jeudi 28 décembre 2017

INRI et le symbolisme de la lettre N inversée




I.N.R.I., dit titulus crucis, est l'acronyme de l'expression latine : Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm, généralement traduit par : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».
Nous savons par les Evangiles que Pilate fit graver l'expression en trois langues :
Hébreux, Grec et Latin.
Mais ces quatre initiales I.N.R.I. sont sources de bien d'autres interprétations comme nous allons le voir ci-dessous.

I.N.R.I. représente les noms des quatre éléments en Hébreu :
  • Iam, l'eau
  • Nour, le feu
  • Ruach, l'esprit ou air vital
  • Labeshah, la terre.
C'est la clé occulte du mystère de la crucufixion, car ces éléments symbolisent tout d'abord le Sel, le Soufre, le Mercure et l'Azote employés par les anciens alchimistes pour fabriquer la Pierre Philosophale, le solvant universel, l'élixir de vie.
Les deux lettres (Iam et Iabeshah) représentent l'eau, élément lunaire: a) à l'état liquide, avec du sel en solution; sous forme d'extrait coagulé de cette eau, le "sel de la terre".
En d'autres termes, il s'agit des véhicules fluidiques subtils de l'homme et de son corps dense.
En hébreu, N, Nour, signifie le feu et les éléments combustibles dont les principaux sont le soufre et le phosphore, si nécessaires à l'oxydation et sans lesquels le sang chaud ne saurait exister.
Sans eux, l'Ego (=âme) ne pourrait donc pas se servir du corps et la pensée ne pourrait pas trouver une expression matérielle.
Quant à R, Ruach, c'est l'équivalent en hébreu de l'esprit ou azote des alchimistes fonctionnant dans l'intellect mercurien.

Ainsi les quatre lettres I.N.R.I, apposées sur la croix du Christ selon les Evangiles, représentent l'homme composite, le Penseur, au point de son développement spirituel où il se prépare à se libérer de la croix de son véhicule dense.

Poursuivant notre interprétation dans le même sens, nous pouvons noter que I.N.R.I est le symbole du candidat crucifié, pour les raisons suivantes:

Iam est le mot hébreu signifiant eau, l'élément fluidique lunaire, qui forme la principale partie du corps humain, et ce mot est aussi le symbole des véhicules fluidiques plus subtils des désirs et des émotions.

Nour, le mot hébreu signifiant feu, est la représentation symbolique su sang rouge producteur de chaleur, chargé de fer martien, de feu et d'énergie, que l'occultiste voit circuler comme un gaz à travers les artères et les veines du corps humain, lui infusant énergie et ambition, et sans lequel il ne saurait y avoir de développement spirituel, ni progrès matériel.
Il représente aussi, comme nous l'avons déjà dit, le soufre et le phosphore nécessaires à la manifestation matérielle de la pensée.

Rouach, le mot hébreu qui veut dire Esprit ou air vital, est le symbole de l'Ego revêtu de l'intellect mercurien qui fait de l'homme un Homme et lui permet de contrôler et de diriger ses véhicules et ses activités physiques d'une manière rationnelle.

Iabeshah est le mot hébreu qui veut dire terre; il représente la partie de chair solide dont se compose le corps terrestre cruciforme, cristallisé à l'intérieur des véhicules plus subtils à la naissance, et séparé d'eux dans le cours ordinaire des choses à l'heure de la mort, ou dans l'événement extraordinaire qui consiste à apprendre à mourir d'une mort mystique pour atteindre momentanément à la gloire des sphères supérieures.

Ce degré de développement spirituel du Chrétien Mystique implique donc un renversement de la force créatrice qui descend habituellement le long de la moëlle épinière tripartite dont les trois segments sont gouvernés par la Lune, Mars et Mercure.
C'est le rayon de Neptune qui allume alors le feu régénérateur spirituel de l'épine dorsale qui se dirige vers le haut et fait vibrer le corps pituitaire et la glande pinéale.
Cette vibration ouvre la vue spirituelle et frappe le sinus frontal; elle fait palpiter de douleur les points symbolisés par la couronne d'épines.
C'est le lien avec le corps physique qui est brûlé par le feu sacré de l'esprit éveillant ce centre de son long sommeil aux pulsations d'une vie qui finit par gagner les autres centres de l'étoile stigmatique à cinq branches .
Ils sont ainsi vitalisés et le véhicule entier devient brillant dans une auréole d'or.

Les livres hermétiques nous éclairent sur une autre signification :
I (Iod) symbolisait le principe créateur actif et la manifestation du principe divin que féconde la substance.
N (Naïn) symbolisait la substance passive, moule de toutes les formes.
R (Rasit) symbolisait l'union des deux principes et la perpétuelle transformation des choses créées.
I (Iod) symbolisait à nouveau le principe créateur divin, pour signifier que la forme créatrice qui en est émanée y remonte sans cesse pour en rejaillir toujours.
« La rose-croix, formant ainsi un bijou précieux, était l'attribut des anciens mages, qui le portaient suspendu au cou par une chaîne d'or. Mais, pour ne pas laisser livré aux profanes le mot sacré I.N.R.I., ils remplaçaient ces quatre lettres par les quatre figures qui s'unissent dans le sphinx : la tête humaine, le taureau, le lion et l'aigle. »
Voici quatre sens de ces quatre lettres :
  • Sens matériel. - Jesus Nazaraeus Rex Judaeorum
    (Jésus le Nazaréen Roi des Juifs)
  • Sens majeur. - Igne Natura Renovatur Integra
    (La Nature purifiée est renouvelée - régénérée - par le feu).
  • Sens supérieur. - Inefflabile Nomen Rerum Initium
    (Le Nom ineffable est le commencement des choses).
Lire aussi, au sens psychique : Intra Nobis Regnum Jehovah (Au dedans de nous est le règne de Jéhovah). (Jean Tabris)
À titre anecdotique, quelques autres explications qui ont été relevées de ces quatre lettres :
  • Igne Nitrium Roris Invenitur
    (Par le feu se découvre le Nitre de la Rosée) (hermétique).
  • Jamaïm, Nor, Rouach, Jabashah
    (Eau, Feu, Air, Terre) (hébraïque).
  • Justum Necare Reges Impios
    (Il est conforme à la justice de mettre à mort les rois impies)(jésuitique).
  • Ignatii Nationum Regumque Inimici
    (Les disciples d'Ignace (sont) les ennemis des nations et des rois) (antijésuitique).
  • Indefesso Nisu Repellamus Ignorantiam
    (Que par l'effort infatigable nous repoussions l'ignorance).
  • Infinitas Natura Ratioque Immortalitas
    (La Nature (révèle) l'immensité et la raison l'immortalité).
  • Insignia Natures Ratio Illustrat
    (La raison dévoile les merveilles de la Nature)
  • Justicia Nunc Reget Imperia
    (Maintenant la justice régira les empires).
Enfin une autre des plus significatives :
D'où venez-vous ? De la Judée.
Par quelle ville avez-vous passé ? Par Nazareth.
Qui vous a conduits ? Raphaël.
De quelle tribu êtes-vous ? De Juda.


A travers mes recherches, j'ai été frappé par le grand nombre de N inversés, soit en solitaires sur des murs d'églises, des tombes, soit au sein de noms propres, de signature d'œuvres ...
Le premier réflexe est de supposer une faute d'orthographe, ou plus exactement une erreur d'inattention, ou encore une erreur typographique de gaucher. Mais la présence, comme nous le verrons, de N inversés dans des signatures d’œuvres d'art ne peut se satisfaire de cette simple explication. La majorité de ces N inversés sont trouvés sur des lieux religieux ou à caractères religieux. Cet état de fait se verra toutefois troublé par la découverte de N inversés dans l'édition d'un jeu de tarot de Marseille. Auquel cas, nous pouvons affirmer que le N inversé n'est pas limité à un statut religieux mais plus généralement spirituel.

Ci-dessous quelques exemples :

Sur plusieurs tableau de Signol, dans l'église Saint-Sulpice de Paris.

Sur le tableau les Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin. (ET IN, le N est inversé)
Sur la signature de livres de Jules Verne.

Le INRI de la pierre tombale de l'abbé Saunière à Rennes-le-Château a son N inversé. On en trouve beaucoup dans cette région de l'Aude.
L'inverse de N peut se lire en langue des oiseaux, l'inverse de HaineOr l'inverse de haine est l'Amour. Or il n'y aurait rien de plus normal que de retrouver l'Amour dans le symbole du Christ et donc dans les églises et les cimetières. Cette explication si lumineuse nous semblait suffisante au premier abord. Jusqu'à ce que nous nous soyons penché sur les 2 cartes de tarot, qui ont beaucoup plus à dire.
Après vérification, aucune autre carte de ce jeu de tarot n'a de N inversé. Les autres N sont tous à l'endroit. En conclusion, l'inversion du N associée à ces deux cartes l'est pour des raisons précises.
Le renversement de N, l'Amour donc, associé à la carte de la Roux de la Fortune, ou Centre du Monde, nous amène à réfléchir à un symbole très connu:
En effet le symbole commun à l'Amour et au Centre du Monde est le Cœur.
En rapport à notre démonstration, la carte VI du tarot, dont les chiffres romains forment un N inversé.

Ce n'est pas un hasard puisqu'il s'agit justement de la carte de l'Amoureux et que l'Eros-archer vise le coeur du personnage central. A noter qu'il n'existe pas de carte IV (que l'on peut autrement appeler carte "Haine") dans le tarot, la quatrième arcane majeure étant en effet notée IIII.
A remarquer aussi que, dans notre jeu ancien, "Amoureux" est écrit "Amourex", Rex signifiant le Roi en latin: il semblerait donc bien qu'il s'agisse là de l'élu par l'Amour...

Nous allons maintenant essayer de décrire ce que dit l'ésotérisme chrétien sur l'Amour, ainsi que son pendant dans l'imagerie alchimique.
Ainsi, l'être humain, nous dit la Bible, est composé d'un corps, d'une âme, et d'esprit. L'alchimie dit la même chose pour toute la matière de l'univers.
Le corps est la manifestation matérielle de notre esprit.
L'âme est le centre de nos émotions: l'amour, la haine, l'envie, la joie, la tristesse, etc...
Ces émotions, nous les visualisons et ressentons communément dans notre cœur. Ce qui a amené d'ailleurs l'antiquité a déclarer que l'âme, se trouvait logé dans le cœur.
Enfin l'esprit est le moteur de notre âme. C'est l'étincelle de Dieu en nous. Et elle se trouve localisée au sein de l'âme, derrière la couche bien humaine des sentiments. Ressentir son esprit serait ainsi découvrir la Grâce, l'Amour de Dieu.
"Connais-toi toi-même"
Atteindre son esprit, qui se trouve cachée derrière les sentiments de l'âme, c'est atteindre le Centre du Monde, canal direct avec Dieu.
Or cet esprit se trouve en nous derrière les sentiments corporels de notre cœur.
L'Esprit se trouve donc réellement au Centre de notre Cœur.
D'où la différence entre l'amour (âme) et l'Amour (esprit). L'un est sentiment humain, l'autre est état surhumain.
L'Amour est le moteur du monde et chacun d'entre nous en a une étincelle (Sel d'Etain?) dans son cœur. L'atteindre, la Bible et les philosophes alchimistes le disent, est un jeu d'enfant. Mais c'est aussi de façon contradictoire le jeu le plus difficile, car il faut apprendre à dissocier ses sentiments humains de l'Amour véritable.
D'où aussi la nécessité des chevaliers de nos légendes d'avoir un cœur pur pour aboutir à leurs quêtes spirituelles, car toute pollution du cœur par l'âme (l'envie, l'amour pour une femme, la haine) ferme le canal vers l'esprit au centre du cœur. Ainsi des échecs de Perceval, coupable de la mort de sa mère, de Lancelot, coupable d'un amour interdit envers Guenièvre, etc... Seul Galaad, nouvel archétype du Christ, sans la moindre attache sur terre, parvient au but ultime.
Pour revenir à l'état de Grâce, le canal avec l'esprit ainsi créé lors de l'atteinte du Centre du Cœur permet les intuitions illuminatrices, les révélations, les coïncidences inexplicables. L'atteinte du Centre du Monde permettrait de reproduire cet état "surhumain" à volonté. 

Le travail de l'initié, revient à créer les conditions qui permettent d'atteindre cet état, voire même ultimement de s'y fondre et disparaitre (c'est ce que dit la légende, voir en particulier la disparition mystérieuse de Fulcanelli).
Aussi nous devinons la signification du N inversé sur les tombes : Le mort déclare ainsi avoir atteint la Grâce et dépassé l'état de mortel ... Et Jésus en qu'émanation de Dieu sur Terre justifie bien l'emploi du N inversé dans le terme I.N.R.I.
Celui qui appose un N renversé sur sa tombe ou sur ses œuvre, déclare sa condition d'élu.



Thierry Ronat

mercredi 6 décembre 2017

Le Phénix




Intéressons-nous aujourd'hui au symbolisme de cet oiseau merveilleux au rouge plumage, dont les chapitres maçonniques ont emprunté la couleur, couleur du Feu principe. Cet oiseau miraculeux qui pour mourir monte sur un bûcher où il sera consumer par les flammes pour renaitre de ses cendres, animé d'une nouvelle jeunesse. La légende et émouvante, mais le mythe est profond. Le phénix comme la nature entière dont il est l'image, comme l'homme dont il est l'emblème, est rénové par le feu.
Le phénix, c'est la formule I.N.R.I. devenus vivante et agissante et montrant le feu, physique, intellectuel, moral, spirituel, dans son rôle éternel d'agent transformateur, qui opère l'intégration et la désintégration et fait gravir à tous les êtres, les échelons de l'évolution universelle.



Pareil à la nature, l'homme va brûler son vieil être pour en faire naître un nouveau, meilleur et plus perfectionné.
Renaissance, régénération, réveil, vie nouvelle, le Phénix, plus expressif encore que le rameau d'Acacia du Maître, est comme lui le symbole de l'immortalité sous toutes ses formes. Dans l'antiquité, cet oiseau fabuleux était consacré au soleil. L'alchimie l'a donné pour emblème au Soufre des sages, dont le signe était une croix surmontée d'un triangle.

La même notion se retrouve dans les formules montrant la vie sortant de la mort, la lumière des ténèbres, je jour de la nuit. Hiram surgit du tombeau sous les traits d'un nouveau Maître. C'est l'expression du cycle indéfini des phénomènes de la nature.
Ainsi l'initié, mort à la vie profane pour recevoir la lumière et s'élever sur l'échelle humaine, mort encore une fois avec Hiram pour faire une nouvelle ascension en renaissant en son nom, va accomplir une nouvelle transformation, s'il sait s'incorporer effectivement les enseignements du grade. Il gravit une nouvelle pente, comme la matière de l’œuvre alchimique s'épure successivement en passant par plusieurs volatilisations et condensations et la couleur rouge indique bien que le but doit être atteint.

Le plomb est complètement changé en or.

L'homme doit être maintenant le véritable sage actif, qui a placé le centre de gravité de sa personne dans la Connaissance qu'il a acquise et chez lequel la transformation en homme nouveau est accomplie.
L'homme n'atteint sa véritable grandeur que lorsque il se fait le collaborateur conscient du Grand Œuvre Universel et met sa volonté au service de l'Humanité pour qu'elle se perfectionne sans cesse.


Ainsi devient tangible dans l'ordre humain le grand cycle universel que le vieil hermétisme égyptien avait peint sous le symbolisme de l'Ouroboros, le serpent qui se mord la queue : Un le Tout !


Thierry Ronat



mercredi 25 octobre 2017

Agartha et Roi du Monde


L'histoire de l’humanité que nous connaissons ne représente qu'une seconde sur l'échelle de la cosmogonie. Quels sont les évènements, les civilisations qui ont précédés cette seconde ?

Notre modestie d'Homo Sapiens dusse-t-elle en souffrir, nous venons juste d'apparaître sur la montre de Chronos, mais qu'est-il advenu de nos prédécesseurs car statistiquement comment pourrions-nous être les premiers et les seuls ? Les Atlantes, les Lémuriens et bien d'autres nous ont précédés.

Sont-ils partis à la conquête d'autres planètes après avoir épuisés les ressources de la Terre ?
Ont-ils tous disparus suite à un cataclysme naturel, suite un cataclysme nucléaire ?
Certains sont-ils encore parmi nous ? Ou se seraient-ils réfugiés ?
Dans les entrailles de la Terre ? Après tout la Terre est notre maison, pourquoi vivre sur le toit de la maison plutôt qu'à l'intérieur ?




Jules Verne n'est pas le seul à nous parler de ce monde sous-terrain dans plusieurs de ces ouvrages. Mais il nous a parler aussi des voyages lunaires, des sous-marins et bien d'autres sujets avant leurs arrivées. Pourquoi se serait-il trompé sur ce sujet ?


 
Bien d'autres personnages partagent l'idée que notre terre serait creuse, je vous laisse faire vos propres recherches.


Il est à noter que l'existence de « royaumes souterrains » est partie intégrante de nombreuses croyances religieuses, comme les Enfers de la mythologie, le Svartalfheim des Scandinaves ou l'Enfer chrétien. La notion de monde souterrain est aussi ancienne que répandue. Elle est présente dans les écrits culturels et religieux de l'Égypte et de la Grèce antiques.
Étrangement, des parallèles peuvent être établis entre la notion de Terre Creuse et les traditions mystiques orientales. En particulier, la notion bouddhiste de Agharta, qui suppose un monde souterrain et mystique existant depuis l'aube de la préhistoire. Selon la tradition bouddhiste, le Royaume d'Agharta, est réputé pour être un lieu de paix et tranquillité dont les habitants, au nombre de plusieurs millions, ont atteint un haut degré d'accomplissement scientifique.
Le monde souterrain serait d'une beauté surprenante, avec des soleils intérieurs, des lacs, et des palais de cristal pur. Des émissaires de confiance effectueraient des missions à la surface pour aider l'Humanité à s'élever à un état supérieur de conscience spirituelle.
Les lamas connaissent l’Agartha et sa capitale Shambhala. Nul ne peut y pénétrer s’il n’y a pas été invité, ou si son karma n’est pas prêt pour cela. Les lamas en protègent l’entrée sacrée.
En 1880, selon les déclarations des Indous, le Roi du Monde aurait fait une prophétie quand il est apparu au monastère de Narabanchi :" Les peuples d'Agartha sortiront de leurs cavernes et apparaîtront à la surface de la terre."

En Amazonie les aborigènes affirment qu'il y a tout un monde à l'intérieur de notre planète.
Les Indiens Macuxi sont des Indiens vivant en Amazonie, dans des pays comme le Brésil, la Guyana et le Venezuela. Selon leurs légendes, ils sont les descendants des enfants du Soleil, le créateur du feu,  de la maladie, et de la protection de la Terre intérieure.  

On sait qu’il existe beaucoup d’entrées disséminées partout sur la planète, beaucoup de noms circulent : Cueva de los Tayos, Équateur - Désert de Gobi, Mongolie - Grotte de la sibylle de Colchide, mont Atlas, Géorgie - Grotte de la sibylle de Cumes près de Naples, Italie - Chutes d'Iguaçu, Argentine - Mammoth Cave, Kentucky, États-Unis - Mato Grosso, Brésil - Mont Epomeo, Italie -  Uluru (Ayers Rock) Australie - Bugarach (Aude) France - Grottes (Ngog Lituba) Cameroun etc…




D’ailleurs, il n’y a pas que notre planète qui serait creuse, notre Lune le serait, et toutes les planètes dans l’univers le seraient également !


Alors que tous les yeux sont tournés vers l’espace à la recherche de vie extraterrestre ou d’exoplanètes habitables, des écosystèmes entiers restent inexplorés, tout près de nous, là, sous nos pieds et au fond des océans.
Découverte d’une porte secrète, entrée du monde inconnu de la terre creuse…?
Cette pierre gravée, a été faite par les Mayas, et a été trouvée, avec beaucoup d’autres, sur le site de  Calakmul, il y a environ 80 ans selon l’INAH (l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire) du Méxique.
La représentation parle d’elle même, on y voit clairement des vaisseaux entrer et sortir de la Terre représentée creuse, la Lune y est même représentée à l’échelle pour que cela soit bien clair pour celui qui contemplerait cette œuvre.



Dans de nombreux enseignements traditionnels, on admet l’existence d’une Société d’Initiés qui, d’un Centre mystérieux, règle les destinées du monde. Ce centre, selon les traditions, se nomme :
  • Shamballah
  • Grande Loge Blanche
  • Le Saint Empire
  • Le Collège de la Lumière
  • La Cité du Soleil
  • Royaume du Prêtre Jean
  • Centre du Monde
  • Nouvelle Atlantis
  • Macaria
  • Ville Sainte Universelle
  • L’Agartha.
et les êtres qui peuplent le Centre sont désignés sous différents vocables :
  • Moines blancs
  • Très Sages
  • Compagnons de la Tour
  • Pères du désert
  • Esychastes
  • Frères aînés
  • Maîtres spirituels
  • Sages de Sion
  • Maîtres invisibles
  • Jardiniers d’Elzbethstein
  • Maîtres du Monde
  • Supérieurs inconnus.
Le Très Haut Dignitaire est ainsi désigné :
  • Prince du Royal Secret
  • Melchisédech
  • Makarie
  • Le Roi du Monde.
     
Il existeraient plusieurs entrées permettant d'accéder à ce monde.


Papus disait, il y a cent ans : « Existe-t-il en Europe des Maîtres Véritables, à côté, en dehors ou au dedans de centres initiatiques ? A cette question, je répondrai par l’affirmative. » (1)


QUELLE EST CETTE SOCIETE DE HAUTS INITIES.

Gustave Meyrink, dans un extrait du « Dominicain blanc », dit que depuis des temps immémoriaux, il existe sur la Terre un groupe d’hommes qui régit la destinée des hommes et que, pour soulager le fardeau sous lequel l’humanité soupire, la BEAUTE sera désormais le seul dieu auquel l’humanité devra adresser ses prières.
Goethe nous parle d’une société secrète initiatique, à caractère pédagogique et social, « La Société de la Tour ». Elle est simplement la préfiguration d’une Obédience maçonnique idéalisée (2) ; cérémonies occultes, grades initiatiques, ubiquité dans l’action où tout porte mystère. Il s’agit non seulement d’un ordre, mais d’une société universelle qui mène le monde.
Arrêtons-nous un peu sur la Synarchie (3)
Cette dernière est assimilée à une Loge maçonnique et son initiateur, Joseph Alexandre Saint Yves, marquis d’Alveydre (1842-1909), est un des auteurs qui ait évoqué clairement la légende du Roi du Monde et consacré un ouvrage au Centre Initiatique qu’il appelle « L’Agartha ». Pour confirmer cette thèse, citons Lucius Amplius, écrivain du IIIème siècle et auteur d’un « Liber mémoralis » dont on retrouve trace à Leyde en 1638, qui fait état d’une cité appelée « Agartus », près du Nil.
Bô Yin Râ (4) postule l’existence d’une « Grande Loge Blanche »
« Cénacle des Auxiliaires Spirituels » qui représente l’union la plus singulière qui soit sur cette planète. Les membres de cette « Un-Ion » ne se rapprochent corporellement les un des autres que très exceptionnellement, et cependant, leur contact spirituel est ininterrompu.

La Franc-maçonnerie du XVIIIème siècle, Les Rosicruciens, les Martinistes parlent de « Supérieurs Inconnus ».
Qui furent-ils, puisqu’ils sont inconnus ?
Ce qui est sûr, c’est que dans cette légende qui donne lieu à de nombreuses controverses, se retrouve toujours l’image d’Initiés ayant atteint un tel degré de réalisation spirituelle qu’ils sont devenus capables de savoir ce qui convient aux individus et aux sociétés.
Vers 1800 surgit, ou resurgit, d’après Jacques Bergier et Louis Pauwels dans « Le matin des magiciens » (5), une société initiatique strictement fermée « La Fraternité Hermétique de l’Aube d’Or ». Ses membres sont limités à 144, tous Maîtres Maçons, et que les vrais chefs sont les Supérieurs Inconnus.

Notons que l’Ordre Martiniste appelle ses membres :

  • Supérieur inconnu, au troisième degré
  • Supérieur inconnu initiateur au quatrième degré

LE ROI DU MONDE

On retrouve le « Roi du Monde » (6) dans de nombreuses civilisations. Il se tiendrait à Agartha, Centre Suprême, appelé « Le Pôle » par René Guénon.
Le Roi du Monde est associé à Melchisédech, personnage biblique, à la fois prêtre et Roi de Salem, et apparaît dans la Genèse pour bénir Abraham. Il est le Roi du Monde, le Prêtre Jean, le Châkrânarti de l’Inde védique.
Dans l’épître aux Hébreux (V, 9-10), il est dit : « Tout fils qu’il était (le Christ), il fut proclamé par Dieu « Grand Prêtre de l’Ordre de Melchisédech ».
Dans Genèse XIV, 18 et Hébreux V, VI, VII...il est soutenu que Melchisédech était l’envoyé de l’Agartha.
Les prêtres catholiques et orthodoxes sont ainsi ordonnés : « Tu est sacerdos in æternum, secundum ordinem Melchisédech ».

L’AGARTHA

Agartha traduction d’un terme du bouddhisme mahayana, il désigne le royaume souterrain situé au centre de la Terre (peut-être au Tibet), où règnerait le Roi du Monde.
Selon les auteurs, il est réel ou symbolique. Il semblerait que ce centre de la Terre, l’Agartha, se présente comme le centre du Monde, sans limitation géographique. Il répond donc à une réalité universelle, voire la « Ville Sainte Universelle ».
De fait, il semble bien que le symbolisme hyperboréen de la ville de Thulé et celui de Luz, la Ville Bleue chez les Hébreux, soient encore des images de la même nostalgie : celle de la Grande Cité Inaccessible, où les hommes vivaient en amitié avec les dieux.



Tous les livres sacrés, depuis des temps immémorables, ont précisé que nos récentes civilisations ont été précédées par une civilisation apportée par des « extra-terrestres », grands, blancs à la chevelure claire. Les pyramides d'Egypte, la « pampa » des Andes Péruviennes à Nazca, le trident de 250 m de haut dans la baie de Pisco, le calendrier de Tianhuanaco et toutes les gravures murales représentant des aéronautes, ainsi même que les écrits bibliques nous mettent devant un fait inéluctable.
Est-ce là la réalité ancienne, ayant imprimé nos chromosomes au point d’avoir des réminiscences porteuses d’images, au fil des siècles, qui font apparaître nos Initiateurs Primaires comme des Supérieurs Inconnus ?


Force est de constater que notre Histoire sociale et religieuse est trafiquée depuis des millénaires. Rappelons-nous seulement de Galilée « Eppur se mueve » en parlant de la Terre, de toutes ces bibliothèques pillées et brûlées où tout le passé de l’humanité sombra dans des brasiers.
Mais, recentrons-nous sur le mythe cabalistique d’une puissance souterraine régnant clandestinement sur la société, souterraine ou même sous-marine. Ce mythe, vieux comme le monde prit-il corps par opposition aux cités célestes, séjour des dieux ?

Dans le mystère de l’Agartha, les occultistes reconnaissent volontiers la symbolique des entrailles de la mère, de la caverne et de la grotte initiatique, tout comme la Franc-maçonnerie avec l’épreuve de la Terre.
Pour ceux à qui cela parle, rappelez-vous :
Le cabinet de réflexion, V.I.T.R.I.O.L., Tubal-Kaïn, la caverne, la voute sacrée ...


Ne faudrait-il pas voir dans la légende de l’Agartha, le mythe du paradis perdu, de l’homme déchu cherchant à se recentrer ?
L’Agartha, le Roi du Monde, c’est peut-être, alors, la Quête du Graal, la recherche de ce qui a été perdu auquel la Franc-maçonnerie participe activement.

« Visite l’intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée »


(1) - « Traité élémentaire des sciences occultes », 5° édition (Paris – Chanel 1888). PAPUS (Docteur Gérard ENCAUSSE, né le 13/07/1866 à La Corogne (Espagne) et décédé le 25/10/1916.
(2) - Structure participant à la fois des Templiers et de la Rose-croix, de la Franc-maçonnerie et de la Confrérie Mystique du Saint Graal. Société d’élus hauts initiés perpétuant un message sacré.
(3) - La Synarchie, pendant la deuxième guerre mondiale, a été désignée comme la plus secrète et la plus nocive des loges maçonniques.
(4) - Nomen mysticum de Joseph Scheiderfranken, né en 1876 à Aschaffenburg.
(5) - « Le matin des magiciens », collection « Folio », Editions Gallimard, 1960, page 337 du numéro 129.
(6) - « Le Roi du Monde » de René Guénon, d’après une publication de « La mission de l’Inde en Europe », de Saint Yves d’Alveydre et de celle de « Bêtes, hommes et dieux », de Ferdinand Ossendowski.


Thierry Ronat


mercredi 27 septembre 2017

Salon Lyonnais du Livre Maçonnique 2017

Ouvert à tous, le Salon Lyonnais du Livre Maçonnique est organisé par les Francs-Maçons lyonnais, hommes et femmes, appartenant à différentes obédiences.
Depuis sa première édition, en 2009, il s’est donné trois objectifs :

  •   Faire connaître les valeurs de la Franc-Maçonnerie universelle au travers de son patrimoine littéraire.
  •  Démontrer la diversité et la richesse des principales obédiences françaises en présence de leurs membres.
  •  Accueillir, renseigner, conseiller les publics intéressés par la Franc-Maçonnerie.
Ouvert à toutes et tous, entrée gratuite.

Thierry Ronat
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vendredi 15 septembre 2017

Les Rites Égyptiens : de Cagliostro aux fils d’Alexandrie


2e rencontres de la tarente

Les Éditions de la Tarente vous convient à une journée de rencontres et d’études sur le thème des Rites Égyptiens. La journée du samedi 4 novembre 2017 s’articulera autour de quatre conférenciers qui ont une grande connaissance de la Maçonnerie Éyptienne. 

Serge Caillet et Rémi Boyer nous ont fait l’honneur de participer aux premières rencontres des Éditions de la Tarente. Il revienne cette année accompagnés de deux nouveaux intervenants.
Tout d’abord Bernadette Cappello, passée grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm nous contera l’histoire de la GLFMM. Et Denis Labouré, astrologue et fin connaisseur de la maçonnerie égyptienne nous parlera de Cagliostro. 
Un modérateur de choix viendra animer cette journée : Robert Guinot, passé président du Conseil national de la LNF. Car s’il pratique aujourd’hui le RER, il n’en est pas moins né au rite de Memphis-Misraïm. 
C’est à un véritable échange auquel nous vous convions car toutes les conférences seront suivies du traditionnel questions/réponses avec les participants.

SAMEDI 4 NOVEMBRE 2017 - DE 9H À 18H - LE MORRISON À GÉMENOS

INFOS - RÉSERVATION : reservations@latarente.com

 

Programme

  • 09h00 — Accueil
  • 09h30 — Introduction de Robert Guinot (Passé Président du Conseil National de la Loge Nationale Française)
  • 09h45 — Denis Labouré : Cagliostro et ses pratiques
  • 10h45 — Pause
  • 11h00 — Rémi Boyer : Les Arcana Arcanorum : démystification et réenchantement
  • 12h00 — Question réponse sur les 2 interventions de la matinée
  • 12h30 — Pause Déjeuner
  • 14h00 — Bernadette Cappello : Histoire et féminité au sein des rites égyptiens
  • 15h00 — Pause
  • 15h15 — Serge Caillet : Les fils d’Alexandrie : ces hommes qui ont fait les rites égyptiens au XXe siècle
  • 16h15 — Question réponse sur les 2 interventions de l’après-midi
  • 17h00 — Synthèse par Robert Guinot
Thierry Ronat

dimanche 3 septembre 2017

Martinisme et martinsime, le juste milieu



Le site du Philosophe Inconnu fait sa rentrée avec une mise en ligne de deux articles de fond qui ne manquera pas de secouer un peu le landernau des martinisants, quelque peu asphyxié par diverses défluviations bien éloignées du juste milieu.



Accès direct : ICI





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Avec l'objectivité et la rigueur que nous lui connaissons, sans prétendre être un donneur de leçon mais avec objectivité, Dominique Clairembault s'attache à nous présenter de textes
qui n’écorcheront que la susceptibilité des "Compagnons de la cacophonie".

samedi 19 août 2017

La géographie sacrée de la France - Partie 2


La Terre est parcourue par des lignes imaginaires qui sillonnent le globe  : Les parallèles et les méridiens. Intéressons nous particulièrement aux méridiens qui traversent la France :
Méridien zéro, méridienne verte, méridien de Saint-Sulpice, méridien de Bourges, méridien de Paris, la Rose-Ligne sont autant de lignes virtuelles que le grand public ne connaît pas ou mal.


Aucune communication sur le sujet car on touche à la géographie secrète et sacrée de la France. L'observation des lieux sacrés partout sur la planète (mégalithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cérémonie) révèle qu'ils ne sont pas situés au hasard, mais sur des lignes géométriques précises.

La Terre est tissée d'un réseau de ces lignes qui sont les manifestations physiques de flux énergétiques. Les réseaux Hartmann et Curry, se présentent identique à un treillis de carrés entrelacés de "champs énergétiques" différents, "les réseaux telluriques" comme les lignes de Ley.
Les peuples anciens détenaient la connaissance de ces flux et l'ont imprimée dans le paysage. Pour nous ce fut principalement les Celtes, beaucoup de monuments religieux ont repris ces emplacements. Les indigènes actuels d'Australie et d'Amérique du Sud ne l'ont pas oublié.

La France est souvent appelée Hexagone, car le territoire peut-être assimilé à un polygone à 6 côtés d'où son nom. Mais très peu connaissent les véritables raisons qui sont historiques et sacrées.

Notre territoire respecte une géométrie très particulière balisée depuis très longtemps. Pour s'en convaincre, il suffit de dessiner le VRAI hexagone, celui qui est centré sur la plus grande pyramide de France, celle de Saint-Amande-Montrond et qu'on oriente l'hexagone sur le méridien, la capitale Paris trouve alors une place singulière : Paris est à la croisée du méridien secret et d'une parallèle calées sur l'hexagone.

La connaissance de la géométrie sacrée nous viendrait d’Égypte, par les rois Mérovingiens qui seraient de descendance égyptienne. Cette connaissance sera transmise jusqu'au Templiers, voir l'implantation de leurs commanderies. Ensuite cette connaissance sera conservée dans dans cercles initiés. 

Les abbayes cisterciennes ont été placées sur des tracés prédéfinis. Ces tracés sont tous des étoiles de David qui sont obtenues en traçant des lignes entre les différentes abbayes. Personne ne sait comment ces tracés ont été créés.  Idem pour les cathédrales ainsi que d'autres monuments.



Je vous invite à faire vos propres recherches sur la géographie sacrée concernant, l'implantation des bâtiments et monuments importants des grandes villes du monde : Paris, Washington, Londres ...
 
Vous trouverez dans le lien ci-dessous un cas très concert.
par Christophe de Cène 

Thierry Ronat