samedi 27 février 2010

Billet d'humeur : valide mais irrégulier !


Dés l’instant où l’on se réfère ou l’on se réclame d’une filiation, les ennuis commencent !

Difficultés (ou échappements) à les justifier, contestation de chaque partie d’une scission ou d’un schisme, voire même usurpation unilatérale, et c’en est terminé de l’apparence tranquille qu’affichent nombre d’ordres, d’associations, de sociétés, etc.

Internet n’a pas arrangé les choses, qui précipite dans l’actualité et offre aux jeux du cirque ces conflits fratricides, dont aucun n’en sort épargné. Souvent, même, cela provoque une nouvelle scission ! Seul le monde profane qui observe en tire bénéfice et ne se prive pas de tirer le coup de grâce.

Pour ma part, je ne me suis jamais posé la question… Facile m’objecterez-vous, de se voiler la face, de vouloir ignorer ! Absolument pas, ayant dépassé depuis longtemps la majorité civile et atteint un degré de développement intellectuel acceptable, je n’ai jamais confondu le moule et l’épreuve, la coquille et son contenu. Que m’importe qu’il y a 50, 100, 150 ans voire même davantage, qu’untel se soit octroyé ceci-cela si je constate que la structure d’aujourd’hui, dans laquelle j’ai été accueilli, formé, initié et partagé avec mes semblables, me convient dès l’instant ou elle n’est ni sectarisée ni contraire aux bonnes mœurs et aux lois de mon pays.

L’impersonnalisation de la charge de Grand-Maître, Président, etc… devrait idéalement nous mettre à l’abri des egos surdimensionnés, des tentatives totalitaires, des captations ou prises d’intérêts personnels. Alors, là aussi, peut me chaud si X dérape (il faut bien évidemment, ne pas le laisser continuer) cela ne veut pas dire que l’organisation tout entière est subitement suspecte, pourrie jusqu’à l’os. « Ah vous savez, ces gens-là, attention ! Ils sont devenus infréquentables : à la conférence de Z, j’ai eu l’écho que X se laissait aller à faire ceci-cela, à initier Y et exclure W, alors qu’il tient sa patente de XX, lui-même ceci-cela ! »

Et voilà comment l’on jette le discrédit sur une organisation d’abord, sur un rite ensuite, quand ce n’est pas une obédience toute entière qui plonge pour une période plus ou moins longue dans l’opprobre, lâchée en pâture aux médias (non-spécialistes la plupart), aux historiens de chapelle, aux anti-tout-systématiques.

Alors, sur cette question, je préférai toujours le mythe à l’histoire, la filiation de désir à l’interminable liste remontant jusqu’à Jacques de Molay, Noé, et même Adam. Il y a, heureusement, quelques organisations qui ne s’en donnent aucune, qui reconnaissent la création nex nihilo, mais se réclament de vouloir travailler sous les auspices de, et c’est très bien ainsi. Mais cela plait-il pour autant aux détracteurs patentés ? Bien sur que non, « c’est suspect savez-vous ! C’est tout neuf, ça ne repose sur rien, ça va disparaître aussi vite que c’est venu… »

En attendant, (et ce n’est pas la seule) une de ces organisations qui n’est pas épargnée elle-aussi sur ses éléments fondateurs (mais il est vrai qu’elle à elle-même générée par certaines de ses prétentions, ses propres contempteurs) cette organisation disais-je vient de fêter son centenaire : en quoi quelques petits tripotages de cette époque peuvent invalider aujourd’hui l’estime, l’intérêt et la valeur qu’on lui reconnaît en ce début du 21° siècle ! En quoi un nouvel initié de janvier ou février 2010 est-il concerné par ce vice de forme, s’il faut appeler ces choses par leur nom ? En supposant même que cela soit vrai, ne pensez-vous pas qu’elle a acquis sa légitimité par son propre travail pour l’élévation de l’humanité ?

Si tout ceux qui se référent aux écritures saintes, à la Bible en particulier, devaient se mettre à douter parce qu’une fois adultes, ils ont réalisés qu’entre les fables, les paraboles, les allégories et aussi les symboles, il y avait une lecture très différente de ce qu’ils étaient littéralement  « gavés », eh bien, les églises, les temples, les synagogues seraient depuis longtemps désertes, transformées en musées, restaurants, magasins. Amen !

En annexe, voici un extrait de la lettre adressée par Robert Ambelain à René Chambellant le 2 novembre 1943. D’aucuns vont déjà prétendre que Robert Ambelain…ceci-cela. C’est qu’ils auront mal lu ce qui précède ou qu’ils sont de nouveaux adeptes de la secte des « Pires-sourds-qui-ne-veulent-pas-entendre ». Il ne s’agit pas ici, de faire l’apologie de l’irrégularité mais de confirmer qu’elle n’entache en rien la validité :

« Subordonner la validité initiatique à la régularité administrative, c’est commettre une erreur. […]
Martinez de Pasqually remettait en une seule séance les 3 premiers degrés symboliques et de nombreux Cohen, dont [Louis] Claude de Saint-Martin, reçurent apprentissage, compagnonnage et maîtrise en un seul jour. Martinez avait tort, mais par la suite on ne songea pas un instant à mettre en doute la régularité de cette maîtrise, quand Saint-Martin et les autres entrèrent à la Stricte Observance Templière… Quand le Grand-Orient de France, vers 1849, prit comme Grand-Maître le prince Murat, on remit à ce dernier les 33 grades en une journée : il y avait de quoi tuer l’homme le plus rassis du monde ! Mais par la suite, nul ne discuta la régularité de cette étrange façon de faire d’un profane, un souverain Grand-Commandeur. Lorsque le Maître Gaston Marin, vénérable des Livres Penseurs du Pecq fonda le rite mixte du Droit-Humain, il n’avait pas les hauts-grades. Un 33ème du Rite Ecossais les lui remit en quelques séances. C’était irrégulier, certes […] Mais le Droit Humain essaimé partout […] et nul ne nierait que le dit D.H. ne soit, maçonniquement parlant, une réalité. En, 1904, Teder a établi dans Hiram, l’irrégularité du Grand-Orient de France. Mais le Grand-Orient a passé outre, et nul ne conteste sa réalité maçonnique maintenant.[…] Et le fameux Suprême-conseil de Charlestown est nié par les historiens maçonniques, comme une assemblée réelle, mais le Rite Ecossais et ses trente-trois grades sont des réalités.

Donc, établissons la différence notoire entre : validité initiatique (qui ne peut, comme le Sacerdoce et l’Episcopat, ni s’augmenter ni se retirer : sacerdoce in aeternam) et régularité administrative, aux yeux de telle ou telle Obédience. […] La matière a rejoint la forme, pour parler comme les gens de la Sacrée Congrégation des Rites à Rome…







Illustration : http://images.google.fr

dimanche 21 février 2010

Photos rares : Harvey Spencer Lewis boudhiste ?


Boudhiste et boudeur...

Harvey-Spencer Lewis boudhiste ?

Voici des clichés pris en 1920, dans un temple bouddhiste aux Etats-Unis, où l’on voit Harvey-Spencer Lewis, tout jeune Imperator de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix A.M.O.R.C.

Pour ma part, je ne les avais jamais vues, et je pense pas qu'elles aient été publiées dans une revue quelconque, ou alors fort discrètement (Très certainement dans vieux numéro de Rosicrucian's-Digest). En ce centième anniversaire de la venue en France de H.S. Lewis et l'événement mondialement honoré, voici un petit complément fort attachant !

La source en est inconnue, la publication faite par wikicompany.org.


Ajout du 23 fèvrier 2010 : Amende honorable

Un aimable correspondant me fait remarquer, à juste titre, leur précédente et discrète publication sous l’égide d’un mystérieux Salon Rose-Croix, dont le conservateur semble être un ancien employé de l’A.M.O.R.C. au Rosicrucian-park à San-José, Californie…

Dont acte !

Nous avons parcouru ce musée virtuel pour le moins éclectique et parfois même d’un goût discutable.
MAIS ATTENTION, remarquez le s minuscule après rosicrucian ! Ne pas confondre avec le site officiel de la Grande-Loge pour les Etats-Unis de l'A.M.O.R.C.

Il en ressortirait que ce temple est situé à San Francisco et non à New-York ; ces clichés sont accompagnés d’un texte (traduction outils Google) que nous publions sous les plus grandes réserves et que nous supposons être une lettre d’accompagnement d’une liasse de documents qu’expédierait l’Imperator à un destinataire non identifié :

Dans une lettre écrite par H. Spencer Lewis et datée Juin 22, 1928 :
«Ci-joint sont des lettres adressées à VL Narasimham, directeur du monastère, et au Sri Swami Omkar, chef de Grand Prêtre du Monastère à Madras, en Inde. Ces lettres confirment l'ordination de H. Spencer Lewis, quand il fut nommé pasteur Sobhita Bhikku le 17 août 1920, dans la ville de San Francisco, en Californie, par l'évêque Maziniananda, et le Conseiller japonais Uchita, en présence de nombreux prêtres et les membres de RC dans le temple bouddhiste. Une photographie a été prise de la cérémonie et d'un document signé par tous les fonctionnaires est également dans nos dossiers. Notez que la première lettre ci-joint rend H. Spencer Lewis, évêque et représentant des États-Unis du monastère indien. La seconde lettre indique clairement (où a souligné en rouge) que l'AMORC est le vrai nom de l'organisation en Inde. "

Cette affaire semble bien confuse, souhaitons qu’une réaction de la Grande-Loge de l’A.M.O.R.C viennent éclairer la curiosité des chercheurs avides d’authentique et de d'information validée.

vendredi 19 février 2010

Série : Grandes figures du passé, François Jollivet-Castelot








François Jollivet-Castelot, 1874-1937





Né à Douai le 18 juillet 1874, dans un milieu aisé, très bourgeois et d’origine…bretonne, François Jollivet-Castelot est classé dans ce cercle spécifique qu’il est convenu d’appeler « Les Occultistes de la Belle Époque ». En fait, de par ses positions modernistes et sa pratique d’une alchimie contestée, il s’en démarque sensiblement et fera preuve toute sa vie d’un grand individualisme, d’une certaine ambigüité puisqu’à la fois en recherche d’une reconnaissance sociale et en même temps timoré à occuper le devant de la scène.

Qui est-il ?

Un alchimiste, assurément. Un néo-alchimiste d’après lui-même, un archimiste selon Georges Richet (Auriger) et Jacques Sadoul, un hyperchimiste d’après André Savoret. Plus nuancé le jugement de Canseliet, qui biaise à son habitude. En tous cas, Jollivet-Castelot est plus charitable qui ne s'encombre pas de mystères : il publie l'intégralité de ses recherches, en particulier dans un numéro groupé (4,5 et 6 de 1926) de la Rose+Croix resté un must,  D’aucuns prétendent que son livre majeur, Le Destin ou les fils d’Hermes, est une sorte de testament-autobiographique. Probablement disent les uns, très certainement affirment les autres. Ceci écrit, souvenons-nous tout de même que la dite autobiographie se clôt en 1918 et que François Jollivet-Castelot vécut jusqu’en 1937 !


De cette longue carrière, nous n’en dirons pas davantage, c’est l’aspect le plus connu du personnage et nombre d’ouvrages, de sites et de blogs sont à portée des amateurs. Ce qui nous intéresse au premier chef ici, c’est (d’essayer) de retracer son itinéraire initiatique

• 1889 : Membre du G.I.E.E., Groupe Indépendant d’Études Ésotériques, dés sa création par Papus et qui deviendra en 1894, l’École Hermétique
• 1890 : S’affilie à l’O.K.R.C., Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix, dés sa création par son ami Stanislas de Guaita.
• 1895 : Rencontre avec August Strindberg, le dramaturge suédois, qui deviendra un fidèle disciple.
• 1896 : Création le 1° aout, de la revue Hyperchimie
• 1897 : Initiation à L’Ordre Martiniste. Papus le nomme ipso-facto Délégué-Général du Suprême-Conseil.
- Fondation de la S.A.F., Société Alchimique de France (à ne pas confondre avec la S.A.F., Société Astronomique de France crée 10 ans plus tôt par son ami Camille Flammarion). Les Conseillers (membres)-fondateurs qui le soutiennent sont Gérard Encausse (Papus), Yvon Le Loup (Sédir), Docteur Emmanuel Lalande (Marc Haven), Stanislas de Guaita, Albert Faucheux (Charles Barlet) et René Philippon (Tabris). Figurent dans la liste des membres d’honneur, Camille Flammarion, August Strindberg. En fait, cette nouvelle société succédait à la Société Alchimique de son maître, Albert Poisson, sans en reprendre le nom.
- Il collabore avec les revues Le Voile d’Isis (où il est parfois sévèrement étrillé) et l’Initiation.
- Il se passionne pour la recherche médicale, en particulier de la « métallorapie », étude de l’action aesthésogène des métaux sur la peau.
- Fondation, à son domicile, de la Loge Isis de la Société Théosophique Indépendante, de laquelle il avait reçu une patente régulière. Y adhèrent Edouard Deroge, Jules Lassus, Achille Declève, Henri Delimes, Marcel Ginoux : tous furent initiés au martinisme.
- C’est probablement durant cette période qu’il adhère à la Société Magnétique de France, crée par Hector Durville en 1887.
• 1898 & 1899, il est professeur de médecine-spagyrique à la Faculté des Sciences Hermétiques fondée par Papus.
• 1900 : Participation au Congrès Spirite et Spiritualiste International (Hôtel de la Société des Agriculteurs à Paris).
- Parution des Sciences Maudites, sous sa direction avec Paul Ferniot et Paul-Redonnel, aux Editions de "La Maison d'Art".
• François Jollivet-Castelot adhère à l’éphémère, généreuse et utopique U.I.U. (Union Idéaliste universelle) fondée par Papus.
• 1902 : Création de la revue Rosa Mystica. Participation à des séances spirites, voire de théurgie au 5 rue de Savoie, en compagnie de Papus. Les relations se durcissent avec ce dernier, la brouille puis la rupture est proche.
• 1904 : Création de la revue Horizons de la science et de la pensée. Il y développe ses idées de « socialiste-rationnel » une sorte de christianisme libéral (il adhèrera au tout jeune parti communiste qui verra le jour quelques décennies plus tard et s’en fera exclure pour ses idées fouriéristes, anarchistes). Sa liaison avec Papus est terminée depuis longtemps.
• 1920 : La revue Horizons devient Rose+Croix et paraîtra jusqu’en 1937. Elle sera reprise par Jeanne Guesdon, après la seconde guerre mondiale, avec le même logo. Elle est toujours actuellement la revue traditionnelle de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix A.M.O.R.C.
• 1922 : Dans la revue Rose+Croix, article de propagande sur « la tentation communiste » !
• 1924 : Incendie de son hôtel particulier rue Saint-Jean à Douai (son laboratoire est miraculeusement épargné). Il réside alors à Sin-le-Noble (Nord), villa "Villerose", rue du Calvaire.
• 1926 : Premier contact le 9 avril ( ?) avec Harvey Spencer Lewis, Imperator de l’A.M.O.R.C. qui le nomme membre honoraire de l'A.M.O.R.C. d'Amérique fin du mois de mai. Cette relation selon Serge caillet, resta épistolaire et les deux hommes ne se seraient rencontrés que dans les années 30.
- Il crée… l’U.C.S., l’Union Communiste Spiritualiste, au grand dam de la bourgeoisie douaisienne !
• 1929 : Prophétique, il préconise la fondation des Etats-Unis d’Europe, dans l’éditorial de la revue Rose+Croix
• 1934 : Contrairement à ce qui a été prétendu, F. Jollivet-Castelot n’a pas participé au premier Convent de la F.U.D.O.S.I. (Fédération Universelle des Ordres et Sociétés initiatiques) mais à délégué August Reichel pour représenter la Société Alchimique de France.
• 1937 : Victime d’un accident de voiture à Bourganeuf (Creuse), il décède à l’âge de 63 ans.

Correctif du 28 mai 2010

Un membre, observateur attentif, apporte une très importante contribution en me signalant une énorme bourde-boule de neige. Merci à lui !
Il a relevé pas moins de trois années différentes, 1868, 1874 et 1878 quant à la naissance de François Jollivet-Castelot, et ce auprès d’auteurs, d’institutions ou d’encyclopédie-internet bien connus ! Et tout le monde de reprendre (y compris Réflexions sur trois points…) contribuant ainsi à une grande confusion.




  • François Jollivet Castelot est né le 8 juillet 1874 à 4 heures 30, à Douai, (59) France.

Où et quand est-il décédé des suites d’un accident de la circulation ?
Eh bien ! Deux dates 1937 et 1939, avec une variante sur le lieu… Clairac (Lot et Garonne), Bourganeuf (Creuse) !




  • François Jollivet-Castelot est mort le 22 avril 1937 à Bourganeuf (23) France.
Ainsi qu’en témoigne l’avis de faire-part du Figaro en date du 24 avril 1937 :

On apprend la mort, survenue
à la suite d'un accident d'automo-
bile qui s'est produit à Bourganeuf
(Creuse), de M. François Jollivet-
Castelot, président de la Société
d'Alchimie, de France. Originaire
de Douai où il était né en 1874,
M. Jollivet-Castelot s'était livré à
des recherches en vue de la fabri-
cation synthétique de l'or.
Le corps va être ramené à Douai
où auront lieu les obsèques.




La Bibliographie de François Jollivet-Castelot (Fonds de la BnF) :

L’Alchimia, sommario storico, di F. Jollivet-Castelot.
Ed. Detken et Rocholl. 1900. (Biblioica esoterica italiana).
B. N. - 8° R. 23548
Les Sciences Maudites.
Ed. 1900. Paris. B. N. - 4° R. 225
• A Grande obra alchimica, brochure de propaganda de ...
Ed. Corriera. 1901. Coritiba. B. N. - 8° Pièce 12300
Alchimica antica e moderna, sintesi dell’oro, ...
Ed. Partenopea. 1921. Napoli. B. N. - 8° R. 317
Bréviaire alchimique. (Strindberg August). Lettres à Jollivet-Castelot.
Ed. 1912. Paris. B. N. - 8° R. 25911
• La vie et l’âme de la matière ; essai de physiologie chimique, études de dynamochimie.
Ed. Sté. d’édition scientifique. 1892-1893. Paris. B. N. - 8° R. 14081
Ed. du Cosmogone. (réédition 2001). ISBN 2-909781-97-
L’Alchimie. Brochure.
Ed. Mercure de France. 1896. B. N. - 8° R. Pièce 6290
Etudes d’Hyperchimie : Chimie et Alchimie.
Ed. Nourry. 1928. Paris. B. N. - 8° R. 36256
Ed. 1961.
Essai de Synthèse des Sciences Occultes.
Ed. Nourry.
La fabrication chimique de l’or. (procédés Jollivet-Castelot). Texte français ; traductions anglaise, allemande et espagnole.
Ed. Nourry. Paris.
Le Grand Œuvre alchimique. (Brochure de propagande de la Société Alchimique.).
Ed. L’Hyperchimie. 1901. Paris. B. N. - 8° R. Pièce 12239
• La Médecine Spagyrique.
Ed. Durville. 1912. Paris. B. N. - 8° Te131. 184
Ed. Du Cosmogone, Lyon. Fac-similé de l'édition de 1912. ISBN 2-909781-53-4
Comment on devient alchimiste, traité d’hermétisme, d’art spagyrique, Préface de Papus.
Ed. Chamuel. 1897. Paris. B. N. - 8° R. 14409
Ed. D’Aujourd’hui. 1985. Plan-de-la-Tour. (Les Introuvables).
B.N. Impr. 16-Z-17080
Fac-similé de l’édition de 1897. ISBN 2-7307-0286-5
Ed. Rosicruciennes. 1988. Villeneuve-Saint-Georges.
(Bibli. Rosi. ISSN 0768-4320)
B.N. - Impr. 8-H-10137
Fac-similé de l’édition de 1897. ISBN 2-85095-082-3
Diff. traditionnelle. 1993. Le Tremblay, Château d’Omonville.
B.N. - Impr. 16-R-35502 ISBN 2-908353-16-4
La synthèse de l’or. L’unité et la transmutation de la matière. Brochure.
Ed. Daragon. 1908-1909. Paris. B. N. - 8° R. 22232 et 8°. R. Pièce 11796
Ed. du Cosmogone. 1994. Lyon.
B.N. - Impr. 16-V. Pièce 4899 ISBN 2-909781-12-7
Le destin ou les Fils d’Hermès. Roman ésotérique.
Ed. Chacornac. 1920. Paris. B. N. - 8° Y2. 65044
La Science Alchimique. Avec des reproductions de gravures anciennes, et une vue du laboratoire de l’auteur.
Ed. Bibliothèque Chacornac. 1904. Paris. B. N. - 8° R. 21066
Ed. du Cosmogone. (réédition). ISBN 2-909781-33X
Croquis Scientifiques et Philosophiques.
Ed. H. et H. Durville. 1912. Paris. B. N. - 8° R. 25379 et 25509
• Natura Mystica ou le Jardin de la Fée Viviane.
Ed. Chacornac. 1920. Paris. B. N. - 8° Y2. 65043
L’Hylozoïsme. Brochure.
Ed. Chamuel. 1896. Paris. B. N. - 8° R. 13503
La Rose + Croix, revue mensuelle synthétique des sciences d’Hermès.
Ed. 1920 à 1922. B. N. - R. 1410

Illustration : gravure de Milivoj Uzelac (d’après la célèbre photo prise dans le laboratoire, reproduite plus bas) et publiée dans le numéro spécial Le Voile d’Isis,l’Alchimie, N° 84, Décembre 1926, page 705.

mercredi 17 février 2010

Colloque du tricentenaire de Martinès de Pasqually

Organisé par l'Institut-Éléazar et la Librairie l'Etoile du Mage
et en partenariat avec la Société Martinès de Pasqually

COLLOQUE DU
TRICENTENAIRE
 DE MARTINES DE
PASQUALLY


Au Club Écossais,
2 rue Jacques Réattu
13009 MARSEILLE

Samedi 18 et Dimanche 19 Septembre 2010



Maître spirituel de Louis-Claude de Saint-Martin, de Jean-Baptiste Willermoz et de quelques autres émules réunis par lui dans l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’Univers, Martines de Pasqually (1710 ?-1774) est une figure essentielle de l’illuminisme.
A ce titre, il a marqué le XVIIIe siècle et il continue de marquer le notre.
Il n’en échappe pas moins partiellement à l’histoire et aux historiens et reste pour les meilleurs de ses biographes le Théurge inconnu.
A l’occasion du tricentenaire supposé de sa naissance, des spécialistes de sa vie et de son œuvre, historiens, philosophes, théologiens, théosophes, se proposent d’essayer de répondre ensemble à la question que beaucoup se posent :

Qui était Martinès de Pasqually ?
Serge Caillet, Président du Colloque



PROGRAMME


Samedi 18 septembre
9h00 : Accueil
9h30 – 9h45 : Ouverture de colloque par
Serge Caillet
9h45 – 10h15 : Michelle Nahon
« Martines de Pasqually : éléments biographiques »
10h15 – 10h45 : Bruno Marty
« L'illuminisme et les courants de « curiosité » en Provence
aux XVIIe et XVIIIe siècles. »
10h45 – 11h00 : Pause
11h00 – 11h30 : Roger Dachez
« La franc-maçonnerie française au temps de Martines de Pasqually. »
11h30 – 12h00 : Questions/réponses
12h00 – 14h00 : Pause déjeuner.
14hOO : Accueil
14h15 – 14h30 :
Présentation de l’après-midi par
Serge Caillet
14h30 – 15h00 : Christian Marcenne.
« Martines de Pasqually militaire »
15h00 – 15h30 : Simon Babayan
« Martines de Pasqually :
un judéo-chrétien au XVIIIe siècle ? »
15h30 – 15h45 : Pause
15h45 – 16h15 : Jean-François Var
« Sacerdoce du Christ : sacerdoce primitif selon Martines de Pasqually et sacerdoce des baptisés. »
16h15 – 16h45 : Serge Caillet
« Martines à l’œuvre dans la chose : l'Ordre des élus coëns. »
17h00 – 17h30 : Questions/réponses
Fin de la première journée.


Dimanche 19 septembre


9h00 : Accueil
9h30 – 9h45 : Présentation Serge Caillet
9h45 – 10h15 : Dominique Clairembault
« Louis-Claude de Saint-Martin à l’école de Martines de Pasqually. »
10h15 – 10h45 : Jean-Marc Vivenza
« Jean-Baptiste Willermoz à l'école de Martines :
Genèse du Rite écossais rectifié. »
10h45 – 11h00 : Pause
11h00 – 11h45 : Questions/réponses et débat entre les intervenants.
11h45 – 12h00 : Conclusions et clôture du colloque :
Martines de Pasqually, quel message pour notre temps ?
12h00 : Fin du colloque et
« Apéritif dinatoire »


A propos de l'inscription du colloque :

Les réservations se font du 15 mars au 15 juin 2010, limitées à 200 par ordre d'arrivée.Que l'inscription comprend l'entrée des deux jours plus l'apéritif dinatoire du dimanche midi.
Possibilité de déjeuner le samedi midi sur place uniquement pour 110 personnes* mais non compris dans l'inscription du colloque. Le parking est gratuit.
Participation au Colloque : 40€
* (Buffet + dessert+vin rouge-rosé+café :18€)





dimanche 7 février 2010

A voir et entendre !


Référence sur la toile, le BLOG MACONNIQUE http://www.hiram.be/ invite fort opportunément ses lecteurs à prendre connaissance de la déclaration de Jean Solis à propos des difficultés internes qui agitent actuellement la G.L.N.F. (Grande Loge Nationale Française).

Une vision lucide non seulement sur le problème spécifique et interne de cette obédience, mais surtout une remise à niveau : tout semble noir sur ma droite, mais tout n'est pas blanc sur ma gauche ! Il fallait oser remettre les pendules à l'heure et débusquer les ambitions cachées.

Une vision globale aussi, sur l'évolution (et/ou involution) de la franc-maçonnerie en général.

Dans tous les cas, un avis autorisé de la part de celui qui se qualifie de "Franciscain de la Franc-maçonnerie" que je vous invite à voir, entendre mais aussi écouter sur :


(Pour les grincheux, il m'eut été plus facile de vous orienter directement sur le site de Jean Solis : désolé, ce n'est pas dans ma nature de m'attribuer le travail d'un autre, ce n'est pas non plus l'objet de mon blog  d'imiter, de faire une veille permanente sur l'actualité maçonnique, et... je n'ai ni le talent ni l'impartialité requise  de Jiri Pragam, bénédictin de la veille maçonnique !)
Illustration : Blason de jean Solis, http://www.la-franc-maconnerie.com/

samedi 6 février 2010

Découverte d'un onzième manuscrit du Traité sur la réintégration des êtres.



Le site du Philosophe Inconnu , spécialisé dans le martinisme vient de publier un nouveau scoop, ainsi qu'en témoigne un extrait de son Édito du jour :

"Le onzième manuscrit du Traité sur la réintégration des êtres exhumé ! Sur une information de Mariette Cyvard (récidiviste éclairé) qui a relevé l’existence de ce document mentionnée dans l’ouvrage : Nouvelles acquisitions du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale, 1913-1914 (Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, année 1915, volume 76, numéro 1, p. 400), de H. Omont.
À partir de ces données, Dominique Clairembault etc..." (suite sur http://www.philosophe-inconnu.com/)

Illustration : Sceau coën ou cohen