dimanche 18 mars 2012

Les Lauriers de mars 2012

Les Lauriers du mois ne sont en aucun cas un label décerné (je n'ai aucune autorité pour ce faire et n'en revendique pas) mais une invitation amicale à visiter un site ou un blog "qui vaut le détour".


Je me régale de ce très nouveau site, ouvert par la "Section Provence" de l'Institut Maçonnique de France. Les promoteurs sont bien connus des "régionaux" pour leur dynamisme et la qualité de leurs productions antérieures (visitez par exemple le site des Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle), Robert Guinot (Président de la Section Provence) et son secrétaire, Dominique Sappia.

D'une technique très moderne, avec une ergonomie souple et fonctionnelle, ce site est agrémenté de couleurs chaudes, l'iconographie de belle facture.

Les sections sont classiques mais bien fournies. Bien sur, la liste des éditeurs comme celle des liens ne peut être exhaustive mais ce critère est forcément subjectif, Réflexions sur trois points comme d'autres, n'y échappe pas. Gageons que quelques grands absents s'y afficheront prochainement.


Voici le premier éditorial de son président, Robert Guinot :
La section provençale de l’Institut Maçonnique de France a été créée il y a deux ans, pour envisager et mettre en place des initiatives unitaires des obédiences maçonniques sur le domaine culturel. Son champ d’action est le territoire de la Provence.Il a été difficile de persuader tout le monde de la nécessité d’une action et surtout d’une réflexion et d’une confrontation commune autour de la culture, de la culture maçonnique, du positionnement des maçons face à la culture. L’idée première, traduite dans une volonté commune, aujourd’hui réaffirmée, est de voir les maçons se retrouver, dans un premier temps, dans un salon maçonnique du livre qui permette à chacun de revisiter l’histoire, les thèmes, l’environnement et les spécificités de la pensée maçonnique. L’objectif de départ est de donner à tous les maçons, mais aussi au public intéressé, accès à un savoir collectif, de le resituer dans son contexte historique, seul apte à permettre de comprendre le sens des choses. Partant de là chacun pourra approuver ou désapprouver, mais au moins sur la base d’une connaissance vérifiable, établie selon les méthodes de la recherche et de la compréhension historique moderne. Il est aussi utile, voire incontournable que dans une société médiatisée à l’extrême et dans laquelle le public s’interroge sur ce que sont les francs-maçons, ce qu’ils font et ce qu’ils pensent, nous puissions donner à voir une recherche historique, une profondeur de pensée, une prise en compte de la plus grande diversité des paramètres d’un problème, par la tolérance et la modération qui nous animent. Comment sinon faire percevoir cette unité diverse de la franc-maçonnerie au public ; si je puis me permettre cet oxymore. Comment lui dire que les francs-maçons sont de ce siècle, intéressés aux problèmes de la société, des structures humaines, de l’individu, de sa place dans le groupe autant que de sa spiritualité ? Il faudra pouvoir dire au public provençal à l’occasion de notre premier salon maçonnique du livre à Marseille et au long des initiatives qui suivront : "Vous voulez savoir ce qu’est la franc-maçonnerie et ce que sont les francs-maçons ? Voilà la réponse !"

Triple hourrah pour cette  belle réalisation qu'il faut absolument visiter : ICI




4 commentaires:

  1. Bravo, effectivement c'est beau, mais vous ne trouvez pas bizaroïde cet billet d'un dollar ?

    RépondreSupprimer
  2. Je vous remercie, Sam-S'suffit, j'avoue mon inattention. Il y a deux manière de lire, mais dans le doute mieux vaudrait s'abstenir effectivement, compte tenu de l'usage qui en est fait sur un blog antimaçonnique. Gageons que cela sera très rapidement rectifié. A bientôt !

    RépondreSupprimer
  3. Et merci au frère Roger Guinot, j'ai enrichi mon vocabulaire d'un mot : OXYMORE dont voici la définition (Wikipedia) :)
    "En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, du grec ὀξύμωρος (oxúmōros - de ὀξύς, « aigu, spirituel, fin » et de μωρός, « niais, stupide », qui signifie « malin stupide, spirituel sous une apparente stupidité ») est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire.
    L'oxymore permet de décrire une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise. Il exprime ce qui est inconcevable. Il crée donc une nouvelle réalité poétique. Il rend compte aussi de l'absurde"

    RépondreSupprimer
  4. Je te remercie, Serge, d'avoir adressé ton utile commentaire. A bientôt !

    RépondreSupprimer

Les commentaires offensants et dénigrants et ceux d'attaques ad nominen, non fraternels, ne seront pas publiés.