) soit
Le Traité sur les communications.
Le Traité sur les communications.
Ce traité aborde le sujet des "manifestations sensibles", qui intéressaient tant les coëns. Une fois encore Saint-Martin y marque sa réserve pour ces pratiques. « Il n’est pas, pour les gens doués d’une imagination vive, de société plus dangereuse que celle des amis du merveilleux. Un pareil goût est presque toujours inséparable d’un orgueil bien condamnable, puisqu’il ne porte celui qui en est obsédé à rien moins qu’à dominer dans une partie dont il n’est pas même à la porte. » (Traité sur les communications.)
Le « Traité sur les communications » semble s’inscrire dans la lignée des traités écrits par Saint-Martin entre 1772 et 1789, c’est-à-dire entre le départ de Martinès de Pasqually et l’installation du Philosophe inconnu à Strasbourg. Il s’agit de textes d’enseignement, vraisemblablement écrits à l’attention des Élus coëns, pendant la période où Saint-Martin jouait le rôle de professeur en martinisme, que ce soit à Lyon ou à Versailles. Parmi ces textes, mentionnons le « Traité des bénédictions », le « Fragment d’un traité sur l'admiration » et le «Traité des formes ». Saint-Martin ne les destinait probablement pas à la publication, ce sont ses héritiers qui éditeront les deux premiers dans les volumes des Œuvres posthumes en 1807.
Ce texte semble venir en
complément utile du Traité sur la réintégration des êtres, et le site en
propose charitablement sa lecture : ICI
Il est un point, personnellement,
que nous ne saurions cautionner par notre silence et nous abandonnons
maintenant le nous conventionnel pour
déclarer que je ne suis pas d’accord avec l’affirmation (sous-entendue dans le
premier volet) selon laquelle Robert Amadou aurait fait montre d’un machiavélisme
hors du commun pour occulter ces
documents dont il avait à plusieurs reprises publié des fac-similés en cachant
leur provenance, attitude inexplicable pour un historien par ailleurs reconnu
pour le sérieux de ses travaux.
Ce n’est plus une hypothèse d’école,
c’est dorénavant une accusation et j’en suis vivement contrarié. Elle
intervient en pleine affaire du "vol" de la bibliothèque dont nous
avons précédemment relayé l’information provenant directement de la famille
Amadou ICI : d’aucuns ne s’y sont pas trompés qu’ils se sont précipités dans
la brèche. En effet, j’ai lu les désastreux commentaires sur facebook… Dommage et
frustrant pour l’auteur qu’ils n’aient retenu que ce boute-feu d’une étude par
ailleurs excellente !
Effectivement, ça "sent fort" les règlement de comptes ! Dommage, nous n'étions pas habitués à ce genre de prestation et si vous le permettez Jacques,je pense qu'il n'était pas nécessaire que vous en fassiez l'écho.
RépondreSupprimerJe vous remercie d'avoir adressé votre commentaire, Sar Gloria : je me fais l'écho d'abord d'un article et de son contenu, comme je l'ai écris, "archéologique".
RépondreSupprimerIl est clair (avéré) que certains se sont servis... Cela ne les empêchent pas aujourd'hui, de déplorer ce qui est arrivé, s'achetant ainsi une "virginité" pour faire oublier le viol qu'ils ont eux-même commis !
RépondreSupprimerHalte au feu sur ce sujet : nous ne sommes pas sur un forum ou sur facebook ! je préviens donc gentiment que je bloquerai tout les commentaires qui ne soit pas orienté uniquement sur l'article. Surtout et d'abord lorsqu'ils me parviennent sous anonymat, j'ai déjà assez à faire à me dépêtrer avec ceux qui utilisent plusieurs pseudonymes sous une même identité.
RépondreSupprimerJ'invite une nouvelle fois à laisser de coté ce boute-feu et de disserter de l'essentiel : les récentes découvertes et leur intéret. D'avance, merci à tou(te)s !
Tout-à-fait d'accord avec vous, Jacques. Le plus intéressant, ce sont les découvertes de ces documents et les développements apportés par Dominique Clairembault dont nous reconnaissons tous la compétence et le sérieux.
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