lundi 23 mai 2016

Décryptons les messages des passeurs de lumière : Les œuvres codées dans la littérature du XIX siècle


Suite à la récente lecture de deux livres passionnants, j'ai envie de susciter votre curiosité et d'animer votre réflexion sur le sujet suivant : Les œuvres codées dans la littérature du XIX siècle.



Jules Verne, initié et initiateur : La clé du secret de Rennes-le-Château et le trésor des rois de France

De Michel Lamy (Auteur) Mars 2005
 
Porte-parole d’une société secrète qui infiltra une bonne partie du monde littéraire et artistique des XIXe et XXe siècle, Jules Verne a caché derrière le texte apparent de ses romans un message que seuls pouvaient découvrir à l’époque ceux qui étaient dans le secret : les initiés. Au-delà des aventures, au-delà des inventions, ce sont les mystères de la franc-maçonnerie et des sociétés rosicruciennes qui se dévoilent à qui sait lire et décoder l’œuvre du maître. Cette étude minutieuse débusque les secrets de Jules Verne et offre au lecteur les moyens de continuer lui-même le décryptage, ouvrant des horizons nouveaux sur la littérature populaire, celle de George Sand, Alexandre Dumas ou, plus près de nous, Maurice Leblanc, père d’Arsène Lupin, et Gaston Leroux.

L’auteur lève également un coin important du voile sur les origines de la royauté française et sur l’intérêt qu’ont porté les Habsbourg au fabuleux trésor de Rennes-le-Château, dont le fameux Clovis Dardentor de Jules Verne recèle les clés.
Ce travail de recherche dans l’œuvre de Jules Verne nous montre avec quel talent il maîtrisait les cryptogrammes et la langue des Oiseaux.

Jules Verne n’est pas illuminé isolé mais fait bel et bien partie d’une longue chaîne de romanciers mais aussi d’artistes qui ont systématiquement codé leurs œuvres pour délivrer un enseignement voilé. 


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Arsène Lupin, Supérieur Inconnu : Arcanes, filigranes et cryptogrammes : la clé de l’œuvre codée de Maurice Leblanc
De Patrick Ferté (Auteur) Octobre 2004


Les « Arsène Lupin », une œuvre à double fond ? Maurice Leblanc, l'auteur masqué d'un vaste cryptogramme ? Le gentleman cambrioleur, un gentleman initiateur ? Patrick Ferté nous convainc
vite de cette thèse à priori improbable. Usant jusqu'au sortilège d'une érudition prodigieuse et d'une sagacité rare, surperposant les aventures
« lupiniennes » et les étranges affaires de Rennes-le-Château et de Gisors, l'auteur nous révèle ici le filigrane inouï d'une lecture au second degré richissime. Prenant Maurice Leblanc au mot et contre toute attente, Patrick Ferté renouvelle entièrement le dossier et enchaîne les découvertes d'envergure. D'entrée de jeu, ne retrouve-t-il pas le reliquaire où repose Lupin dans la cathédrale audoise ? S'avisant qu'un héros trésoraire de Maurice Leblanc fut évêque de Carcassonne, il découvre qu'il était le patron de Mgr Billard, le protecteur de l'étrange curé Saunière, de Rennes-le-Château ! Et « 813 », titre d'un roman de Leblanc, n'est-ce pas la date de fondation de l'abbaye d'Alet ? Une autre aventure met en scène un certain « Abbé Gélis », détenteur de la clé d'un souterrain à trésor : N'est-ce pas là, en toutes lettres, le nom du curé de Coustaussa que Bérenger Saunière consulta après la découverte d'un mystérieux tombeau et dont l'assassinat est resté inexpliqué ? De là, traquant Lupin comme jamais, Patrick Ferté nous entraîne d'un pas sûr dans des catacombes aussi insoupçonnées qu'irrécusables : il en reconstitue l'occulte réseau que hantèrent sans relâche tant de sociétés secrètes où Maurice Leblanc avait ses entrées ou ses antennes. Si, comme on l'a dit, Lupin cambriola l'histoire de France, c'est à n'en pas douter l'histoire secrète de la France hermétique. Et Patrick Ferté a pu lui ravir la plus belle clé de son passe-partout : magique, elle ouvre sur les cryptes d'une hallucinante cathédrale souterraine où il fait jouer, jusqu'à l'étourdissement, la symphonie des coïncidences. On en sort ensorcelé,... si l'on en sort.


Sans doute la plus complète, la plus convaincante et la plus incroyable étude jamais menée sur les cercles de « ceux qui savent". Une sorte de monde parallèle ou les coïncidences pleuvent dans un déluge de hasards historiques que le bon Arsène lui-même a du mal à contenir. Mr Ferté nous guide, tel un conférencier hardi et courageux, dans ce qui semble être un labyrinthe savamment orchestré par M.Leblanc à travers son oeuvre, visant apparemment, à nous porter un peu de lumière. 


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Ces deux auteurs ont peut-être puisé dans l’œuvre de RABELAIS dont le caractère hermétiste est indéniable. La tradition hermétiste a développé de multiples ruses pour dissimuler les arcanes. Hermès est aussi le dieu des voleurs. Il ne s’agit pas seulement de cacher l’arcane aux yeux du vulgaire, mais aussi au cœur du questeur. L’arcane n’est jamais donné, il se conquiert avec un cœur de plus en plus vaste, une conscience accrue. 

Un autre auteur à une importance dans ce type de littérature, Grasset d'Orcet. Le mystérieux auteur des articles sur la Langue des Oiseaux parus dans la Revue Britannique. Ami de Fulcanelli, souvent cité par Eugène Canseliet (Auteur et alchimiste), possible inspirateur de l'abbé Henri Boudet (Affaire de Rennes-Le Château), son œuvre n'en est pas moins restée confinée de nos jours à un petit groupe d'intéressés. 

Quelques coïncidences :

Grasset d'Orcet a suivi une partie de ses études au collège de Juilly (Seine et Marne), vers les années 1840, or, le 22 octobre 1840, l'abbé Constant (le futur Eliphas Lévi) y fut nommé répétiteur par le Directeur de cet établissement qui était alors ... l'abbé Henri de Bonnechose, futur évêque de Carcassonne (1847), d'Evreux (1854) et futur archevêque de Rouen (1858) (ce même abbé sera plus tard impliqué dans la légende de Rennes-le-Château). Ce fut à Juilly que Constant rédigea sa Bible de la Liberté.
Eliphas Lévi fut l'ami d'Edward Bulwer Lytton, Grand Maître de la Société Rosicrucienne pour l'Angleterre, et auteur de plusieurs romans initiatiques. Or, le premier traducteur des oeuvres de Lytton en français fut Amédée Pichot, rédacteur en chef de La Revue Britannique. D'ailleurs, la première traduction française de L'Etrange Histoire de Bulwer Lytton parut dans La Revue Britannique, de novembre 1861 à août 1862. Le traducteur en était bien sûr Amédé e Pichot, ami de Grasset d'Orcet. 



Les églises et cathédrales sont l'expression d'un art religieux qui exprime la réalité de l'art populaire, la vérité des constructeurs, des tailleurs de pierres, des maçons et autres maîtres d’œuvres appartenant à toutes les corporations de métiers. Ces grands livres de pierres, dont il faut lire la statuaire à la manière des rébus, charades et autres jeux de mots, contiennent leur part de vérité éternelle. 

De même, les productions à vocation strictement artistiques destinées à cette époque à l'aristocratie, véhiculent sous la même forme cryptée différents messages de même nature, politiques,historiques, philosophiques ou métaphysiques. Selon une cryptographie identique. Il est permis d'appréhender bien des œuvres littéraires ou picturales (les tableaux ayant eu la part belle dans la diplomatie occulte car ils permettaient de transmettre différents messages connus des seuls initiés). L'exemple le plus considérable étant l'utilisation du thème de l'Arcadie, et les variations de Poussin, du Guerchin, ...).
Un des grands mérites de Grasset d'Orcet est d'avoir déchiffré cette langue diplomatique, qui, jusqu'au XIXe siècle fut couramment utilisée pour véhiculer des informations réservées, devenues difficilement lisible au lecteur moderne.

Une société secrète « La Société Angélique » aurait compté en ses membres de nombreux auteurs adeptes de la littérature cryptée.
Grasset d’Orcet aurait dressé une liste de membres de cette société. Nous y trouvons Dante, Rabelais, Cervantes, Goethe, plus tard Dumas, Nerval, George Sand, V. Hugo, J. Verne ...
Dumas, membre de la société angélique, fut l’ami de Papus et d’Eliphas Levi. Ces deux grands mages du XIXe siècle étaient étroitement liés à Balzac.
Nerval était très imprégné de la pensée Martiniste. Initié chez les Druzes, il écrit dans son « Voyage en Orient » qu’ils sont les Rose-Croix d’Orient. Pour risquer une telle comparaison qui est tout à fait pertinente, encore faut-il bien connaître les Rose-Croix.
Jules Verne affirme que la formule « Transire Benefaciendo » (Que l'on peut traduire par « Voyager et faire le bien ») devrait guider tout homme.
Balzac en fait la maxime des « Frères de la Consolation » dans « L’Envers de l’Histoire Contemporaine ».
Est-ce un hasard si ces deux auteurs se réfèrent à la maxime des Rose-Croix ?

« Je ne suis point orthodoxe et ne croix pas à l’église romaine. Le swedenborgisme est ma religion.» H. de Balzac.
« Il y a deux histoires; l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire vraie, secrète... » H. De Balzac

  La question de fond demeure. Tous ces auteurs furent-ils des « élus », des passeurs de lumière des transcripteurs de vérités cachées ou les objets d’une manipulation ?

A chacun de trouver sa réponse.


  Thierry Ronat 

mercredi 18 mai 2016

Visite du Musée de la Franc-Maçonnerie

La 12e édition de la Nuit Européenne des Musées à laquelle le Musée de la Franc-Maçonnerie participera se tiendra le samedi 21 mai 2016. 

Au programme :

20 h : projection-débat autour du documentaire : « La mémoire volée des Franc-Maçons. »
Temple Arthur Groussier, en présence des auteurs, Eric Giacometti et Jacques Ravenne. Seconde projection prévue à 22 h 30, sans débat.
21 h 30 : conférence publique : « Surréalisme et légende templière »
Temple Arthur Groussier par Patrick Lepetit, poète.
Le spectacle vivant : La fuite des derniers Templiers, reconstitution historique se déroulera durant toute la soirée dans le musée.
La visite des temples maçonniques et de l’exposition « Templiers et francs-maçons » se fera aussi durant toute la soirée.


Le musée de la Franc-Maçonnerie sera accessible gratuitement de 19 h à 23 h 30.

Musée de la franc-maçonnerie – 16 rue Cadet — Paris IX

http://www.museefm.org
https://www.facebook.com/groups/museefm
https://twitter.com/MuseeFMOfficiel

Thierry Ronat 

mardi 17 mai 2016

La transmission est faite !



Bonjour à toutes et à tous,

Il n'y a pas de hasard, La vie est faite de rencontres, de chemins qui se croisent, d'esprits qui se reconnaissent et se connectent.

Lorsque Jacques Courtois m'a contacté et proposé de reprendre son Blog "Réflexions sur trois points", j' ai été agréablement surpris de sa confiance. En effet nous ne nous connaissions que par quelques échanges dus à la présentation de mon livre sur son Blog.

Dans un premier temps, j'ai hésité par rapport à ma disponibilité pour honorer cette tâche. Mais Jacques m'a rassuré sur l'aspect peu chronophage de la gestion du Blog. J'ai donc accepté avec plaisir d'assurer la continuité et la pérennité de son travail de plusieurs années, son investissement en temps, en recherche, en lecture.

Merci pour cette transmission.
Un blog d'information, d'échange, de présentation de livres, d’événements, de structures, de personnages qui ont marqué ces différentes traditions. Tout ce qui est en lien avec ces trois sources initiatiques.

Informaticien de métier, musicien amateur, j'ai été attiré dès l'adolescence par l'ésotérisme et la recherche des réponses à mes questions existentielles. Plus tard, j'ai entrepris une démarche initiatique, j'ai voyagé sur différents chemins, à travers plusieurs voies d'éveil : les Rose-Croix, la Franc-Maçonnerie et le Martinisme.

Par l'intermédiaire de ce Blog, j'aimerais partager mes expériences avec les vôtres,  faire découvrir pour certains, les trois piliers de la tradition initiatique occidentale, pour d'autres susciter l'envie de se mettre en chemin sur une voie d'éveil et de connaissance, car elle seule nous permet d'entrevoir la réalité, la vérité cachée sous le voile des apparences et enfin d'acquérir la liberté.

Je vous souhaite une bonne lecture, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires et suggestions.

"Le sage est celui qui cherche, non pour enfermer le monde dans la prison des concepts mais pour découvrir le foisonnement universel de la vie, pour ne faire qu'un avec cette puissance créatrice et devenir créateur lui-même."
Giordano Bruno

Au nom des lectrices et lecteurs du Blog, je te remercie.

Tu es ici chez toi.


Que la paix et la santé t'accompagnent ...
Thierry Ronat 

lundi 16 mai 2016

Jacques Courtois (alias Xavier Cuvelier-Roy) passe le flambeau à Thierry Ronat !




Dans le communiqué précédent, je vous avais fait part de mon intention de passer le flambeau, ne pouvant plus assumer correctement la bonne marche de Réflexions sur trois points.


Ce sera effectif très prochainement en la personne de Thierry Ronat, déjà connu des fidèles lecteurs du blog (Rubrique j'ai lu pour vous, ICI ) et qui maîtrise une parfaite connaissance des trois grandes traditions initiatiques que sont le rosicrucianisme, le martinisme et la franc-maçonnerie.

Dans un premier temps, avec mon soutien total, et pour ne pas perturber cette transition, l'architecture générale sera maintenue. N'ayant imposé aucune condition, il est a espérer que Thierry apporte progressivement son empreinte personnelle. Je n'y ferai aucun obstacle.

De même, l'intégralité des articles parus depuis l'ouverture du blog sera maintenue (Archives) et accessible immédiatement (Tags).

Qu'il me soit permis, une dernière fois sous le nom de Jacques Courtois, de vous exprimer toute la joie que j'ai eu durant toutes ces années, où vous m'avez témoigné non seulement votre intérêt, mais aussi votre amitié. Ma page facebook reste ouverte à ce nom et nous pourrons continuer à échanger (sans pour autant m’immiscer dans la gestion future de Réflexions sur trois points).

Et c'est désormais sous mon patronyme* que je proposerai quelques articles au nouveau web-master, à qui je souhaite un plein succès et un grand avenir !

Ce n'est donc pas un adieu, mais un au-revoir !

Amicalement et fraternellement votre. 

Jacques Courtois
 
* : Nombre d'entre-vous ne seront pas surpris, certains le savaient et je n'en faisais nul mystère : il suffisait de le lire sur mon site personnel, ICI