jeudi 31 décembre 2009

Bonne année !







Que la Sagesse préside tous les actes quotidiens de ta vie, pour le bien-être de ton prochain et ainsi, de l’humanité toute entière.

Que la Force soutienne ton travail personnel, qu’il soit profane ou initiatique et favorise ainsi l’élévation de l’humanité toute entière.

Que la Beauté orne ton cœur, l’illumine dans ta démarche spirituelle et se dissipe sur l’humanité toute entière.



Illustration : création de Guy Rougier, membre





mercredi 30 décembre 2009

Un Institut spécialisé dans le martinisme !




L'historien Serge Caillet, spécialiste de l'occultisme et des sociétés initiatiques, nous offre comme cadeau de fin d'année un nouveau blog.

Serge Caillet est aussi le Directeur-fondateur (11 août 1990) de l'INSTITUT ÉLÉAZAR , sous la présidence d'honneur de Robert Amadou (1924-2006). L'Institut fêtera donc ses 20 ans cette nouvelle année. Ce blog http://institut-eleazar.blogspot.com/ est principalement destiné à l'actualité du martinisme: publications, études, découvertes, manifestations...

Il ne se substitue pas au site officiel de l'Institut Eléazar : http://institut-eleazar.fr/.

Pour être tout-à-fait complet dans l'information, indiquons également le blog particulier de l'historien :http://sergecaillet.blogspot.com/ qui lui, présente la liste exhaustive de ses travaux et diverses publications.

Voici l'événement qui cloturera pour ma part l'activité 2009 de mon propre blog. Je me réjouis qu'il en soit ainsi, et lui exprime tous mes voeux de développement durable... dans les qualités de professionnalisme et de gentillesse qui lui sont propres, avec l'expression de la fraternelle amitié qui nous lie.

En 2010, je vais me calmer, mais en attendant...

Je remarque dans divers fichiers pss que certains s’obstinent à m’adresser, une recrudescence de racisme effrayante, en particulier sur l’islam (que d’aucuns assimilent systématiquement avec l’islamisme) et de mettre tous les musulmans dans le même panier, à vouloir leur indiquer la même direction… vers l’Orient ! Je crains de connaître des gens qui ignorent qu'un grand nombre sont français depuis 3 à 4 générations mais qui savent qu'un Président de la République (et c'est fort bien!) peut l'être depuis 2 seulement...

Paradoxalement, dans une conversation privée, ou réunion amicale, familiale ou autre, dès que vous prononcez le mot minaret, burka, noir, arabe, juif et j’en passe, vous êtes immédiatement suspecté de racisme !

Mais il y en a d’autres, des mots tout à fait usuels, ordinaires, quotidiens !

* Les mots respect de la planète, environnement, pollution, développement durable, recyclage, vous rangent dans la catégorie verts-écolos-empêcheurs de tourner en rond !
* Les mots médium, médecine douce, paranormal,ovni, tarot, radiesthèsie, astrologie etc… vous classent comme marginal, obscurantiste, voire-même idiot !
* Les mots franc-maçon, rose-croix, martiniste, je stoppe là, parce que…, vous stigmatisent sans appel comme appartenant à une secte !
* Les mots valeur de l’argent, placements, bourse, résidence secondaire, bateau, vous cataloguent dans les capitalistes (de droite, bien entendu) !
* Les mots ordre, police, lois, patriote, prolétaire, et vous voici un paria d’extreme-droite !
* Les mots omnipotence des journalistes, statut des journalistes, 3° pouvoir, corporatisme, attention, vous n’êtes plus un démocrate, vous êtes un… fasciste !
* Les mots humanisme, O.N.G., écoute, liberté-égalité-fraternité, culture, artiste, intellectuel, démocratie, social, vous qualifient dans les travailleurs-camarades (degauche, c’est évident) !
* Les mots retraité, voyages, programmes télé, sieste, jardinage, vous culpabilisent après une longue expérience de vie, de travail et de sacrifices, comme des «nantis qui-ne-font-plus-rien-de-la-journée-pendant-que-moi-je-travaille-pour-payer-ta-pension», alors «taisez-vous, vous n’avez plus la parole» !

J’arrête là, c’est très fatiguant à la fin, surtout pour un retraité…

Nous autres, Français qui vivons dans un pays parmi les plus riches de la planète, qui envoyons à la casse pour simplement toucher un prime, un véhicule à l’état neuf mais qui à plus de 7 ans, répandons des millions de litres de lait dans les caniveaux de la république, qui bénéficions de régimes sociaux dont nous abusons parfois sans vergogne et dont nous nous plaignons constamment qu’ils reculent dans leurs prestations, qui cumulons emplois et fonctions, qui trichons avec le fisc, qui allons à la messe tous les dimanches et pratiquons le scoutisme pour mieux afficher notre solidarité avec le tiers-monde tout en oubliant qu’un de nos proches est dans la peine, voire-même la misère, nous qui avons toujours raison et sommes les meilleurs partout, etc…

Eh bien ! C’est sot d’avoir écrit tout ça, me voici rangé maintenant parmi les cons (ce n’est pas un gros mot, c’est vulgaire d’accord, mais c’est dans le dictionnaire) ! Je regrette tout-de-même de ne pas avoir cité les mots éducation, politesse, respect d'opinions et de croyances, respect d'autrui, des lois... Mais alors là, c'est certain, j'aurai pris un grade de plus en me faisant passer pour un vieux con !

Soyez sympa, continuez à visiter mon blog, je vous promets d’être plus « cool » en 2010 !


Illustration : publiée par exdisciplesleblob


lundi 28 décembre 2009

Comme au XVII° siècle, faut pas hésiter à s'afficher, parfois !


DÉCLARATION ROSICRUCIENNE DES DEVOIRS DE L'HOMME


Prologue : Dès lors que les hommes ont pris conscience de la nécessité de vivre en sociétés organisées, ils ont généré diverses formes de gouvernement pour en assurer le fonctionnement. À ce jour, il apparaît que c’est à travers la démocratie que s’expriment le mieux les intérêts et les aspirations des individus en particulier, et des peuples en général. En effet, bien que ce système soit imparfait et comporte nombre de faiblesses, ce sont actuellement les sociétés démocratiques qui garantissent le mieux les droits de l’homme, tels qu’ils ont été définis dans la Déclaration universelle.
Mais si le respect des droits de chacun est le fondement de toute démocratie, toute démocratie qui n’encourage pas le respect des devoirs correspondants porte en elle les germes de la décadence et favorise l’émergence d’une dictature. Ainsi que l’Histoire l’a montré, le bon fonctionnement d’une société dépend d’un juste équilibre entre les droits et les devoirs de tout individu. Lorsque cet équilibre en vient à être rompu, que ce soit d’ailleurs au niveau des gouvernants ou des gouvernés, les totalitarismes les plus extrêmes s’emparent de la situation et plongent les nations concernées dans le chaos et la barbarie.
À l’aube du XXIe siècle, nous constatons que dans nombre de pays où la démocratie est devenue un acquis de longue date, les droits des citoyens priment sur les devoirs qui leur incombent en tant qu’hommes, de sorte que l’équilibre est, sinon rompu entre les uns et les autres, du moins très menacé. Craignant que ce déséquilibre ne s’amplifie et n’aboutisse dans ces mêmes pays à une régression de la condition humaine, nous soumettons cette Déclaration des devoirs de l’homme à tous ceux et à toutes celles qui partagent notre inquiétude.

DÉCLARATION
Article 1 : Tout individu a le devoir de respecter sans prévention les droits de l’homme, tels qu’ils sont définis dans la Déclaration universelle.
Article 2 : Tout individu a le devoir de se respecter lui-même et de ne pas avilir son corps ou sa conscience par des comportements ou des pratiques mettant en cause sa dignité ou son intégrité.
Article 3 : Tout individu a le devoir de respecter autrui, sans distinction de race, de sexe, de religion, de classe sociale, de communauté ou de tout autre élément apparemment distinctif.
Article 4 : Tout individu a le devoir de respecter les lois du pays dans lequel il vit, étant entendu que ces lois doivent avoir pour fondement le respect de ses droits les plus légitimes.
Article 5 : Tout individu a le devoir de respecter les croyances religieuses et les opinions politiques d’autrui, dès lors qu’elles ne portent atteinte, ni à la personne humaine, ni à la société.
Article 6 : Tout individu a le devoir d’être bienveillant en pensée, en parole et en action, afin d’être un agent de paix sociale et un exemple pour les autres.
Article 7 : Tout individu en âge, en état ou en condition de travailler, a le devoir de le faire, que ce soit pour subvenir à ses besoins ou à ceux de sa famille, pour être utile à la société, pour s’épanouir sur le plan personnel, ou tout simplement pour ne pas sombrer dans l’oisiveté.
Article 8 : Tout individu ayant en charge l’éducation d’un enfant a le devoir de lui inculquer le courage, la tolérance, la non-violence, la générosité et, d’une manière générale, les vertus qui feront de lui un adulte respectable et responsable.
Article 9 : Tout individu a le devoir de porter assistance à quiconque est en danger, soit en intervenant directement, soit en faisant le nécessaire pour que les personnes habilitées à intervenir le fassent.
Article 10 : Tout individu a le devoir de considérer l’humanité entière comme sa famille, et de se comporter en toute circonstance, et en tout lieu comme un citoyen du monde, faisant ainsi de l’humanisme le fondement de son comportement et de sa philosophie.
Article 11 : Tout individu a le devoir de respecter les biens d’autrui, qu’ils soient privés ou publics, individuels ou collectifs.
Article 12 : Tout individu a le devoir de respecter la vie humaine et de la considérer comme le bien le plus précieux qui soit en ce monde.
Article 13 : Tout individu a le devoir de respecter la nature et de la préserver, afin que les générations présentes et futures puissent en bénéficier sur tous les plans et voir en elle un patrimoine universel.
Article 14 : Tout individu a le devoir de respecter les animaux et de les considérer véritablement comme des êtres, non seulement vivants, mais également conscients et sensibles.

Epilogue : Si tous les individus s’acquittaient de ces devoirs fondamentaux, il resterait peu de droits à revendiquer, car chacun bénéficierait du respect qui lui est dû et pourrait vivre heureux dans la société. C’est pourquoi toute démocratie ne doit pas se limiter à promouvoir un « État de droits », auquel cas l’équilibre évoqué dans le Prologue ne peut être maintenu. Il est impératif également qu’elle prône un « État de devoirs », afin que tout citoyen exprime dans son comportement ce que l’homme a de meilleur en lui.
Ce n’est qu’en s’appuyant sur ces deux piliers que la civilisation pourra assumer pleinement son statut d’humanité.


Publication de l'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix
Source illustration : D.R.C.




dimanche 27 décembre 2009

Le saviez-vous ?




Introduites par l’Eglise Romaine, les dogmes, lois canoniques et décrets suivants :

En 431 Marie fut reconnue Mère de Dieu.

En 449 En cette année seulement fut reconnue l’autorité des Papes, comme supérieure à celle des évêques.

En 595 Grégoire le Grand introduit dans l’Eglise Catholique, une nouvelle doctrine : le purgatoire.

En 1074 fut décidé le célibat des prêtres.

En 1545 Il fut décrété que les traditions de l’Eglise Catholique auront la même valeur que les Saintes Écritures.

En 1854 La thèse Catholique de « l’Immaculée Conception » devient un dogme.

En 1870 L’infaillibilité pontificale devient aussi un dogme.

En 1950 La papauté crée le dogme de l’Assomption.




Retrouvez la liste intégrale sur le site : http://missionsaint-jean.blogspot.com/


Merci pour cet excellent travail ! Comme beaucoup, je pense que N.S. Jesus-Christ doit s'étonner de certaines créations faite par l'Église Catholique Romaine, mais il est vrai que Dieu, lui n' a pas de religion !






samedi 26 décembre 2009

Vous-êtes étonnés ?




Non, il ne faut pas vous étonner que ce blog ne soit pas le premier (ni même le vingt-septième) à vous annoncer que telle ou telle revue vient de paraître, à ne pas participer à cette course folle qui semble animer de plus en plus les rédacteurs.
Non, je ne serai pas le premier à vous annoncer par exemple, que le n° 156 de l'excellente revue Renaissance Traditionnelle est sorti... parce que je suis sur que c'est déjà fait et que je ne vois pas l'utilité de copier-coller l'édito, le sommaire, laissant le soin au site dédié de l'exploiter, c'est son travail: http://www.renaissance-traditionnelle.org/
Bien sur, s'il y a un scoop musclé, je ne manquerai pas de le souligner car c'est là précisément où se trouve l'intérêt de ce message, sinon... bonjour l'uniformité, l'ennui de blog en blog tout au long d'une journée jusqu'à une nouvelle parution d'une autre revue.
Et puis, honnêtement, j'attends de recevoir le livre commandé (ou la revue), je... le lis, je me fais ma propre opinion (qui n'est pas toujours la bienvenue ou partagée par mes amis, mais...) et j'essaie si cela vaut la peine de vous rédiger un petit "papier". Ceci justifie mon léger décalage ou retard, mais je me suis fait une loi d'honneur de ne donner un avis que sur un livre lu, tant pis pour les autres, je n'ai pas les moyens de financer tout ce qui se publie !
Puisque nous en sommes-là, sorte d'édito, c'est pour moi l'occasion de préciser que je suis contre le langage short-message-service (sms) dans toute forme de communication, en tous cas c'est la règle ici, du message au commentaire ! De même, s'il faut vivre avec son temps et reconnaître que la "numérisation" des livres rend accessibles bien des merveilles - mais comme bibliophile doublé de bibliomanifolie, je préfère mes chères éditions papier - je me refuse à faire l'écho de mise à disposition d'oeuvres sous droit d'auteur ! Faut pas exagérer, tout travail mérite salaire !
Je me suis fait dire que certains éditeurs-papiers se laissaient aller parfois, eux-aussi...
Si d'aventure, cela m'avait échappé, n'hésitez pas à m'avertir de tout écart dans mes rubriques (liens, blogs, etc). Je crois avoir réussi à éliminer quelques spécialistes qui au nom de la Liberté, de communication universelle de la Connaissance, etc... se permettent sous couvert de la vertu, tous les écarts ! Qu'on ne vienne pas m'opposer sur ce point, faire montre d'une certaine intolérance... l'intolérable, c'est de tolérer ce genre de comportement. C'est absolument contre toute règle initiatique !
Dernière en date, la demande faite par un pseudo-innocent, de lui indiquer sinon de lui procurer, où trouver les enseignements du 12° degré de l'A.M.O.R.C. Bravo et merci à l'avance pour le malheureux qui cédant par pure générosité, commettra tout de même un léger parjure !
Bien évidemment, nul n'est obligé de partager mon opinion... Je ne m'inquiètes pas, les pilleurs et pirates ont toujours existé, ils ont de beaux-jours devant eux. Je ne pense pas que ce soit "la crise" qui les motive...
P.S. : Veuillez m'excuser d'avoir utilisé souvent le je dans ce message, mais parfois il faut l'affirmer pour mieux assurer sa responsabilité (et ne fantasmez-pas sur le P.S., ce n'est ni le parti, ni le Prieuré de Sion, qu'on se le dise) !
Illustration : La liberté guidant le peuple - Par Eugène Delacroix - 1830 Musée du Louvre.

Calendrier




Cette vignette est extraite du MISSEL QUOTIDIEN ET VESPERAL de Dom Gaspar Lefebvre, moine bénédictin de l'abbaye de Saint-André à Zevenkerken, Lophem-les-Bruges (Belgique) dans une de ses plus belles éditions, celle de Desclée de Brouwer de 1932. Sur plus de 2500 pages, l'illustrateur R. de Cramer nous offre plusieurs centaines d'oeuvres gravées et de lettrines d'une très grande beauté !

Le Calendrier que je vous présente aujourd'hui est intitulé Division de l'année ecclésiale qui je me permets de le rappeler, commence le 1° Dimanche de l'Avent pour se terminer le Samedi qui suit le 24° Dimanche de la Pentecôte. Il se compose de Saisons (ou Temps liturgiques) appelées Cycle temporal (ou Propre du Temps) et d'un second dénommé lui Cycle Sanctoral (ou Propre des Saints).

Je regrette que cette illustration soit miniaturisée, mais tout est pratiquement lisible, à l'exception du texte vertical à chaque extrémité. Je vous en indique ci-après le déchiffrement :
A gauche, HIVER, puis decrescendo, les nombres 20 à 4.
A droite, ÉTÉ, puis decrescendo, les nombres 23 à 5.

Quelques autres vous seront livrées au fil d'un propos !

mercredi 23 décembre 2009

Joyeuses fêtes !









JOYEUSES FÊTES DE FIN D'ANNÉE,
NOEL
&
SAINT JEAN D'HIVER




Que chacun fasse comme il l a résolu dans son coeur , non pas par regret ou par contrainte car Dieu aime celui qui donne avec joie
2, Corinthiens, ch. 9, verset 7.

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: «C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi». Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.

Jean, 1,1-18




















Création artistique Guy Rougier, membre.

lundi 21 décembre 2009

Prenons-le à coeur !



Mieux vaut tard que jamais, mais je m’en veux d’avoir différé la présentation de Jacqueline Kelen, Femme de lettres (une trentaine d’ouvrages), productrice à France-Culture, qui vient de publier un livre excellent sur La puissance du cœur, et qui nous donne une des meilleures explications sur cette affaire complexe. En effet, du cœur physique au cœur sentimental, pour appréhender enfin le cœur spirituel, la coupe, le symbole du centre où se révèlent la connaissance de vérités supérieures, la présence divine.

Mieux que je ne saurais le faire, visionnez la vidéo présentée sur l’excellent site de nos amis de la librairie L’Étoile du mage : http://librairieletoiledumage.blogspot.com/2009/12/la-puissance-du-coeur-par-jacqueline_4159.html


LA PUISSANCE DU CŒUR, Jacqueline Kelen, La Table Ronde, 2009, 184 p., 18 €
Note de l’éditeur :
Dans le domaine de la connaissance spirituelle, qu'on appelle aussi connaissance du coeur, il existe des affinités évidentes entre le silence, le secret et le désir. En effet, pour user de métaphores, voici comment on approche de la maison du coeur : le désir ouvre la porte ; le silence permet d'y demeurer ; le secret protège l'habitation intérieure. Méconnues ou méprisées par une société de pouvoir et d'apparence, ces trois dimensions représentent - et ce n'est pas leur moindre valeur -les clés de la liberté pour tout être humain. Se tenir dans la lumière impalpable du secret, dans la profondeur paisible du silence, et dans le feu vivant du désir désiré, c'est, déjà, savourer l'infini.

dimanche 20 décembre 2009

Diable !



Jacques Duquesne, s’en prend au responsable de tout : « se décharger sur un diable quelconque est facile » pour se dédouaner, se donner bonne conscience. Il a raison. Même l’Église évolue (à très-très petits pas) qui récuse à demi-mots son existence !
Sans être obligé de croire au diable pour croire en Dieu, il serait vain, illusoire et bien léger pour ne pas croire au démon, aux démons, à notre démon personnel et intérieur, à « nos vieux-démons » ! Faut-il donc se croire obligé pour autant, au 21° siècle, de… diaboliser le démon ?
Ne nous leurrons pas, sous l’image du diable, se pose la sempiternelle question métaphysique du mal, là est la véritable interrogation.
Et puis, si sur cette planète si bouleversée, où nous marchons sur la tête, si nous y connaissons tous l’enfer, nous sommes toujours obligés d’imaginer le paradis !
Jacques Duquesne écrit : « Quand la science avance, Satan recule ».
J’en doute, j’aimerai tant partager son optimisme : dans sa critique littéraire du journal La Croix, Marcel Meuch constate : « Les affaires de Satan ne vont pas si mal » !
Bon livre, ne nous en privons pas !

LE DIABLE, Jacques Duquesne, chez Plon, 236 p., 19 €
Note de l’Éditeur :
S'il
existe un Dieu bon et tout-puissant, comment le Mal est-il possible ? Une rude question. A laquelle toutes les civilisations ont répondu qu'il existait aussi un 'prince des ténèbres', le plus malin des méchants, le diable. Beaucoup - davantage qu'on ne le pense- y croient encore. Il est partout : au cinéma comme dans la peinture, dans le langage comme dans la chanson. Et surtout dans les esprits. Beaucoup, pourtant, ignorent son histoire, parfois pittoresque mais souvent tragique, qui n'est pas peuplée seulement de sorcières mais aussi de savants. Et qui aboutit à ce constat surprenant : les Eglises elles-mêmes ne savent plus s'il faut y croire.

vendredi 18 décembre 2009

Jamais deux sans trois ?


Surprenant l’éditiorial de la revue L’INITIATION, dont la réputation n’est plus à promouvoir même s’il nous arrive de déplorer parfois un certain manque de créativité, de renouvellement ces deux dernières années.

C’est ce qui arrive avec… la découverte («nous avons percé le mystère») de deux maisons natales de Louis-Claude de Saint-Martin à Amboise ! Certes, c'est un rappel du numéro 4 de 2003 (alors que le fait est établi par Girard et publié par Robert Amadou dés 1978…) mais fallait-il donc nous resservir ce vieux plat en 2009, avec le numéro 3 ? Indulgent en 2003, nous ne pouvions laisser passer, convenons-en gentiment, sans aucune vindicte.

Gageons qu’il y aura une troisième communication, car, comble de l’infortune, une fâcheuse erreur s’est produite dans le choix de la reproduction photographique : l’illustration représente non pas la maison natale, mais la maison… mortuaire où notre Philosophe Inconnu expira le 14 Octobre 1803, demeure du sénateur Lenoir-Laroche, à Châtenay Malabry ! Celle-ci ne pourra pas être confondue, elle a été démolie…

Je vous invite tous à consulter l'importante rubrique concernant cette affaire sur le site du Philosophe Inconnu, et souhaitons à L’INITIATION pour 2010, après une sérieuse remise en cause, un excellent cru digne des années passées. Yves-Fred Boisset s’y emploiera, avec ses compétences et son grand attachement à la revue.

Revue l'INITIATION, N°3/2009, 6 €, abonnement en ligne :
http://www.initiation.fr/

En attendant, précipitez-vous sur :
http://www.philosophe-inconnu.com/Homme/maison_natale_presentation.htm
Avec, en prime, un diaporama exclusif !

PANTACLE 2010 est paru !


Égale à elle-même depuis sa création en 1993, la revue PANTACLE, de l’Ordre Martiniste Traditionnel vient de publier son 18° numéro, millésime 2010 : c’est-à-dire d’une grande qualité tant sur le fond que sur la forme particulièrement soignée.

En premier et troisième de couverture, deux huiles d’Harvey Spencer Lewis (dont on peut admirer une galerie sur la page
tandis qu’au verso, nous découvrons le 13° portrait répertorié de Louis-Claude de Saint-Martin. De très belle facture sous le pinceau de Simonetta Saenger, couleurs harmonieuses. Un léger regret dans la recherche novatrice, c’est une fois encore un clone de la série de 1956, revue et corrigée par Nicomedes Gomez, reproduit et pillé de multiples fois par des sites et des éditeurs peu soucieux. Nul doute que nous aurons le plaisir de l’ apprécier prochainement dans la galerie qui est consacrée au Philosophe Inconnu, sur le site spécialisé du même nom :
http://www.rose-croix.org/mediatheque/tableaux_lewis.html

Au sommaire :
La synchronicité, une cartographie de la coïncidence, par Galienor.
Le symbolisme du miroir, par Guy Eyhérabide.
La notion de voile dans la Tradition martiniste, par Rudolph Berrouët.
Le manteau, le Thav et le monde, de Murielle Ouryoux.
Le prince des adeptes, par Gladys Lewis.
La Table d’Émderaude.

Revue PANTACLE, N° 18/2009, publication annuelle, abonnement 6 € ouvert à tous sur
http://www.martiniste.org/accueil2.htm

mercredi 16 décembre 2009

Quand le mythe devient réalité !


J’évoquais dans mon message du 9 juin 2009, la difficulté que rencontrait l’A.M.O.R.C. à communiquer sur le mythe fondateur (qui à mes yeux, à plus de valeur que celui de prétendre à procéder d’une filiation hyper-douteuse) et principalement des événements de Toulouse, en 1909.

L’actualité a rattrapé mon propos, puisque dans son numéro 232, la revue ROSE-CROIX (revue ouverte, disponible à tous sur abonnement) un article mentionne avec quelques détails le périple d’Harvey Spencer Lewis dans le sud de la France et surprise, publie même plusieurs photos (extérieur et intérieur) du lieu supposé de l’initiation à la Rose-Croix qu’il y aurait reçue le 12 août ! Mais… toujours pas de donjon, ne désespérons pas !

Nous voilà donc en pleine continuité, puisque l’an passé, le Conseil Suprême cet Ordre avait fait éditer un ouvrage édifiant, sous le titre Les Rose-Croix lèvent le secret, chez Lanore, Paris, 2008, 22 €.

Revue ROSE-CROIX, Abonnement annuel 20 €,

A la foirefouille de l'histoire !




Lu sur une célèbre encyclopédie internet, à propos de Martinès de Pasqually :

« Selon les recherches de Georges C. et les éléments découverts par Friot et Michèle Nahon, à savoir un certificat de catholicité (publié cf. Bulletin de la Société Martines de Pasqually, Bordeaux) ainsi que les courriers de Martinès dans l'affaire du Guers, Martinès pas plus que son père ne pouvait être juif. La troisième raison est aussi qu'à l'époque, les juifs n'avaient pas encore le droit d'être francs-maçons. Ces notions infirment l'hypothèse fantaisiste de Robert Amadou qui écrivait que Martinès était « un métèque » juif espagnol (Louis-Claude de Saint-Martin et le martinisme, Paris, Éditions Le griffon d'or, 1946) ».

Évidemment, au XXI° siècle, "métèque" ne manquera pas d'être immédiatement retenu comme péjoratif, tout comme "nègre", vocabulaire tout-à-fait conventionnel avant et après guerre, au sens propre bien évidemment (voir le Larousse). L'intention de faire passer Robert Amadou pour un raciste est patente !

L’honnêteté aurait voulu que le rédacteur, au lieu de se limiter à citer (innocemment ?) un extrait d’une œuvre de jeunesse (1946), s’emploie à mentionner également la célèbre interview de Roger Raziel dans Le monde inconnu. Mieux encore et plus récemment, l’introduction de Robert Amadou dans l’édition de 1995 du Traité sur la réintégration des êtres, à la Diffusion- Rosicrucienne. Cet auteur – et cela devient rare – n’hésitait pas à revenir sur ses théories au fur et à mesure des découvertes – nous lui en devons une majorité – et c’est tout à son honneur, son honneur qu’avec acharnement le chef d’une clique (enfin… très rares sont ceux qui le soutiennent) s’emploie à salir depuis quelque temps.

Et Robert Amadou d’écrire : SA FAMILLE PATERNELLE ETAIT, SUPPOSONS-LE, D’ORIGINE JUIVE ESPAGNOLE MARRANE, OU PLUS EXACTEMENT DEMI-MARANNE…

Car le propre d'une théorie ou d'une hypothèse, c'est d'être avant tout spéculative, temporelle, soumise à la vérification permanente.
Restent les pitoyables arguties concernant les origines juives, l'auto-certificat de catholicité.
Pouf-pouf ! Je ne perdrais pas davantage mon temps !

Voici une bien curieuse manière que de « faire de l’histoire » avec un petit h….

Surtout en masquant le patronyme de celui qui est présenté comme maitre d’œuvre des recherches, mais en livrant les noms des chercheurs sincères et désintéressés, qui, eux ont trouvé les éléments sur lesquels il s’appuie ! Courageux en plus…

Rien ne sert d’intervenir ou de rectifier sur ce site, sa procédure abracadabrantesque fait que n’importe qui peut écrire n’importe quoi, corriger, effacer les corrections et qu’il se passera des mois avant que tout ne rendre dans l’ordre… à moins d’être exclu avant !

Aux historiens d’écrire l’histoire,
Aux poètes, de versifier,
Aux romanciers, de romancer,
Mais de grâce, faisons taire ces misérables pitres qui confondant notoriété et autorité, veulent se parer d’une couronne de lauriers soldée au supermarché de l’inculture !

dimanche 13 décembre 2009

Le Samaa, chant soufi

Extrait d'une chronique éditée sur l'excellent blog , de tradition Qadiriya Boutchichiya
http://www.soufisme.org/site/spip.php?article295


"Les séances de sama constituent une modalité particulière de l’invocation divine au sein des confréries soufies. La poésie mystique chantée a capella dans le sama associe les thèmes de l’amant et de l’aimé, de l’ivresse spirituelle, de la nostalgie de la séparation...
Les chants soufis sont des chants sacrés, ils véhiculent et communiquent à ceux qui les écoutent des significations subtiles et une aspiration spirituelle qui orientent les esprits vers la source divine. Ils suscitent chez celui qui se trouve en état d’ouverture et de réceptivité spirituelle, des états de joie ou de tristesse, de contentement ou de chagrin, voire une forte sensation de chaleur ou encore une douce brûlure intérieure qui correspond à ce que les soufis nomment l’émotion extatique.
Ces états intérieurs sont les effets de l’ivresse spirituelle qui se traduit par une sensation de submersion et un oubli de soi-même dont l’aboutissement est l’extinction dans la présence divine. Ainsi l’audition mystique agit-elle comme un remède pour les âmes et une nourriture pour les cœurs".
A ceux qui ne resteront pas insensibles aux accents de cette tradition, je conseille vivement l'écoute de l'ensemble musical soufi RABI'A :
À l’origine était le Verbe et la première chose que perçurent les créatures fut une expression du Verbe. Cette perception de la Parole originelle s’appelle en langage soufi le samâa, c'est-à-dire l’audition ou l’écoute spirituelle.
Le samâa correspond à l’état spirituel de celui pour qui devient audible la musique céleste, celle du son primordial et absolu : le Verbe divin. En tant qu’appel du Divin et rappel de Lui, le samâa est ainsi participation à la louange de toute la création envers son Créateur. Par la pratique du samâa, il devient possible de goûter du plus profond de son être à l’harmonie des louanges universelles.
Lors du samâa, l’unité des voix est certes nécessaire, mais en fait, la voix et le son ne sont que des supports à l’unité des cœurs. C’est véritablement le cœur de chacun qui doit être à l’écoute, en éveil et, d’une certaine façon, prêt à recevoir des vérités qui le dépassent. Le samâa pénètre l’âme et, par sa fluidité naturelle, il vient lui rappeler sa véritable origine. Il devient alors pour notre intériorité une subsistance qui va la faire mûrir et lui révéler ainsi les secrets et la proximité de l’amour divin.
« Nous avons tous entendu cette mélodie au Paradis » affirment les soufis, en faisant allusion au périple des âmes avant leur incarnation sur terre. C’est pourquoi le samâa a le pouvoir de toucher les âmes, là où les discours sont impuissants à le faire, et il a la faculté de les aider à entrer dans cet espace d’amour et de paix auquel convie le message divin.

vendredi 11 décembre 2009

Que la justice passe




Dernièrement, le quotidien "La Voix du Nord" relatait à grand fracas la démarche de la Présidente de l'UNADFI-Nord, s'insurgeant qu'une "secte" puisse louer un local municipal pour tenir une conférence. L'affaire aurait pu mal tourner si la municipalité de Lille dans sa grande sagesse, ne s'était renseignée auprès de la MIVILUDES qui l'a rassurée sur tous les ponts : l'AMORC n'et pas une secte. "La Voix du Nord" ne s'est pas donnée la peine de publier le démenti...

A l'actualité, un arrêt de la Cour de Cassation dans une autre affaire :

Les propos d'Anne Fournier et Catherine Picard contre l'AMORC jugés diffamatoires par la Cour de Cassation
Cour de CassationChambre civile, Audience publique de 3 avril 2007N° de pourvoi : 06-15226Publié au bulletinPrésident : M. ANCEL
(Extraits)
Attendu que dans un ouvrage publié en septembre 2002 par la société Presses universitaires de France et intitulé "Sectes, démocratie et mondialisation" rédigé par Mme X... (ndlr : Anne Fournier), chargée de mission à la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS) et Mme Y... (ndlr : Catherine Picard), alors députée de l'Eure, l'association Ancien et mystique ordre de la rose croix (AMORC), qui se présente comme un mouvement philosophique, initiatique et traditionnel, non sectaire et non religieux, apolitique et ouvert aux hommes et aux femmes sans distinction de race, de religion et de position sociale, était citée à plusieurs reprises dans l'ouvrage aux côtés d'autres entreprises sectaires dont l'action était dénoncée ; qu'il lui était imputé d'être une structure mafieuse au mode de fonctionnement comparable à celui de la grande criminalité organisée, de faire partie avec d'autres mouvements, d'une organisation occulte dont l'objectif ne serait pas de soutenir les futures démocraties en Afrique mais de développer des intérêts personnels et de soutenir des théories racistes et attentatoires aux libertés ; qu'il aurait été insinué qu'un grand maître de l'association AMORC aurait joué un rôle important dans l'affaire de l'Ordre du temple solaire (OTS) et n'aurait été épargné par l'enquête judiciaire qu'en raison de la "forme de protection" dont bénéficierait l'association du fait de ses liens solides avec les réseaux africains des grands présidents français ; qu'estimant que de tels propos étaient diffamatoires, l'association AMORC a assigné les auteurs et l'éditeur du livre en paiement de dommages-intérêts ;
Attendu que pour rejeter cette demande, la cour d'appel a énoncé, concernant les propos précités de l'ouvrage, que, fort éloignés des autres passages poursuivis, ils ne citaient l'association AMORC pas plus que d'autres mouvements sectaires mais exprimaient des généralités sur la nature et le fonctionnement des sectes et que s'agissant d'une opinion d'ordre général, il était prétendu à tort que ces passages étaient diffamatoires ;
Qu'en statuant ainsi, quand les propos rapportés assimilant les sectes à "des groupes totalitaires", au "nazisme" ou au "stalinisme" et leur imputant "d'extorquer" l'adhésion de leurs adeptes, sur lesquels elles exercent des moyens de pression de nature à leur faire perdre tout libre arbitre ainsi qu'à "des zones de non droit" et les comparant à "la mafia" étant susceptibles de preuve et d'un débat contradictoire, sont diffamatoires à l'égard de l'ensemble des mouvements qualifiés de sectes et par conséquent de l'association AMORC dès lors qu'il résulte de l'ouvrage incriminé qu'elle en est une, la Cour d'Appel a violé les textes susvisés ;
Et sur les deuxième et troisième branches du moyen unique :
Vu les articles 29 et 32 de la loi du 29 juillet 1881, ensemble l'article 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ;
Attendu que pour retenir que la présomption de mauvaise foi qui s'attache à la diffamation était renversée, la cour d'appel a énoncé que les propos s'appuyaient sur des parutions, un rapport et une importante documentation que les auteurs se disant spécialistes du problème traité reprenaient à leur compte, révélant un fonctionnement opaque de l'association et le caractère élitiste de ses thèses, l'existence pendant un moment de liens entre un dirigeant de l'association et l'Ordre du temple solaire, ainsi que sur des ouvrages et recherches faisant état de son influence en Afrique ;
Qu'en statuant ainsi, la Cour d'Appel n'a pas caractérisé la prudence et la mesure dans l'expression, ni la fiabilité de l'enquête nécessaire à l'admission du fait justificatif de la bonne foi et a ainsi violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 22 mars 2006, entre les parties, par la Cour d'Appel de Paris ;
(Source : http://www.sectes-infos.net/)

jeudi 10 décembre 2009

D'une rare qualité !


Depuis le numéro 128, POINTS DE VUES INITIATIQUES (G.L.D.F.) à changé de ligne éditoriale, et produit des numéros thématiques d'une rare qualité. Couverture institutionnelle mais moderne, graphisme élégant, iconographie toujours surprenante et fort novatrice, papier glacé.

Mais les textes me demanderez vous, ainsi que professait Rabbi Meïr : Ne considère pas le vase, mais son contenu !

Eh bien ! Que de richesses offertes, au rythme des parutions, jugez-en par la liste des derniers titres :
- F.M., entre Mythe & Histoire.
- Enseigner,Éduquer, Transmettre;
- L'engagement maçonnique.
- Le bonheur maçonnique.
- La méthode maçonnique.
- La Tradition, les Traditions et la Tradition Écossaise.
- L'Éthique & l'Initiatique.
- Spiritualité maçonnique et religions.
Etc.

Autant de thèmes abordés qui constituent une bibliothèque de grande valeur.

Et ce n'est pas le dernier numéro paru,le 154°, LE VOYAGE, Décembre 2009,qui sera l'exception à la règle.

Je n'en veux pour preuve qu'un extrait de l'Édito de José Barthomeuf, Directeur de la publication :

"Tout homme est un voyage. Et s'il parcourt inlassablement le monde, c'est qu'il est à la recherche d'un paradis perdu, qu'il espère trouver dans de lointains ailleurs, sur certaines terres promises et qu'enfin, revenu plein d'usage et de raison, rassasié de jours et couvert de poussière, il finira peut-être par le découvrir enfin, en lui-même.
Mais "il n'est pas de vent favorable pour le marin qui ne sait pas où il va". Il ne s'accorde ainsi d'autre choix que celui de se laisser balloter par les vagues, au gré des vents contraires et des fantaisies des dieux. Il n'est plus, alors, que le passage impuissant d'un bateau ivre.
Il n'y a que deux manière de voyager : soit choisir la facilité d'un voyage organisé, mettre sa vie entre d'autres mains que les siennes, se laisser conduire comme un troupeau de mouton sur des chemins balisés,[...] soit choisir sa destination, préparer son propre itinéraire, fixer ses étapes, préférer les chemins malaisés aux sentiers battus, provoquer des rencontres, grandir dans l'épreuve, vivre sa vie.
Des deux chemins, il faut toujours choisir le plus malaisé et le moins fréquenté, il monte plus haut et l'on y fait de meilleures rencontres. S'il peut nous arriver parfois de nous tromper, "ne demandes jamais ton chemin à personne, tu risquerais de ne pas t'égarer". Et le moyen le plus sûr de retrouver, seul, son chemin est contenu dans ces quelques mots : "si tu es perdu, retournes-toi et regardes d'où tu viens".
[...] On croit faire un voyage, mais c'est le voyage qui nous fait. Et puis, tous les chemins mènent à l'homme.
Partir, c'est mourir un peu. Mais mourir, c'est renaître, c'est revivre autrement et ailleurs".

Alors voyagez au fil des articles :

Nous sommes tous des Compagnons Passants, Partir, ce n'est pas mourir un peu, c'est renaître, Comment et pourquoi le Voyage est initiatique, Compostelle, Le Champ de l'Étoile, le Voyage sans fin, Le voyage immobile, les voyages chez Jules vernes, La Loge, une sacrée agence de voyage, Voyager dans le labyrinthe, Le Voyage intérieur extériorisé, le 12 voyages d'Ulysse, Une randonne intérieure : carnet de voyage,
Voyageur sans bagage, le Voyage initiatique, aller simple ou aller-retour ? Heureux qui comme Ulysse...

Bonne lecture à tous, bon voyage !

Qui l'eut cru ?


Il ne faut jamais désespérer ! Qui aurait parié qu'un jour, le G.O.D.F. rendrait un hommage appuyé au martinisme (en attendant mieux, le rosicrucianisme par exemple...) ! Eh bien, c'est fait en publiant le texte suivant sur une page de l'I.D.E.R.M. :


MASQUE, MANTEAU, SILENCE. Le martinisme comme Voie d’Éveil, par Rémi Boyer, Ed. Rafael de Surtis, 2008, 150 p., 22 €.
Note de l'I.D.E.R.M. :
Grâce à son dernier livre, Rémi Boyer, permet de découvrir « le martinisme » comme une autre voie d’éveil spirituel sur la base d’un rituel destiné à tous les « hommes et femmes » de désir.
Cette présentation a le mérite de faire tomber bien des préjugés sur ce courant initiatique méconnu de beaucoup. Rémi Boyer clarifie la situation « confuse » dans laquelle se trouve encore le martinisme contemporain. Après une présentation historique, Rémi Boyer fait découvrir le rituel d’initiation martiniste, suivi d’un commentaire. Ce rituel utilise trois symboles fondamentaux qui sont : « le masque, le manteau et la cordelière ». De même que la franc-maçonnerie, le martinisme est marqué par le nombre « trois », trois degrés et trois couleurs qui se réfèrent aux étapes du Grand oeuvre alchimique, trois flambeaux, trois symboles fondamentaux, etc. Fondé par Papus,
l’Ordre martiniste se ramifie en de nombreuses branches. Il est conçu et défini, à la fois comme un Ordre initiatique, une école de chevalerie morale et d’occultisme chrétien. Cette arborescence est le fruit du principe même del’initiation martiniste, initiation libre, en lignée, de personne à personne. L’auteur publie très judicieusement la Charte des Ordres martinistes pour le XXIe siècle.
Le dernier chapitre retient tout particulièrement l’attention et accroît encore l’intérêt, en ce qu’il présente le martinisme sous sa spécificité gnostique, gnose qui délie et libère des carcans étroits de la religion et de l’église, si souvent facteurs d’aliénation. L’ouvrage s’achève en proposant une très importante bibliographie qui permet d’approfondir plus avant le sujet. Cette étude est passionnante à lire. Elle permet de découvrir un lumineux courant gnostique porteur d’unespiritualité et d’un symbolisme parallèles en bien des points à celui de la franc-maçonnerie

mercredi 9 décembre 2009

Quel excellent livre !



Paru depuis 6 ans déjà ! Traduit en plusieurs langues, cet ouvrage - recommandé par d'illustres universitaires - nous instruit avec rigueur, courage et objectivité. L'auteur nous offre une histoire complète, fait réalistement la part des choses entre la légende, le mythe fondateur (utile et nécessaire) et l'histoire. Le référencement est très sérieux, à une époque où d'aucuns s'acharnent encore à cacher leurs sources (pour mieux abuser, peut-être) et l'iconographie est fort riche. Des regrets pourtant , sur le chapitre contemporain : l'auteur, manifestement "bien renseigné", nous laisse sur notre faim... Son approche sur H.S. Lewis n'est pas complête, on aurait voulu en savoir bien davantage sur l'origine et les sources - Toulouse, par exemple - ou, plus proche de nous, sur l'oeuvre considérable de Raymond Bernard - passé sous silence - sans qui rien ne serait en France, aujourd'hui !
A lire absolument !

ROSE-CROIX, histoire et mystères, Christian Rebisse, Diffusion-Rosicrucienne, 2003, 448 p., 25 €
Note de l'éditeur :
Ce livre situe le rosicrucianisme dans l'histoire, en évoquant la genèse de l'ésotérisme occidental et en présentant les multiples courants auxquels la Rose-Croix a donné naissance. Il accorde une place particulière à l'Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix. Cet ouvrage nous invite à découvrir la manière dont les Rose-Croix tentent de retrouver le fil conducteur les reliant au Divin. Il permet également d'appréhender leur philosophie et de pressentir à travers elle leur quête de spiritualité et d'humanisme.