mardi 31 mars 2015

J'ai lu pour vous : Les Templiers, recherches d'authenticité, par George Kiess





Volumineux, plus de 500 pages… J’ai demandé l’aide d’un ami pour nous partager la recension de ce livre entièrement consacré à la « recherche d’authenticité » sur l’Ordre des Templiers, ces « pauvres  frères de la Milice du Temple de Salomon ». J’aurais du, probablement, être plus attentif quant à mon choix !
« Mais, mais… bredouillait-il au téléphone, mais c’est de l’antipapisme pur  et dur » ! Ce à quoi je lui ai rétorqué :
- Ah ! Tu as donc bien lu, formidable non ?
- Comment cela ?
- Eh bien, je trouve assez courageux qu’un chrétien  s’écarte ainsi de la légende romanesque officielle et nous instruise de la véritable histoire des croisades, des motivations qui ont engagés rois et souverains pontifes dans ces cruelles conquêtes bien peu catholiques au demeurant. Moi, chrétien du 21°siècle,  je n’y vois rien de choquant ni de blasphématoire !
- Voyons ! C’est tout-de-même un réquisitoire implacable contre…
- Contre qui, contre quoi ? l’ai-je interrompu, agacé. Tu ne me feras jamais admettre que Jésus aurait cautionné pareille entreprise, jamais !
- Pourtant Saint-Augustin l’a affirmé, au nom de Dieu !
- Fadaises de théologiens d’alors, s’appuyant sur lui pour donner un permis de tuer et de massacrer, mais… sais-tu qu’il était mort depuis longtemps » ?

Nous en sommes restés là !

Sceau d'Evrard de Barres, 3° Grand-Maître,
sceau Templier le plus ancien connu à ce jour

Oui chers lecteurs, vous allez découvrir un livre d’histoire (bien que son auteur se dédise d’être historien), qui laisse de coté les arrangements, les récits officiels conforme à ce que nous appelons aujourd’hui le « politiquement correct », les babioles d’un pseudo-ésotérisme de circonstance et de récupération.

Oui chers lecteurs, vous allez lire un livre d’histoire qui n’a pas été élaboré pour défendre un thèse, un parti, une cause,  mais qui, tel que devrait le faire un journaliste ou un correspondant de guerre, nous mets au cœur des forces en présences, d’armées en campagne commettant comme toutes des crimes, des viols, des pillages. Mais aussi des ambitions politiques et économiques, des raisons d'état qui brisent et étouffent. Nulle stigmatisation pourtant, on y parle moins de païens et de chiens d’infidèles que d’hommes endoctrinés, mais de chrétiens et de mahométans (aujourd’hui « musulmans », ne redoutant pas de les assimiler aux malheurs engendrés par les islamistes). Chez les chrétiens également, vous allez découvrir des factions, des camps, les uns massacrant allégrement les autres, au nom du même Dieu.

Plus tard, s’établit l’Ordre, communément dit des Templiers.


 
Sceau du 15° Grand Maître Pierre de Montaigu


Extraits du quatrième de couverture :


Les anthophages de la première croisade (pas de Templiers).
1099. Les croisés prennent Jérusalem, un épouvantable massacre, à la fois inutile et à jamais impardonnable.
Deux ou trois décennies plus tard, certains croisés prononcent le vœu de ne plus retourner en Occident. Ils deviendront  guerriers ou moines. Plus tard, on les appellera les pauvres  frères de la Milice du Temple de Salomon.
Les Guerriers : le champenois Hugues Pagani, charismatique et décideur. Il sera ambassadeur en Europe de l’Ouest pour la cause palestinienne, pour le roi de Jérusalem qui a un besoin impératif de soldats afin de maintenir ses conquêtes.
Les Moines : des « chercheurs », savants polyglottes, érudits, intelligents, des scientifiques tournées vers les origines des connaissances et la découverte des religions… La leur entre autres.
Les Katholikos de Rome : religion ou parti politique ? Pertinente question !

Présentation par Kris Darquis et Johan Netchacovitch  : 


 « Après de longues années de recherches historiques et de vérifications, George KIESS nous relate l'histoire de l'Ordre du Temple et de ses activités en Terre sainte, loin des idées reçues et images d'Epinal véhiculées par les livres et autres films. Comme à son habitude, il s'en tient aux faits au risque parfois de déplaire à certains nostalgiques romantiques des chevaliers aux Blancs Manteaux. Beaucoup vont s'instruire, d'autres seront bousculés dans leurs certitudes. Ce pavé de 540 pages est du "lourd" au sens propre comme au figuré, incontournable pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des Templiers » !    
        
L’auteur : 

George H. Kiess, que j’ai connu aux temps heureux du C.E.R.T., Cercle d’Études et de Recherches Templières. Historien-autodidacte, une qualité qui personnellement me plait mais qui généralement fait grincer des dents les « ténors-universitaires ». Un chercheur passionné,  (mais pas à l’excès) donc passionnant. Plus (beaucoup plus) d’un quart de siècle consacré à la recherche méthodologique et rigoureuse, à fouiller les bibliothèques, archives  privées, etc. Il a connu le succès sans gloire, mais aussi  le dénigrement et la bêtise quasi-intégriste de quelques-uns. Il s’est fait, avec bonheur des amis, mais aussi quelques ennemis, ce qui ne va pas manquer en ce qui me concerne pour  avoir porté haut  et sans crainte ce brillant ouvrage : comme moi, il « s’en fout » ! Passe la médiocrité ou la partialité des détracteurs, retenons le savoir-faire et la liberté de dire, d’écrire, mais surtout, de faire savoir quelques-soient les bornes et les limites du convenable admis, car bienséant. Certes, cela va déranger certains, mais ravir un grand nombre

Un livre d’histoire, donc, puissant authentique, écrit avec un savoir encyclopédique, complété par une annexe bibliographique. Tout juste regretterons-nous l’absence d’un index par noms, ainsi qu’une table de chapitres.

Alors, décor posé, il est temps d’ouvrir la première page…

LES TEMPLIERS, Recherches d’authenticité, George Kiess, auto-éditeur, Pinouse, 2014, 540 pages.

En vente chez l'auteur : G. Kiess, Brd, 11260 Pinouse.

mercredi 25 mars 2015

Série : Grandes figures passées, Jules Boucher






Jules Boucher (1902/1955)
« Consultes le Boucher ! » C’est ainsi (ou à peu près) que l’on répond aux interrogations sur la symbolique, de la même façon que l’on dit « Consultes le Larousse ». Tout au moins pour une partie des consultants, car d'autres, aussi nombreux en contestent la valeur.
"Personnage complexe et controversé" mais franc-maçon exemplaire et discret (l’on pourra toujours me dire que c’est normal) il nous a laissé cette œuvre sur lequel Michel Dumesnil de Gramont, Grand Maître de la Grande Loge de France à écrit : « J’ai pu juger les précieux services que ce travail si complet peut rendre aux Maçons vraiment soucieux de connaître les traditions de notre Ordre et sa structure symbolique ».D'autres le qualifiertont de "très mauvais compendium".

Qui-est-il ?


Jules Boucher est né le 28 février 1902 et dès son entrée dans la vie professionnelle, chimiste à la société Poulenc, il travaille avec Gaston Sauvage, mais aussi Louise Barbe, modèle du peintre Jean-Julien Champagne à qui elle le présente. Jules Boucher disciple de Fulcanelli ? Assurément si l’on sait que le facétieux artiste se fit passer pour le Maître et qu’il eut même le culot de lui dédicacer Le Mystère des cathédrales !* Dupé ou conciliant ? Jules Boucher n’en sera pas moins un ami fidèle jusqu’à sa disparition. Champagne lui dessine plusieurs Ex-libris, au symbolisme très accentué. Bien évidemment, cette relation eut des répercussions et garde encore aujourd’hui un parfum disons, pour le moins, sulfureux ! C’est l’épisode de la Confrérie du Grand-Lunaire, où notre infortuné officiait sous le peudo d’ Herjus le Bouc…


A la mort de Champagne, en 1932, Jules Boucher se dessille mais conservera sa vie durant, un attrait prononcé pour la magie.


Arrive la seconde guerre mondiale et son engagement dans la franc-maçonnerie, alors clandestine. En 1943, il avait reçu la lumière à la Loge Alexandrie d’Egypte tenue par Robert Ambelain. En novembre de la même année**, il est initié à la Loge L’Arche d’Alliance de la Grande Loge de France, à l’Orient de Paris, puis fréquentera la Loge Amitiés Internationales, le Chapitre Chéops, et celui d’Orphée
Grand Secrétaire de l'Ordre Martiniste Traditionnel sous la maîtrise d'Augustin Chaboseau et n'accordant pas sa confiance au successeur, son fils Jean (mésentente liée à l'affaire Jeanne Canudo) Jules Boucher crée en 1948 l’Ordre Martiniste Rectifié (avec un rituel d’initiation groupé, c’est-à-dire les trois grades en une seule fois). L’historien Serge Caillet nous dit « qu’ils se propose de revenir au martinisme originel de Papus. Mais son ordre s’éteindra avant même d’être véritablement constitué ».


Bien vite, Jules Boucher rentre dans le rang, publie de nombreux articles sous pseudonymes (Léo Robert, Hugues Colbert, Jullius Bellifer ou Hacerbo, Onésime Chagorne) dont le fameux Du martinisme et des ordres martinistes, dans le numéro de Septembre-Octobre 1950 de la revue Le Symbolisme.

En voici un très court extrait :

La Vérité éclate dans chaque phénomène de l'Univers. La Connaissance intime et profonde est accessible à chacun s'il sait méditer et comprendre. Tel est l'exorde de Louis-Claude de Saint-Martin, dans « Le Tableau Naturel ». […]
Saint-Martin distingue deux natures en l'homme : l'être sensible et l'être intellectuel. Le premier se manifeste dans l'impulsion des sens et le second dans la délibération de l'esprit. La Pensée créatrice est supérieure et antérieure à l'objet créé par l'homme, qui « pense sa machine avant de machiner sa pensée ».
Mais de quoi ou de qui l'homme tient-il sa faculté de penser ? De quoi ou de qui tient-il son être physique ? Il est impossible de penser que le « hasard » seul ait pu produire le monde. Devant une machine quelconque construite par l'homme peut-on espérer connaître l'inventeur, son être physique d'abord, ses facultés spirituelles ensuite, en examinant la machine ? Et pourtant les matérialistes en scrutant le monde constatent que la machine est faite pour fonctionner, ils examinent attentivement tout le mécanisme, ils s'émerveillent du jeu exact et précis de tous les organes et s'étonnent quand on admet un possible « inventeur » hors de la machine !
Nos découvertes, dans tous les domaines, ne font que rendre manifeste le rapport qui existe entre notre propre lumière et les choses. Cette dépendance de l'homme par rapport aux choses sensibles lui donne l'idée d'une force et d'une sagesse suprême et unique. Toutes les doctrines philosophiques et religieuses tendent vers l'Unité.
Le Martinisme est tout entier la doctrine de l'Unité. Nulle religion, nulle philosophie ne respecte autant l'individualisme de ceux qui s'y sont rallié que le Martinisme. Cette doctrine élève l'homme spirituellement et « intérieurement », c'est pourquoi elle est véritablement ésotérique.
Et plusieurs livres dont :
- Manuel de magie pratique (1941 et 1953),
- La symbolique maçonnique (1948).

Sans jamais faire de bruit, Jules Boucher poursuit sa quête, fréquente les cercles*** de Robert Ambelain. Mais depuis 1951 il souffre de troubles cardiaques. Son activité se suspend, ne reprendra jamais : à cinquante-cinq ans, il passe à l’Orient éternel le 9 juin 1955 à Paris, des suites d’un infarctus.


NOTES :
* Cela ne l''empêchera pas de récidiver avec Schwaller de Lubicz !
** La date avancée, novembre 1943, est reprise par la plupart des biographies, mais... l'erreur originelle faisant boule de neige, qui sait ! Serge Caillet la conteste, qui place l'évènement après la guerre.
*** L’Association pour la Rénovation de l'Occultisme Traditionnel, l’A.R.O.T, une résurgence de Robert Ambelain. C’est d’ailleurs probablement au siège de la revue « Votre Bonheur», hebdomadaire occultiste de grande diffusion d’avant guerre dirigé par Maryse CHOISY, que les deux amis firent connaissance.


illustrations : archejulienchampagne









lundi 23 mars 2015

J'ai lu pour vous : La Butte de Djémé, de Louis Caillaud




Je suis heureux de présenter aujourd'hui le dernier roman d'un ami très cher, Louis Caillaud, qui nous entraine une fois encore sur les Terres noires des pharaons, Khemet, l'actuelle Égypte.

Véritable roman initiatique, empreint comme il se doit d'une haute spiritualité, qui nous entraîne dans le monde des dieux où l'invisible se manifeste aux hommes.

Mettons nos pas dans ceux d'Ouserkâ qui n'en doutons pas, a tenu habilement la main de l'auteur (à moins que... pour les tenants du réincarnasionisme...) 

 source illustration :    http://ancienegypte.fr/

Présentation par l'éditeur :

1182 avant J-C, Ramsès III monte sur le trône d’Égypte. C'est au cours de son règne qu'il fait édifier le temple de Meddineh-Abou, sur le lieu appelé « a butte de Djemé » où, selon la légende, le dieu Amont-Rê apparut au premier jour du monde.
Ouserkâ, un scribe royal, se voit confier la charge de transcrire les textes sacrés dans la « demeure d'éternité » de Ramsès III. Mais son cœur est troublé car il se sent attiré par la religion du dieu unique, Aton, désormais interdite. Sa rencontre avec la belle Raïa, disciple d'Aton, accusée d'hérésie, va bouleverser sa vie. Pour sauver la jeune femme, il devra affronter les intrigues de la cour. La tâche sera d'autant plus difficile qu'au même moment, la reine Thyi et son fils Pantaour fomentent une conspiration pour assassiner le pharaon


Louis Caillaud est un pionnier de l'A.m.o.r.c. ayant adhéré en... 1952 ! Conférencier, auteur, égyptologue mais aussi entomologue, il est membre de la Société Française d'Égyptologie, de l'Association pour la sauvegarde du Ramesseum, de l'Association d'Égyptologie Imhotep, et de la section Égyptologie de l'Université Rose-Croix Internationale.





LA BUTTE DE DJÉMÉ, Louis Caillaud, Le Tremblay, Diffusion Rosicrucienne, 2015, 225 p.

Très bientôt en vente dans les bonnes librairies et chez l'éditeur : ICI 

samedi 21 mars 2015

Convent national de la GRANDE LOGE ORIENTALE REGULIERE DE FRANCE (Ex GLERDF)




Par communiqué, la Grande Loge Égyptienne Régulière de France nous fait part de son Convent national, refondateur et novateur C'est la première fois, à notre connaissance que cet événement est rapporté publiquement. Saluons le désir de transparence de cette obédience qui re-prend force et vigueur, adoptant désormais le nom de  Grande Loge Orientale Régulière de France

LE T.I.F. Richard Marty, Souverain Grand Maître de la Grande Loge Orientale Régulière de France

Le Convent s’est tenu les samedi 14 et dimanche 15 mars 2015 à Saint-Germain-en-Laye, en présence d’une bonne quarantaine de délégués venus des différents Orients de l’Hexagone, de la Réunion, de Macédoine et du Congo. Présidé par le Très Illustre Grand Maître Richard Marty, le premier jour au matin a été marqué d’emblée par un événement capital, à savoir le remplacement dans le vocable de l’obédience du terme « Egyptienne » par « Orientale ». Adopté à l’unanimité, le nouveau nom est donc : « Grande Loge Orientale Régulière de France ». De même, les délégués de plusieurs loges ont émis le vœu de transformer le nom de leur atelier afin de faire table rase d’un passé honni. C’est ainsi que prenant un nouvel essor sur des bases purement initiatiques et fraternelles débarrassées de tous bruits de métaux, la Respectable Loge « Alexandrie d’Egypte » est-elle devenue la Respectable Loge « Sur les pas d’Isis », le Collège de Perfection « Les Anciens Devoirs » a-t-il adopté le nom de « Lumière d’Egypte » et le Chapitre « Nicolas et Pernelle Flamel » s’appelle-t-il à présent « Christian Rosenkreutz ». La constitution et les statuts de l’Association civile selon la loi de 1901 de la nouvelle entité ont été adoptés à l’unanimité, puis les membres du Bureau ont été élus de même.
Dans l’après-midi, dévolue à la partie rituelle du Convent, la Loge Magistrale Constant Chevillon ouvrit ses travaux sous la présidence du Substitut Grand Maître, le Très Illustre Frère Albert Claudon. Les Grands Officier Nationaux une fois élus, les Grands Maîtres Territoriaux de la Macédoine et du Congo, respectivement la Très Respectable Sœur Snezana Zecevic et le Très Respectable Frère Gabriel Ondoda, furent solennellement installés après leur prestation de serment. Très classiquement, fut ensuite faite la lecture du rapport administratif puis celle du rapport financier et quitus en fut donné à l’unanimité. 
Sur le plan des relations avec les autres obédiences, il fut rappelé l’avancée décisive que représente pour l’unité morale des Rites Egyptiens la signature en octobre 2014, au Convent de la Grande Loge Unie de Memphis-Misraïm, de la Charte d’éthique et de bonne conduite des Obédiences de Memphis-Misraïm par le Très Respectable Frère Bes.:, Grand Maître de cette obédience, et par le Très Illustre Frère Richard Marty, Grand Maître de la Grande Loge Egyptienne Régulière de France. Ce document fut à son tour signé en janvier 2015 par le Très Respectable Frère Michel de Boulais, Grand Maître de la Grande Loge Française de Misraïm, et d’autres s’apprêtent à en faire autant. Par ailleurs, grâce à l’activité inlassable du Très Illustre Frère Jean-Pierre Marty, qui parle couramment l’Italien, des traités d’amitié ont été signés l’année passée avec nombre d’obédiences italiennes, dont le puissant Grand Orient d’Italie fort de ses 6 000 membres.
Les Chartes de constitution furent remises aux ateliers, et la Commission de révision des Constitutions et Règlements généraux fut mise en place sou la présidence du Grand Orateur National le Très Illustre Frère Thierry Legall. Après une communication du Président du Souverain Sanctuaire International, le Très Illustre F.: A.:P.:, la parole circula parmi les représentants des ateliers. Enfin, le Très Illustre Frère Richard Marty, Souverain Grand Maître de la Grande Loge Orientale Régulière de France, délivra un message avant la clôture rituelle de la Loge Magistrale Constant Chevillon. La journée se termina aux accents d’une vibrante Marseillaise dont les paroles furent reprises en chœur par l’assemblée.

Si le samedi 14 mars avait été fertile en décisions administratives porteuses d’avenir, le lendemain – dimanche 15 – fut rempli de pure émotion spirituelle. En effet, au cours de cette journée, se succédèrent quatre cérémonies initiatiques. D’abord, le Collège de Perfection « Lumière d’Egypte » procéda à la réception au 4e degré du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm de six Frères et d’une Sœur.Puis le Chapitre « Christian Rosenkreutz » reçut au 18e degré deux Frères et une Sœur. Enfin, l’Aréopage « Jacques de Molay » admit au 30e degré un Frère et une Sœur, avant de conférer le 33e degré à une Sœur. 
 Au total, chaque participant emporta avec lui le souvenir heureux de ces journées chaleureuses de fraternité qui avaient été soigneusement organisées dans leur aspect matériel par le Grand Secrétaire National, le Très Respectable Frère Eric Ancely et toute une équipe de Sœurs et de Frères dévoués. On retiendra, entre autres, les succulents repas pris sur place, la poudre fulminante que notre Frère Gjorgjy produit lui-même en Macédoine et dont il avait apporté une barrique, les conversations cordiales au gré des pauses avec des Frères et Sœurs souvent venus de loin, de ce continent africain, par exemple, d’où sont précisément issus les Rites Egyptiens. Mais tout cela est de l’ordre de l’intime et restera gravé comme autant de merveilleux souvenirs dans les mémoires et dans les cœurs. Sur le plan externe et visible, un proverbe dit que l’on juge l’arbre à ses fruits. Alors, faisons preuve d’un peu de patience et attendons sereinement de voir quels fruits portera la Grande Loge Orientale Régulière de France à la suite de ce Convent refondateur et rénovateur. Un trait définitif a été tiré les 14 et 15 mars sur des errements individuels passés, qui ont d’ailleurs été sanctionnés à proportion des fautes commises. En conséquence de quoi, la G.L.O.R.F. a résolument décidé d’inscrire son action dans le respect scrupuleux des pratiques traditionnelles de la Franc-Maçonnerie universelle et la fidélité aux idéaux de Memphis-Misraïm.

 
Michel JARRIGE


 La Grand Maître de la Grande Loge territoriale de Macédoine
 et le Souverain Grand Maître de la GLORF
 





Le site de la G.L.O.R.F., c'est : ICI

jeudi 19 mars 2015

Il n'y aura pas de numéro 6 des Cahiers de l'Ailleurs !


La barre à zéro, terminé pour les machines ! 



C'est fini, après deux ans de réel bonheur, LES CAHIERS DE L'AILLEURS disparaissent ! Dans un laconique communiqué de deux lignes sur son blog, Dominique Dubois nous fait part de sa décision  et nul  ne saurait la lui reprocher.

Nous le remercions d’avoir entrepris cette gageure, pour les risques qu'il a pris, publiant  avec générosité d'illustres inconnus mêlés à des signatures  remarquables. Outre Les Cahiers de l'ailleurs, faisons souvenir qu'il fut cofondateur de la revue Le nouvel Aeon, puis en 2008 le fondateur de Historia Occultae,   Gageons qu'il n'en restera pas là  !

La vie est dure pour les (petits et grands) éditeurs, particulièrement en province et à moins de titrer du nom d'un journal satirique qui ne respecte plus grand chose, les subventions de l'état vont ailleurs (ou  nulle part).

Les 5 numéros qui deviendront n'en doutons pas des collectors, sont toujours en vente jusqu'à épuisement du stock et nous ne pouvons que vous encourager à vous les procurer d'urgence.


Les Cahiers de l’ailleurs, c'est : ICI


mercredi 18 mars 2015

La Chaîne d’Union, 150 ans d’études maçonniques



Conférence du Vendredi 20 mars 2015
 à 19h00 Grand Orient de France,Temple Groussier  16 rue Cadet – 75009 Paris 

Intervenants: Yvon Gérault – historien, André Combes, historien…René Le Moal, Bruno Pinchard, Thomas Forwe et Patrick Vidal 
Inscription obligatoire sur >> https://reservation.godf.org


mercredi 11 mars 2015

Fragments de sagesse rosicrucienne : Apprendre à simplifier sa vie.




Cette nouvelle rubrique Fragments de sagesse rosicrucienne, propose des textes qui circulent peu dans le grand public, sans être pour autant puisés dans le corpus d’un enseignement secret et réservés aux seuls initiés. Sans céder trop facilement à l’orientalisme ambiant, ces libelles sont immédiatement recevables et applicables au plus grand nombre, dés l’instant où l’homme ouvre son cœur, et se met en position d’écoute. Ainsi, nous espérons apporter modestement notre pierre pour nous élever dans le monde spirituel et accéder à sa lumière.
Simplifier sa vie, pratiquer le détachement, être sobre dans ses besoins, évite beaucoup d’épreuves, de problèmes, de difficultés.


Face à l’épreuve, le fait de prendre du recul, de relativiser l’événement en sachant que « cela aussi passera », permet de mieux transmuter et transcender les difficultés de l’existence.

Le lâcher-prise […] est d’une grande valeur, car la non-action, la non-résistance […] est également une clé de la maîtrise  Il va de soir que la non-action n’a rien à voir avec l’inaction. Il s’agit au contraire d’un alignement de notre volonté sur la Volonté suprême, d’une harmonisation consciente avec les forces universelles afin de participer pleinement au plan divin. Chacun sait que pour échapper à un tourbillon, il vaut mieux se laisser emporter que de résister. En d’autres termes, l’Initié, contrairement à « l’homme du torrent », apprend à utiliser les courants du grand fleuve de l’existence. Ainsi, pour un nageur expérimenté, il peut apprendre à se diriger au mieux de ses possibilités. Naturellement, la confiance, le fait d’être positif et de prendre conscience de ses aspects positifs que recèlent toutes les épreuves, aussi difficiles soient-elles, est une source d’harmonie et de sérénité.

L’humour est également une aide précieuse parce que, comme l’affirme la sagesse populaire, si nous devons faire les choses sérieusement, nous ne devons pas nous prendre au sérieux. Recourir à l’humour, c’est donc associer la sagesse à la joie, l’humeur à l’amour.

[…] La maîtrise est un état de pure harmonie. En sachant s’adapter, l’Initié manifeste sa connaissance des lois qui interagissent constamment en lui et autour de lui. L’écoute intérieure favorise la pacification des émotions, le contrôle des pensées, et permet ainsi de transcender les évènements  tout en poursuivant notre quête de vérité. Assurément, l’homme est l’artisan de son devenir et de sa propre transformation.
[…] L’un des secrets du bonheur consiste à simplifier son existence. Trop souvent, l’homme se crée de nombreuses obligations matérielles et superficielles qui conduisent à un véritable gaspillage d’énergie. Alors, le champ de sa conscience se réduit uniquement au monde des phénomènes et de l’illusion, dans l’ignorance de l’âme et de ses besoins. […] Simplifier sa vie est une condition nécessaire à la transformation, à la transmutation de notre être pour opérer dignement au Grand Œuvre alchimique de l’âme-personnalité. […] Simplifier sa vie signifie adopter un nouveau mode de voir les êtres et les choses, devenir un spectateur impartial de sa propre vie et enfin, écouter la voix de sa conscience, le Maître intérieur, qui est le meilleur conseiller dont nous puissions disposer.
[…] « Carpe Diem », faisons de chaque jour qui passe une opportunité de grandir dans la connaissance, dans la compréhension et dans l’amour-sagesse.
L’homme est un voyageur de passage sur notre petite planète, au sein de l’immensité des mondes […] chacun doit interpréter sa propre partition, jouer le rôle lié à sa vie.
Simplifier sa vie implique donc également d’être ouvert à toutes les opportunités, en cultivant le don de soir dans l’Amour et la Vérité.
Auteur anonyme.

dimanche 8 mars 2015

J'ai lu pour vous : Regards sur les Temples de la Franc-Maçonnerie, de Camille Savoire




De fait, j'ai relu pour avoir le bonheur de posséder l'édition de 1935, devenue introuvable et réédité à l'initiative de Jean-Marc Vivenza qui la précède d'une longue préface, dans un style que je ne lui connaissais pas, forme « reporter ». En 90 pages, il nous livre une biographie fort complète de Camille Savoire, de son œuvre. Bien documenté, nous y trouvons quelques inédits (ou tellement confidentiels qu'on peut les considérer comme tels), n'esquivant pas l'affaire Alpha Galates du sombre et pitoyable Pierre Plantard ! Un certain courage aussi pour mettre en lumière ce que nombre de fidèles admirateurs de Robert Amadou (au nombre desquels je me compte) prennent soin d'occulter, sa participation au journal Vaincre. Je rappelle simplement qu'il était très jeune à cette époque et qu'en la circonstance, bien nombreux les morveux qui devraient se moucher dans l'urgence !

De même, rappel intéressant de la réception d'Harvey Spencer Lewis, Imperator de l'A.M.O.R.C., lors d'une tenue du Grand Collège des Rite, que d'aucuns font effort d'oublier... Il est vrai que deux ans plus tard, en 1928, Savoire souhaite s’investir (ou investir ?) dans l’implantation de l’A.M.O.R.C. en France et en fait la demande écrite le 12 juillet. Mais Lewis, méfiant ne donnera pas suite, ne désirant pas « être dans le giron de la franc-maçonnerie française ». 

 Source : archives Amorc, extrait de l'ouvrage de Christian Rebisse *


Note de présentation par l'auteur :


Camille Savoire (1869-1951), trop peu connu de nos contemporains, y compris de ceux qui s’intéressent aux questions touchant au monde de l’initiation, joua pourtant un rôle essentiel, pour ne pas dire fondamental et déterminant, dans l’histoire de la franc-maçonnerie française du XXe siècle.
L’occasion de la réédition de son ouvrage : « Regards sur les Temples de la Franc-maçonnerie », publié en septembre 1935 aux éditions initiatiques, depuis fort longtemps introuvable, nous donne, dans une Préface étendue enrichie de documents inédits, de porter un éclairage approfondi plus que mérité, et sans aucun doute fort utile, sur la personnalité de celui dont on mesure difficilement l’extraordinaire étendue de l’action, et surtout, la nature et la portée exacte de cette dernière

En effet, Grand Commandeur du Grand Collège des Rites du Grand Orient de France, de 1923 à 1935, Camille Savoire, de par ses liens avec le Grand Prieuré Indépendant d’Helvétie, va être à l’origine du réveil du Régime écossais rectifié en France, en mars 1935, ce qui représente une initiative d’une portée historique considérable. Mais bien des aspects de son cheminement initiatique étaient jusqu’à présent totalement ignorés, montrant un intérêt pour le magnétisme, le Martinisme, l’Ordre des élus coëns, la Rose-Croix, ceci sans oublier ses rapports avec certains milieux situés au croisement de l’ésotérisme et de la politique, dont l’Ordre de chevalerie de « l’Alpha Galates » lors de la période de l’occupation.
On découvre donc, en Camille Savoire, un homme d’une prodigieuse richesse, en constante recherche, qui n’hésita pas à entrer en dialogue avec des prêtres et des religieux, demeurant fidèle à sa devise : « Per Caritem Scientam et Rationem ! Pro Patria et humano genera », en ne poursuivant qu’un seul et unique but, l’ouverture de l’esprit au « véritable Sanctuaire de l’initiation ».



 SAVOIRE ,Camille, Regards sur les Temples de la Franc-Maçonnerie, préface de Jean Marc Vivenza, collection Archives et documents maçonniques, Hyères, La Pierre philosophale, 2015, 338 pages.

  
* : REBISSE, Christian, Rose-Croix, histoire et mystères, pages 331,332 et 333, Le Tremblay, Diffusion Traditionnelle, 2003, 448 p.


samedi 7 mars 2015

Un poème de Smaragdus, Prière d'une rose, dans la série "Vous avez la parole".

PRIÈRE D’UNE ROSE






Ô Seigneur lumineux de mon âme

Dont la seule présence efface les Ténèbres,



Toi qui de ton feu purifies les jardins

Et poudroies le matin de paillettes dorées,



Toi qui fais d’une rivière un diamant mélodieux ;

Qui réveilles la terre sans jamais la brusquer !



Vois mes pétales renaître dans leur splendeur rubis,

Écoute mon cœur qui s’ouvre à l’appel de l’Aurore.



De ma sœur, la Rosée, goûte donc la fraîcheur

Et cueille-moi encore sans crainte d’être piqué.

Respire toute la beauté dont tu sais me parer…



Et sois-en remercié !



Pour cet instant que dure la Grâce d’une Rose,

Ce baiser éphémère d’un Amour éternel.

Smaragdus

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jeudi 5 mars 2015

Le Livre de Jasher, par Xavier Cuvelier-Roy



On se souvient de l’an 800 comme celui du sacre de Charlemagne par le pape Léon III, mais l’on ignore le plus souvent qu’à la même époque, un compagnon de l’empereur, Acluin, Père-Abbé de Canterbury, fonda l’Université de Paris1.

Flaccus Albinus Alcyuinus2, grand érudit et voyageur infatigable, n’a pas manqué de faire son pèlerinage en Terre Sainte et au retour, traversant la Perse, il séjourna à Gazna où des circonstances particulières lui permit de redécouvrir un des livres sacrés qui constituent la bibliothèque universellement connue sous le nom de Bible.

Le Livre de Jasher3 (ou Livre du Juste)4 nous instruit de l’histoire du peuple hébreu, de l’origine (Les Patriarches) jusqu’à l’arrivée en Terre promise. Après Josué successeur de Moïse, le roi David en a chanté les louanges et l’on perd définitivement sa trace sous la captivité babylonienne jusqu’à l’invention d’Alcuin. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit absent des textes canoniques. Lui aussi est donc stigmatisé de l’appellation fallacieuse « d’Évangile apocryphe ».

Ceci explique probablement la raison pour laquelle il est retombé une seconde fois dans l’oubli jusqu’à ce qu’un aristocrate anglais n’en décèle une copie en 1721, authentifiée par le Comte Wickliffe qui considéra cet écrit comme « antérieur au Livre de Josué ». De succession en succession, le manuscrit fut enfin édité en 1829 en Angleterre, puis en 1934 aux Etats-Unis sous l’égide de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix.



Des applications modernes de certains passages du Livre de Jasher (entre autres) ont été faites par des universitaires américains, dotés de puissants ordinateurs et travaillant sur le fameux épisode du « soleil s’immobilisant » (voir Jos 10/12-14, ou encore Livre des Rois, 20/8-11).

Tolkien, l’auteur du Seigneurs des Anneaux, avoue s’être inspiré de quelques passages dans les années 1950.

Les Mormons semblent l’avoir adopté, mais aussi les Adventistes, et quelques chercheurs dont il est difficile d’établir le sérieux, comme Ellen White par exemple, qui y trouve matière pour appuyer sa thèse faisant de Noë l’instructeur d’Enoch, avant le déluge.

Ce texte, fort intéressant mérite d’être lu et médité, complétant le vide laissé par le Livre des Juges. La traduction française est particulièrement bien établie. Il contient, selon la formule du jour, des « scoops » par rapport au récit de Moïse, il confirme la doctrine de l’immortalité de l’âme. 

 
Le Livre de Jasher se découpe en 38 chapitres, que l’on peut regrouper sous deux modes, voire même deux époques. Le premier, jusqu’au chapitre 4 inclus, est purement narratif et relate brièvement l’histoire du peuple juif depuis la création jusqu’à la captivité en Egypte. Le second est un véritable reportage, puisqu’il raconte ce que Jasher lui-même à vu et entendu comme compagnon de Moïse qui le remarqua pour ses valeurs de rigueur, de piété et de probité. Rappelons que son nom est inspiré de ׳שד soit jasher, le juste.

Ce qui caractérise ce livre des autres apocryphes, ce n’est pas tant qu’il soit novateur dans la révélation, loin s’en faut, mais plutôt qu’il enjolive ou enrichit, et plus particulièrement les récits de Moïse. Encore faut-il resituer tout cela dans les mœurs de l’époque, car l’on découvre en la personne du patriarche un bien curieux dictateur :

Et le peuple parla à Aaron, disant "Moïse, qui, par son astuce, nous a amenés hors du pays d'Egypte, cherche maintenant à faire de lui-même notre Roi et notre Chef". (XVII – 16)

Belliqueux, meurtrier :

Et Moïse parlant aux Lévites, leur dit : "Ainsi par le Seigneur : Prenez les têtes de ceux qui ont péché et suspendez les devant la porte du Tabernacle du Seigneur, à la vue de toute l'assemblée. (XXV – 23)

Barbare et raciste 

Puis Moïse parlant aux enfants d'Israël dit "Ainsi parle le Seigneur : Vous tuerez toutes les femmes des nations, avec lesquelles vous vous êtes souillés, et les mâles nés d'elles, vous n'épargnerez pour vous-mêmes que la vierge qui n'a pas partagé la couche d'un homme". (XXV – 26)

Pilleur :

XIII- 3 "Debout ! Chassons-les du pays, afin que nous puissions en hériter ; car nous sommes montés hors du pays d'Egypte du pays de servitude, pour chasser les Gentils et prendre possession de leurs terres. (XIII- 3)
Un chef de guerre de son époque, ni pire ni meilleur.


Bien d’autres passages méritent notre attention de chercheurs, tels le récit de la traversée de la Mer Rouge, les interventions et la mort de Myriam, la montée au Sinaï, la rébellion de Coré, etc.

Je ne puis qu’exhorter à se procurer ce texte, dont j’indique ci-dessous une maigre et incomplète bibliographie, les choses s’aggravant par la suite, car à ma connaissance la dernière édition est épuisée ! Fort heureusement, offres nombreuses  sur internet.


 

Bibliographie :

- Édition anglaise de 1829, j’en ignore les références.

- The Book of Jasher, Salt Lake City, J. H. Parry & Co., 1887.

- Édition anglaise de 1934 réalisée aux Etats-unis par l’A.M.O.R.C.

- Le Livre de Jasher, Villeneuve Saint-Georges, Éditions Rosicruciennes, 1978, 182 p., réédité en 1983.






1 La seule édition française connue date de 1978, par les Éditions Rosicruciennes, à Villeneuve Saint-Georges, épuisée depuis la seconde réédition de 1983. Et non pas au XII° siècle, sous Philippe-Auguste comme il est faussement indiqué dans une célèbre encyclopédie-libre sur internet.

2 Les noms des personnalités s’énonçaient et s’écrivaient en latin à cette époque. Nous avons respecté la règle.

3 Jasher serait né à Gosen en Egypte, fils du général hébreu Caleb (car les juifs avaient déjà une organisation armée) et aurait été le « porte-verge » de Moïse et d’Aaron. A ce titre, il assista aux entrevues avec le Pharaon.

4 Le volume se présente sous la forme traditionnelle d’un rouleau de papier d’une épaisseur de 3 mm., d’une longueur de 2,74 m. sur une largeur de 0,82, conservé dans un coffret de bois orné de mosaïques. Est-il toujours à Gazna ?