Une
récente et médiocre polémique me sert d’à-propos sur la nature exacte des
échanges et liens d’amitiés sur facebook.
- A moins d’être
non-voyant et malentendant, qui peut prendre pour «argent-comptant» une large part de ce qui nous est quotidiennement proposé sur le
net ?
Est-ce
la rançon de la gloire ou un mal nécessaire, toujours est-il que nous sommes
entrés, lentement mais surement, dans une pratique périlleuse et pernicieuse de
cet outil qui, loin de contenter une quantité d'adeptes, est détournée par
une minorité de terroristes au pire, de mal-aimés et de frustrés au mieux, enchantés
dans les deux cas du micro tendu et de l’amplificateur offert ! Les brèves
de comptoir du Café du Commerce se croisent en désordre avec des promotions diverses
mais pas désintéressées, des courageux règlements de comptes sous X, des... diffamations, des assertions non vérifiées, des pirouettes et des contorsions de foire, etc.
Heureusement,
il y a le nectar, la crème sur le bon café : l’intention véritable de
communiquer dans le respect de l’autre, d’informer objectivement, le tout avec
la sérénité propre à ceux qui avancent et font avancer les autres en même
temps.
Ceux qui ne se
reconnaissent pas dans ce moule, dénigreront en évoquant
« ron-ron-livresque-d'un-autre-âge
[…] idées bien pensantes et conciliantes » ou encore un comportement de
« carpette »…
- A moins d’être crédule
et angélique, qui peut prendre au sérieux la majorité des adhésions à nos
listes « d’amis » ?
C’est
une question qui loin d’être anodine, pose un réel problème bien au delà du
concept proposé et accepté (par obligation) par tous les
« faceboociens » ! Le piège est énorme, vicieux et…
meurtrier !
Les
grandes illusions commencent par avidité ou par flatterie : le plus fort nombre
d’invitations possibles ou d’acceptations sans aucune distinction, toujours à
la recherche du score qui va servir à paraître, à défaut d’être reconnu. Dès
lors, comment s’étonner d’être assailli de demandes de jeux, indisposé par des
racolages politiques ou religieux à l’envers de nos opinions, d’être inscrit à
son insu dans des groupes, être dans l’impossibilité de parcourir son « journal »
tant la liste des ajouts est proportionnelle à la somme de ces pseudos-amis de
circonstance (jusqu’à 4500 d’autorisés !).
Heureusement,
se distingue un (très) petit nombre qui se dégage au fil des jours, par
affinités souvent, par générosité parfois, avec sincérité toujours. Il arrive même
qu’une rencontre physique vienne couronner le tout et qu’une véritable amitié s’installe.
De ceux là, nous apprenons souvent, eux-mêmes restent attentifs à nos apports
sans esprit de maître à élève, mais toujours avec sincérité et liberté !
Ceux
qui ne s’identifient pas à cette image sont généralement des gens intéressés,
qui se détournent rapidement s’ils ne trouvent pas le retour sur
investissement, vous oublient (vu la quantité…) ou vous utilisent et vous
jettent comme un kleenex suivant l’air du temps, la mode, la pression ambiante,
que sais-je encore ! Ce sont des courants d’air et des profiteurs,
pique-assiettes d’un nouveau genre au mieux, des « tourne-vestes »
pour les plus médiocres, des infiltrés, parjures ou traîtres au pire…
Je crois que FB est un outil. Une fois le respect imposé, les grands méchants s'en vont parce qu'ils se sentent en trop et souvent refusent les invitations vous laissant attendre des mois et des mois. Quand il n'y a rien de bon, il n'y a rien de bon.
RépondreSupprimerJe mets du temps à repérer les personnes sincères, comme tout le monde, mais dans l'ensemble depuis 2 ans, ou moins, je ne sais plus, je trouve que c'est un bon moyen d'être identifié dans mon cas, isolée à la campagne.
La vitrine que je n'ai pas et les discussions de comptoir que je n'ai pas.
Tout le reste importe peu.
On ne projette que ce que l'on est dans une relation avec les autres. Et FB n'échappe pas à la règle. Il faudra bien du temps pour arriver à quelque chose de simple. parce qu finalement c'est cela, les relations humaines: aller vers plus de simplicité et casser les cercles et les réseaux qui m'empêchent de travailler correctement depuis trop longtemps. Si j'avais été un homme, est-ce que avec tout le travail que je fais pour montrer mes compétences et communiquer avec force de caractère, vous ne croyez pas que je n'en serais pas là, à me faire botter en touche par des clampins???
Je ne parle que de mon expérience mais je suis certaine qu'il y a bien d'autres femmes sur ce terrain là.
merci d'avoir partagé cet article que je pouvais lire mais ne pas commenter pour ne pas être amie et même voir indésirable sur certains murs pour mon franc parlé et mon manque d'hypocrisie.
j'ai les ennemis durs.
Je découvre, après-coup, cet article, alors que je viens de répondre sur celui de la bibliothèque Amadou : il s'agit du même individu, assurément. C'est bien ce que j'écrivais... Oublions-le et vite ! Il n'a pas fini de se prendre les pieds dans le tapis...
RépondreSupprimerIl ferait mieux de se limiter sérieusement à son travail d'éditeur : faire des effets d'annonces à répétition peut se retourner malencontreusement : demandez-lui quand sortira le prochain livre de Jean-Marc Vivenza, payé pour certains et promis pour le 16 novembre 2013 ( vous lisez bien, 2013 !).
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