mardi 26 juin 2012

J'ai visité pour vous : L’ermitage de Notre-Dame de Lieu-Plaisant, à Saint-Guilhem du désert (Hérault).



Il faut traverser Saint-Guilhem le Désert, visiter l’abbaye, puis, au-delà de la vieille porte du château, s’engager sur le raidillon qui conduit à Notre-Dame de Lieu-Plaisant, c’est avec un peu d’imagination, se croire sur la route de Saint-Jacques de Compostelle (qu'il le faut pas confondre avec le GR 74, cirque de l'Infernet, chemin officiel des jacquaires) !


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Le raidillon. Source illustration : Jacques Courtois



Une bonne heure de grimpette en suivant les lacets du chemin, découvrir  à chaque détour qu’il y a encore un autre à franchir, là-bas au loin et se demander dans ce désert de pierres sèches "Où donc peut se nicher l’ermitage convoité" ? C’est effectivement un véritable parcours initiatique. On « avance en marchant », l’esprit encombré de scories au départ, puis, doucement, la pensée s’éclaircit pour mieux se concentrer sur le sens véritable de l’approche, réaliser que l’intérêt est moins touristique qu’il n’y parait !

Enfin, là, au bout de la dernière ligne droite, l’invraisemblable opération alchimique prend réalité : écrasé par une muraille de calcaire, au centre d’un vallon parsemé de  chênes-lièges rabougris, de touffes de romarin et de thym sauvages, un véritable oasis apparaît ! Nous voici arrivés.


                                              Source illustration : Jacques Courtois


L’oasis !

L’accès est protégé par une porte contigüe à une fontaine**, bienvenue pour le pèlerin.


                                          Source illustration : Jacques Courtois


 Une plate forme qui surplombe le potager nous conduit jusqu’aux bâtiments rénovés par la municipalité et une équipe de bénévoles, légitimement attachés à leur patrimoine.



Le terre-plein, la caverne est derrière le clocher.    
 Source illustration : Jacques Courtois


Source illustration : non identifiée, désolé !

Derrière le clocher, au pied de la falaise, on distingue nettement une caverne de grande dimension. En contournant la chapelle, on s'apercevra qu'elle protège une nappe d'eau très pure, transparente, repaire idéal d’une colonie de lézards verts. Malheureusement, l’entrée est close et l’on ne peut que flâner aux alentours, deviner le système d’irrigation qui partage jardin et verger, les vestiges d’une grange dont seuls des tronçons de colonnes émergent de la végétation.

Le Dernier ermite *… Œuvre d’un lutin farceur, d’un agent des Eaux & Forêts ?
Crédit photo : Jacques Courtois


Dernière minute :

*Depuis ma visite, un ermite (un vrai celui-là) s'est installé !
          ** De même, ce réduit a été transformé en oratoire depuis 1999 :


Crédit photo : p.prime



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