Billet d'humeur : Prendre des vessies pour des lanternes

Illustration : Wartmag

Je n’insulte pas François Koch, je ne me le permettrai pas, il croit bien faire son travail et c’est précisément sur ce point, seul, où je le critique, c’est mon droit. Et puis, cette citation est de lui ! (23.11.2010).

Car enfin, que penser d’un blog qui dés sa première intervention, le  5 mai 2010, démarre sur « un faux grossier maçonnique »… Piégé ? On pourrait l’admettre s’il n’y avait pas récurrence à outrance ! Dernière en date, la pitoyable pseudo lettre de Stifani à Nicolas Sarkozy… (30.11.2010).

Tous les blogs sérieux ont pris de la distance et quarante-huit-heures de recul avant de reprendre l’info pour… la dénoncer sans frais.

Mais je reconnais un habile savoir faire, encore qu'il lui est plus facile et moins risqué de tacler l’A.M.O.R.C. !

Je m’interroge donc : un journaliste se doit de valider ses informations en vérifiant ses sources, à moins… Oui, aviez-vous remarqué, en affichant sa liste d’archives, qu’à 95% et des poussières, il n’est question que du G.O.D.F. et de la G.N.L.F. ? N’allez pas imaginer que je suggère que François Koch roule pour l’une de ces obédiences, non, ce n’est pas sérieux, d’ailleurs il s’en défend : « Bauer annonce que je vais bientôt être initié au G.O.D.F., info ou intox ? » (5.11.2010). Vous avez bien lu, info ou intox, lui-même se pose la question ! Quoi de plus normal, on risque de s’égarer à force de répandre des rideaux de fumée !

Et je savoure le titre de la chronique de Jiri Pragman, Faut-il avoir peur d’Alain Bauer et de François Koch ? Voilà quelqu’un qui a de l’humour à propos !

Comme le ridicule ne peut plus tuer, je reprends les propos de F. Koch au sujet des (autres) blogs (que le sien) :

C'est étonnant, sur les blogs, les frères échangent comme s'ils étaient entre eux. Comme s'ils oubliaient que ces conversations sont accessibles à tous. Depuis quelques mois, au travers de cette crise de la GLNF, n'importe qui peut prendre connaissance des discussions internes entre frères. Avec leurs préoccupations, leurs querelles, leurs passions excessives, leur jargon, et, parfois, leur paranoïa, leur goût du pouvoir... Cette transparence pourrait transformer la maçonnerie.

M’enfin, comme s’exclamait Gaston Lagaffe, c’est pas possible ! 

La fonction Commentaires est fermée (voir Billet d'humeur du 05.12.2010).