vendredi 23 février 2018

Prieuré de Sion, mythe ou réalité ?





On connaît l'ordre des Chevaliers du Temple, puis celui des Hospitaliers, mais qui connait l'ordre du "Prieuré de Sion" ?

En dépit d'avoir des racines beaucoup plus anciennes, l'Ordre a en fait été fondé par Godefroy de Bouillon en 1099 et est historiquement lié à la dynastie mérovingienne, comme cela est bien connu. L'antiquité du dépôt émerge aussi par les éléments symboliques en corrélation ou en relation directe avec l'Ordre, comme le titre de « Roi pêcheur » donné aux rois mérovingiens. Un titre qui relie symboliquement à Babylone, se référant à Nimrod, la divinité babylonienne représentée par un homme avec la tête de poisson ou d'une coiffe en forme de poisson, un élément qui sera ensuite également repris par le Vatican comme un couvre-chef du Pape.

Cette liaison du Prieuré de Sion avec la dynastie mérovingienne a encore été célébrée officiellement en novembre 2016, grâce à la reconnaissance par la Maison Royale Mérovingienne de Gevaudan, à travers la personne de S.A.R.S. Dominus Esteve IV Rubén Albert I de Gevaudan, le dernier héritier de  Gevaudan, Maison Royale de la lignée mérovingienne, descendant précisément par les Comtes d'Autun, qui a donné la lumière aux Comtes de Toulouse par Ermengarde.

À ce jour, le Prieuré de Sion est l'un des très rares Ordres de chevalerie dans le monde ayant le privilège et le prestige d'être reconnu par une Maison Royale.




Précisons sans équivoque que, pour le Prieuré de Sion, il est absolument certain que la dynastie mérovingienne reste la croyance non seulement d'une connexion de la lignée de Jésus-Christ à la dynastie mérovingienne elle-même, mais aussi et surtout, il est plausible qu'il y ait une lignée de Jésus à nos jours.


Cet élément est absolument crucial, parce que, non seulement, il fait de Jésus un humain, mais permet de saisir la tangibilité des possibilités de croissance humaine vers le Divin.

Sion a été et est toujours dirigé par des grands maîtres dans toute l'Europe. En 1307 l'ordre du temple est anéanti par Philippe IV le Bel pour les raisons que l'on sait, mais le Prieuré de Sion reste intact, même de nos jours il reste actif. Son but est de restaurer la dynastie mérovingienne en Europe. Il est vrai certes que la royauté française a des liens avec les pays européens : Angleterre, Russie, Autriche, Espagne, etc... Pourquoi vouloir rétablir une dynastie disparue depuis 14 siècles ?
A moins qu'elle ne soit pas disparue et que dans le secret elle ait fait son chemin ? Ceci se justifie en tous points. Après la disparition de Dagobert II et de son fils Sigebert IV, la dynastie a continué à croître en ligne directe par les alliances et les mariages. En premier lieu avec Godefroi de Bouillon qui prit Jérusalem en 1099.
 Par la suite avec des familles nobles ou royales, anciennes ou de notre époque. De grands noms comme Saint Clair, Montesquiou, Habsbourg Lorraine, Blanchefort, Gisors, Lusignan, Plantard, Montpezat et Poher. Il n'y a aucun doute sur la descendance de la dynastie mérovingienne. Nos explications seront faites comme si cet ordre existait car contrairement aux Rose-Croix et aux Francs-Maçons, le Prieuré de Sion reste insaisissable. La première inscription trouvée est "PS" elle se trouve sur la tombe de Marie de Blanchefort. Il est tout de même troublant de remarquer que tout ramène à Rennes le Château et à l'abbé Béranger Saunière.
On peut être certain que l'ordre du Prieuré de Sion a pris le relais de l'ordre du Temple, suite à sa disparition en 1307. Il faut savoir que Baudoin 1er, duc de Lorraine et conquérant de Jérusalem, accepta la couronne pour devenir le premier roi de Jérusalem, ceci,  à la mort de son frère Godefroi de Bouillon. 
C'est ainsi que c'est perpétué la tradition royale fondée sur le mont Sion. Sa continuation se fit par les familles Capétienne, Plantagenêt, Habsbourg. Mais pourquoi évoquer une tradition royale ? Baudoin et ses descendants ont reçu le trône par élection et non par filiation. Nous savons que c'est Godefroi de Bouillon qui créa l'ordre de Sion en 1090, et que Baudoin 1er reçut la couronne de la main du Prieuré de Sion. Cet ordre se tenait à l'abbaye de Notre Dame du Mont Sion à Jérusalem ou, sur le Mont Sion colline située au sud de Jérusalem. Mais lorsque Godefroi de Bouillon investi Jérusalem en 1099,  il découvre les ruines d'une basilique datant du IVè siècle. C'est alors qu'il fit construire sur ces ruines, une abbaye, appelée "abbaye de Notre Dame du Mont Sion" ses chevaliers reçurent le nom de "Ordre de Notre Dame de Sion".




Explications et preuves


Deux chartes prouvent bien qu'un ordre avait existé bien avant les chevaliers du temple. L'une datant de 1116 et signée par le prieur Arnaldus, l'autre datant de 1125 sur laquelle on y trouve la signature du même prieur, mais cette fois accompagnée de celle d'Hugues de Payns premier grand maître de l'ordre du Temple. Pour expliquer ceci il faut se reporter en 1070. C'est cette année là que des moines italiens, conduits par Ursus, arrivent sur le domaine de Godefroi de Bouillon situé dans les Ardennes. Ils obtiennent de suite la protection de Mathilde de Toscane duchesse de Lorraine, tante et mère adoptive de Godefroi de Bouillon. Ils reçoivent d'elle, une terre à Orval près de Stenay, là où Dagobert II fut assassiné. En 1108 ils disparaissent après avoir construit une abbaye, qui en 1131 deviendra le fief de Saint Bernard. Le passage de ces moines laissera une trace dans l'histoire, car parmi eux se trouvait Pierre L'ermite, qui avec le pape Urbain II prêchera en 1095 la croisade. Il faut dit-il "faire cette guerre sacrée qui rendra aux chrétiens le tombeau de Jésus". C'est enfin l'embarquement pour la croisade, Godefroi de Bouillon n'est pas le seul, trois autres souverains quittaient l'Europe. Ils sont donc tous éligibles au trône de Jérusalem. Fait troublant, seul Godefroi de Bouillon vendit ses terres et domaines avant son départ pour l'Orient. Savait-il qu'il serait l'heureux élu ? En 1099, malgré les revendications du comte de Toulouse, Godefroi reçut le trône de Jérusalem, mais il n'accepta que le rôle de défenseur du Saint Sépulcre. Le titre de roi fut donné à son frère Baudoin en 1100. Il n'existe aucune trace de l'ordre de Sion entre 1118 création de l'ordre du Temple, et 1152. On peut être tenté de croire que l'ordre soit resté en terre sainte, dans l'abbaye de Jérusalem, car un fait étrange se produisit au retour de la seconde croisade. Louis VII roi de France ramena dit-on quatre vingt quinze membres. Pourquoi ? Comment pouvaient-ils aider le roi ? Sion oeuvrait-il dans le dos de l'ordre du Temple ?


L'Ordre de nos jours

Le Prieuré de Sion est, par sa nature spécifique, un Ordre très élitiste, mais pas dans la conception vulgaire et grossière du terme, parce que l'exigence d'accès à cette élite n’est pas la position sociale ou le budget, mais ce sont plutôt les capacités réelles et les qualités de l'individu qui déterminent les conditions requises pour accéder à l'Initiation et à nos enseignements.
Pour ces raisons, un Ordre comme le nôtre, qui a des ambitions et des objectifs comme ceux-ci, ne peut jamais être non élitiste, en raison d'une exigence logique et inhérente au facteur essentiel.
Compte tenu de la volonté d'ouverture envers les autres et d’un désir de partager et de transmettre ces connaissances, il a été décidé de créer plusieurs niveaux qui ne font pas tous partie de l'Ordre initiatique, mais seulement de l'Association en tant que structure institutionnelle.

Parmi ces niveaux, nous avons :
Le Membre sympathisant ne reçoit pas l'Initiation, ni ne participe à nos études ou nos activités d'initiation, mais, en appréciant nos idéaux et objectifs, coopère avec nous dans les activités profanes.
L’Initié du 1° au 3° Degré représente la base de l'Ordre qui est accessible à presque toute personne apte à rencontrer nos exigences et à entrer en contact avec profit avec nos enseignements.
Les Adeptes à partir du  4° Degré - Seulement très peu peuvent avoir accès aux niveaux supérieurs de l'Ordre à partir du 4° Degré. C’est le cœur des activités de l'Ordre où sont prises les décisions.
La raison qui nous a conduits à la réforme qui a donné naissance à cette nouvelle structure, a été de fournir un plus immédiat et compréhensible accès à ceux qui remplissent les conditions requises pour rejoindre le Prieuré de Sion. Malheureusement, à ce jour, la plupart des sites qui traitent des Ordres de Chevalerie ou rosicruciens, affichent leur contenu dans une clé trop hermétique pour être intuitivement comprise par le profane ou par celui qui pourrait toujours facilement être un candidat potentiel.

Le Prieuré de Sion est aujourd'hui une structure très complexe, mais extrêmement efficace, qui compte parmi ses devises inspirées : diligence, rigueur et méthode.

 Le Prieuré de Sion, mythe ou réalité ?
Perpétuel cherchant, je continue mes investigations car il n'y a pas de fumée sans Feu.





Thierry Ronat