Réflexions sur trois points n’est pas un blog d’opinion, mais de
réflexions. Ce faisant, je tairais mon avis personnel sur la question, parce que
justement, elle m’est strictement personnelle et que je n’ai aucune obligation
de la livrer, d’autant qu'elle n'intéresserait pas grand monde, je ne suis ni président de la république, ni cardinal, ni grand-maître !
Je dois, aussi, aussi respecter
mes lecteurs, mes amis, mes amis-lecteurs et mes lecteurs-amis : si j’en
crois les sondages, à quelques points près, 50 % se partagent en pour et contre…
C’est donc bien à la réflexion
que ce billet prétend inviter, hors de toute chapelle, en parfaite indépendance,
avec tolérance, en totale liberté et au mieux de la vérité.
L’Indépendance ! Quand
je lis, ici et là, les envolées lyriques, les diatribes enflammées, les procès
d’intentions, les communiqués officiels, les déclarations de sources-autorisées,
les avertissements solennels, les jugements sans appel… mais tous au nom et
sous la bannière de la tolérance !
Alors, ce mariage pour tou(te)s ?
Eh bien, le mariage, faut-il le
rappeler, est - historiquement - un « sacrement religieux » qui seul établissait et
constatait l’union de l’homme et de la femme (avec la volonté de procréer),
bien avant que ne soit institué et codifié le « mariage civil » !
Savez-vous depuis quand en France ? C’est sous la révolution que la loi du
20/9/1792 décrète la laïcité de l'état civil et l'autorisation du divorce.
Les gouvernants actuels, au nom
de la laïcité (légitime) ou du laïcisme (racoleur), s’appliquent à rendre civiles les fêtes religieuses :
« au diable » les congés de Pâques, Toussaint, Noël, etc ! Et vivent les congés des quatre-saisons :
de printemps, d’été, etc. !
Fort bien, alors laïcisons jusqu’au
bout : il faut renommer quelques milliers de noms de rues, d’églises
(puisqu’elles appartiennent à l’état), d’hopitaux, de gares… mais surtout,
surtout, requalifions le mot « mariage » qui est un horrible vestige de notre passé,
pour oublier à tout jamais que la
France de Jeanne d’Arc est la fille aînée de l’Eglise !
Mais il n’y a pas que l’Ancien et
Nouveau Testament au pays des Lumières et de la Liberté : il y a
aussi le Coran et d’autres Livres-sacrés qui établissent le caractère
sacramentel du mariage !
Sincèrement, 50% (dans chaque
bord) descendrait-il dans la rue aujourd’hui 13 janvier 2013, si le vocable « mariage »
avait été substitué ? Je ne le pense pas car je ne crois pas que nous
soyons divisés à 50% quand à la véritable question de société qui se pose :
OUI ou NON, faut-il autoriser l’union civile à tous et toutes ?
C’est, au passage et vu le tohu-bohu actuel, une question qui ne devrait pas dépendre du bon plaisir d’un
seul homme (quelque soit son "étiquette"), tant bien même qu’il l’aurait inscrit dans son programme de
candidat, mais bien une réponse qui devrait être apportée par tous les
citoyens. Voyez la mauvaise-mine de nos députés qui, frileusement, ménagent
leur électorat et pensent (déjà) à leur réélection ! Dispensons-les de s’exposer
(?), c’est une consultation nationale qui doit trancher, il nous faut un
référendum !
P.S.: Vous aurez noté que dans ce Billet d’humeur, je n’ai pas pris les enfants en otage. C'est un tout autre débat !
Le tout est bien dit et écrit. Je reste dans le fond fondamentalement d'accord avec toi. Ce n'est pas aux politiciens de trancher, mais à la population ... Hélas, ces messieurs du pouvoir actuel passent outre: j'appelle cela de l'abus de pouvoir (pour ne pas dire plus).
RépondreSupprimerC'est une question de société, et ceux qui voudraient que l'on passe rapidement - sous prétexte qu'il y a des choses plus graves en ce moment - se trompent tragiquement ! Bien sur que le chromage et la misère passent en premier, bien sur que la guerre au Mali provoquent des morts, etc... Oui, mais alors ? QUI a mis cette question (mal préparée, comme d'habitude) sur le tapis ? QUI en fait habilement un rideau de fumée ? QUI ? QUI ? QUI ?
RépondreSupprimerA ceux (les POUR)qui s'offusquent de ceux (les CONTRE) qui manifestent, en arguant que l'AMOUR est égal à tous, je réponds qu'il ne s'agit pas ici d'une histoire d'AMOUR mais de DROIT !
RépondreSupprimerA ceux, vu l'ampleur de la manifestation, qui arguent qu’heureusement le législateur ne doit pas tenir compte de "la rue", je réponds que ces députés représentent précisément ceux qui descendent dans la rue pour se faire entendre ! J'ajoute que "la rue" a déjà prouvé, de tous temps, qu'elle était beaucoup plus représentative ( et légitime) que l'opinion des cadres d'un groupe, d'un parti ou même d'une obédience, fut-il le GODF !
En fait, c'est la loi de 1905 qui, aujourd'hui, stigmatise !
RépondreSupprimerJe lis comme vous, les chroniques, etc... Mais c'est quoi cette France boiteuse ? Alors, parce qu'on est Franc-maçon (ou Rosicrucien) on doit être obligatoirement (sous prétexte d'être des exemples de tolérance) d'accords et dire oui aveuglement à ce projet de loi abberant ?
RépondreSupprimerJ'en profite pour poser une autre question : à écouter la suffisance de certains et en particulier du Rapporteur de la commission de cette loi (à venir)qui sourit quand on lui oppose le nombre de participants à la manifestation, lâchant avec ironie "ça ne changera rien", alors oui, je pose la question, à les entendre, il n'y avait que des "cathos" et des "gens de droite" hier dans la rue ?
Oui, cest vous les catos, les FN qui refuzaient cette formidalble avancé !
RépondreSupprimerIl n'y avait pas que les Catholiques et les gens de droite qui... Décadence... ou formidable avancé (selon le précédent et affligeant commentaire).
RépondreSupprimerPensée du jour de jean d'Ormesson :
RépondreSupprimerJe suis pleinement favorable au mariage gay, mais seulement entre politiciens de gauche.
Mes amis, je vous remercie de n'apporter aucune connotation politique à vos commentaires, ici, nous nous intéressons uniquement au problème sociétal, sans nous occuper si nos politiciens sont gauchers ou droitiers, chrétiens ou musulmans, blancs, noirs ou jaunes ! Merci d'avance.
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