mercredi 27 juin 2012

Le Rapporteur de la chambre des Echos vous informe


MOIS DE JUIN 2012


28.06.2012 :

  • Parution du numéro 2/2012 de la revue l'Initiation.





Cette revue qui nous est chère au coeur, reprends "du poil de la bête" depuis plusieurs numéros. Souhaitons que de nouveaux abonnements viennent soutenir l'action bénévole et courageuse de son rédacteur en chef, Yves-Fred Boisset qui ne ménage pas ses efforts pour la péréniser.


Au sommaire :
L'homme qui n'a pas de musique, par François Bertrand
- En quête d'un esprit de chevalerie II, par Jean-Albert Clergue
- Simorgh, l'allégorie de l'accomplissement par Teresa Battesti
La Cécité mentale, par Christine Tournier
- Les sept portes, par Lumiel
- Livres : signalons particulièrement la recension de deux ouvrages ici-même présentés à leur parution, Le Tuileur de Vuillaume et le Livre jaune numéro 2, qui fait l'historique de l'OMI, l'Ordre Martiniste Initiatique aux Éditions Maçonniques.


Abonnements, c'est : ICI
Les  Éditions Maçonniques, c'est : ICI


27.06.2012 :

  • Propos impertinents autour des rites maçonniques.


C'est le thème de la conférence qu'a tenu Pierre Mollier à l'occasion du Salon du Livre de Marseille 2012, organisé par la section "Provence" de l'Institut Maçonnique de France.


Pour visionner la conférence, cliquez : ICI


26.06.2012 :


  • Les rites maçonniques égyptiens



La dynamique section "Provence" de l'Institut Maçonnique de France à mis en ligne la conférence de Roger Dachez sur Les rites maçonniques égyptiens.


Pour visionner la vidéo, cliquer  : ICI




14.06.2012 :


Départ de Gilbert Schulsinger pour l'Orient éternel.




Grand Franc-maçon, s'il en est, assurément. La G.L.D.F. est en deuil.
Gémissons, gémissons, gémissons !


13.06.2012 :

  • J'ai rencontré pour vous Alain Marchiset, libraire à l'enseigne de l'Intersigne.


Source illustration : L'Intersigne


Président d'honneur du Syndicat national de la Librairie Ancienne & Moderne (SLAM), membre du Comité de la LILA (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne), membre de la Compagnie nationale des experts depuis 1992, il n'en a pas pour autant, pris une "grosse-tête" : S'il est un homme qui allie gentillesse avec compétence, c'est bien lui ! 

Pourquoi me suis-je intéressé plus particulièrement à lui ? Eh bien, parce qu'il représente l'archétype du bon libraire, autrefois consulté comme les médecins ou notaires de la Belle-époque. Nous en comptons - encore - en France quelques "exemplaires", mais observez le bien, observons les bien : ils sont en voie de disparition si...


Une pause pour se mettre en condition ? Allons-y :
Billet d'humeur ayant une (petite) relation avec le sujet précité :
 J'ai été heurté par "l'interview" il y a quelques jours, d'un professeur du Collège de France  qui se targuait d'être à la pointe du modernisme, pour offrir à ses étudiants la possibilité de travailler sur livres numériques, avec son "i-pod", que son institution était la première à disposer de tout un tas de plateformes : Dublin Core pour les métadonnées, RSS pour la syndication, protocole OAI pour le moissonnage des métadonnées, Digital Object Identifier (DOI), des Sudoc, WorldCat, EZB, Journal TOCs and so an, je n'ai pas tout retenu car dites avec un extraordinaire accent anglo-saxon... Mais les aficionados comprendront ! Sous le choc, j'étais vous le comprendrez, "explosé" !

STOP ! C'est insipide... Et surtout ne croyez pas que je suis un extraterrestre radical, contre tout progrès, ne vivant pas mon siècle,  gna-gna-gran ! 
Ouf, je me sens mieux !

Je reprends, donc. 

Je vais être un peu lyrique, pardonnez-moi : ils font partie du patrimoine national, ces bons libraires. Faut-il pour autant demander au (nouveau) ministre de la Culture de les classer monuments historiques, pour mieux les préserver (humour ! Il en faut un peu par ces temps de crise) ?

Je vais vous faire une confidence : il y a quelques années, je me suis fais "arnaquer" en achetant sur "internet". J'ai payé assez cher un manuscrit du 18° qui... ne vaut pas un clou. Je ne peux m'en prendre qu'à... moi, tandis que si j'avais eu affaire à un professionnel, j'aurais réalisé de sérieuses économies, que j'aurais vraisemblablement gardées pour acquérir un bon livre, édité en 1775 à Edimbourg par exemple, in-8 basane fauve, dos orné, bref une belle affaire car bien conseillé.

Bien évidemment que c'est plus cher que l'édition en livre de poche, je ne prétends pas le contraire, mais avez-vous déjà comparé un Château Canon 1947 à un litron dit de table acheté chez Rond-point ? Et puis même, une fois bue votre bouteille, où est parti l'investissement ? Car c'est une valeur sûre que ce genre de placement, croyez-m'en (c'est mon banquier, honorant mon chèque,  qui me l'a confirmé)!


poussez la porte d'une de ces librairies... Dès le seuil franchi (carillon de bienvenue), vous respirez la même odeur que dans la boutique d'un marchand de timbres anciens du quartier Drouot : une "ailleurs", une atmosphère très spéciale, ça fleure bon le cuir, la cire, le parquet ciré. Combien de fois me suis-je "payé le luxe" d'y satisfaire rien que pour admirer toutes ces étagères surchargées de volumes fauve et or... Faites une rencontre d'amour (avec un livre...), laissez-vous séduire !


Dernière minute :



SAINT-MARTIN (L.Cl. de) Le Ministère de l'homme-esprit, par le Philosophe Inconnu. Paris, imp. de Migneret, an XI-1802, in 8°, de XV-472pp., demi-basane brune époque à petits coins, dos lisse à filets dorés, p. de t. beige, qq. rousseurs et soulignures anciennes, note ancienne au dernier f. de garde. (cachet de bibliothèque, annulé)
EUR 1200.00 


Edition originale rarissime. C'est une des dernières oeuvres du Philosophe Inconnu, sans doute une des plus difficiles mais aussi une des plus rares. Saint-Martin considérait cette oeuvre comme ne pouvant être comprise que par ceux qui connaissaient ses ouvrages antérieurs. ¶ Caillet n°9778 - Pas dans Dorbon - Cat. Guaïta n°935 "Le plus rare de tous les ouvrages de Saint-Martin et que Matter dans son ouvrage sur lui déclare le chant du cygne du philosophe d'Amboise"

Pour l'acquérir, d'urgence, c'est bien évidemment : ICI


La Librairie l'Intersigne, c'est : ICI
L'entretien de Frederik Reitz avec Alain Marchiset, c'est : ICI
L'entretien de Barbara Werner avec Alain Marchiset, c'est : ICI


  • Le nouveau Kervela sort de presse






Après son remarquable L'EFFET MORIN paru en mai 2010 chez le même éditeur, André Kervella nous livre LE COMTE DE CLERMONT, Un singulier Grand-Maître.

Note de présentation :

Peut-on, en même temps, être ecclésiastique prêchant l’amour du prochain et général menant une armée au carnage des batailles ?

Peut-on briguer l’Académie française avec l’idée de ne jamais la fréquenter ?

Peut-on souhaiter l’égalité entre les hommes et se revendiquer d’une élite ?

Peut-on se vouloir fils des lumières et cultiver la pénombre des huis-clos ?

Certains hommes aiment le paradoxe, en font un style de vie. Ils sont rares. Rien ne dit que le comte de Clermont l’ait volontairement recherché. Ne s’est-il pas simplement laissé porter par sa nature, son milieu ?

Issu de sang royal, il vit dans un siècle où la fortune et la proximité du pouvoir confèrent une grande impunité et autorisent alors les outrances. Mais d’autres sont comme lui, de même naissance, de même lignage, et ils sont plus calmes, plus cohérents, du moins en apparence.

Un signe ne trompe pas. Jusqu’à présent, Clermont a rebuté tous les historiens. Pas un livre sur lui dans les bibliothèques, à l’exception d’une étude de Jules Cousin qui avoue modestement s’être limité à une « mosaïque biographique ». Même les francs-maçons, dont il fut le grand maître pendant vingt-huit années, de 1743 à 1771, hésitent à publier des notices conséquentes dans leurs dictionnaires ou encyclopédies.

Le personnage est embarrassant, voire encombrant. Dans la galerie des portraits, il occupe un espace qu’on voudrait libérer pour un autre. 

LE COMTE DE CLERMONTUn singulier Grand-Maître, d'André Kervella, Editions Ivoire-Clair, 340 pages, 22 €.


Les Éditions IVOIRE-CLAIR, c'est : ICI


  • Le numéro 1 des Cahiers du GREMME





Un ami et membre de la première heure de Réflexions sur trois points, Olivier Santamaria, coordonne les travaux du Groupe de Recherche et d'Etudes des Mouvements Maçonniques et Ésotériques, soit le GREMME, "groupe de recherche interdisciplinaire consacré à l'étude scientifique des courants maçonniques et ésotériques modernes et contemporains. Il fait partie du Centre Interdisciplinaire d'Etude des Religions et de la Laïcité (CIERL) de l'Université Libre de Bruxelles".



Ce chercheur du FNRS publie chez EME, en collaboration avec Anna Maria Vileno les textes de 5 conférences (entre autres) et divers articles de fonds.

Saluons cette très heureuse initiative, et souhaitons longue vie à cette nouvelle revue dans un paysage qui nous est bien connu : rose+croix, martinisme et franc-maçonnerie !

Les Éditions EME,  achat en ligne, c'est : ICI 
Le GREMME, c'est : ICI

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires offensants et dénigrants et ceux d'attaques ad nominen, non fraternels, ne seront pas publiés.