Émile Delplanque et la G.L.O.O.O., seconde partie.

Voici la seconde partie, mais non la dernière, consacrée à Emile Delplanque, fondateur de la Grande Loge Œcuménique d’Orient et d’Occident, la G.L.O.O.O (également abrégée en G.L.O.).

Pour rappel, première partie : ICI

Ce texte est le dossier de presse préparé par le Grand-Maitre et son comité de presse. Son authenticité est incontestable puisque rédigé manuscritement par Emile Delplanque. parenthèse et surlignage ont été respectés  Ce document m’a été communiqué suite à « l’appel à témoins » que j’avais lancé ici-même et qui a reçu plusieurs échos, principalement de la S. :  Hug. : Lud. : et les FF. : JC. : Mar. : et A. : Sev. :

Qu’ils soient ici chaleureusement remerciés, fasse que la Divine Providence  inspirent d’autres contributeurs !

"Le Grand-Maître, fondateur de la Grande Loge Œcuménique d’Orient et d’Occident, le professeur Emile Delplanque, est né à Brest le 29 novembre 1910. Élevé dans la religion catholique, passionné par les événements historiques, philosophiques et religieux qui ont fleuri lors des deux grands conciles (Rome), il a été l’un des fers de lance de l’oeucuménisme dans le Sud-Est de la France.

Dans la Résistance, il avait déjà contribué à sauver et aider les familles israélites réfugiées en Zone-libre mais pourchassés par la Gestapo et la Milice.

Professeur d’histoire et de géographie (ami dl’Inspecteur-Général Isaac), il s’est toujours intéressé aux problèmes des religions et aux événements qui ont secoué sans cesse le Proche-Orient. A Aix-en-Provence, ses contacts avec les étudiants musulmans lui avaient permis de mieux connaître cette religion si attachante.

Chevalier de la Légion d’Honneur au titre des Forces-armées, Officier des Palmes Académiques, le professeur Émile Delplanque s’est toujours passionné pour les grands problèmes concernant la jeunesse. Initié Franc-maçon, devenu quelques années plus tard Vénérable-Maître, il a créé en Avignon et à Aix-en-Provence des Ateliers-supérieurs. Par un travail intense, désintéressé, reçu par tous, il a gravi tous les degrés de la hiérarchie maçonnique. Conseiller fédéral, Grand-officier, il a été initié quelques années plus tard au 33°degré et fait Inspecteur-Général du Rite Écossais Ancien et Accepté.

Très troublé et infiniment affecté par les guerres qui ensanglantent le Proche-Orient, Émile Delplanque, dans un grand élan d’amour, de fraternité, de désintéressement total, a créé la Grande Grande Loge Œcuménique d’Orient et d’Occident le 1° Décembre 1976. Le Journal Officiel de la République Française, dans son numéro 102/76, a donné à la G.L.O. une existence profane légale. Cette obédience qui retourne aux véritables sources : chevaleresques, religieuses, compagnonniques de la Franc-maçonnerie, est exclusivement réservé à une élite spirituelle, aux « Hommes de Bonne Volonté », appartenant aux 3 grandes religions monothéistes : israélite, chrétienne, musulmane. Son créateur espère qu’au sein d’une Franc-maçonnerie moderne, dynamique mais d’appuyant fermement sur les « vraies origines », sur son « symbolisme », créer un grand courant de Fraternité entre des hommes que tout, aujourd’hui, semble opposer.  

Après des débuts difficiles en France (conjoncture internationale), les rapports de la G.L.O. avec les autorités civiles, militaires, religieuses, nationales, internationales, humanitaires, sont aujourd’hui [1978] excellents.

Jeter un pont solide, spirituel, intellectuel, fraternel, entre l’Orient et l’Occident, voilà l’un des vecteurs de l’Obédience maçonnique œcuménique.

Après avoir reçu de la Belgique une « Patente » le 9 avril 1978 qui fait de la G.L.O. une Obédience maçonnique régulière, les « reconnaissances » émanant de l’étranger, les titres honorifiques maçonniques les plus élevés décernés à son fondateur, montrent que la nouvelle Obédience avait sa place en France et dans le monde.

Le siège national de la G.L.O. est provisoirement installé à Toulon, sur les bords de la Méditerranée, trait d’union entre l’Orient et l’Occident."

                                                                   

                                                                   Le Comité de Presse

A suivre : l’installation en Suisse, en Belgique, la création de la Grande Loge Œcuménique Féminine d’Orient et d’Occident, la G.L.O.F., les scissions et dissidences.