mercredi 23 avril 2014

Court exposé pour la défense de l'Ordre de la Rose-Croix en 1617




L'évocation de ce petit traité de Florentinus de Valentia (Daniel Möglin) est évoquée par Christian Rebisse, dans Rose-Croix, histoire et mystères, à la page 145.

 Daniel Mögling, docteur, astronome, professeur université Tubingen


 Note de présentation par l'éditeur :
"Ce livre paraît en 1617, soit trois ans après le premier manifeste rosicrucien, la Fama Fraternitatis. Cette dernière proposait une « réforme universelle et générale » propre à restaurer l’harmonie mise à mal par les nombreuses crises agitant l’Europe. Elle révélait également l’existence de la « louable Fraternité de la Rose-Croix ». Les critiques ne manquèrent pas et l’Ordre fut calomnié.

Plusieurs personnalités publièrent alors des traités dans lesquels elles rétablissaient la vérité au sujet de la Rose-Croix : cet ouvrage, rédigé par Daniel Mögling sous le pseudonyme de Florentinus de Valentia, en fait partie. Il répond à l’ignorance et à l’aveuglement de ceux qui attaquent la Fraternité de la Rose-Croix en révélant la philosophie qui l’anime : permettre à chacun de se connaître soi-même et découvrir l’Univers et Dieu dans son propre cœur. Traduit pour la première fois en français, ce texte constitue un document historique en relation avec l’Ordre de la Rose-Croix. Il intéressera tous ceux qui souhaitent lever le voile de ses mystères".



MOEGLIN, Daniel,  Court exposé pour la défense de l'Ordre de la Rose-Croix en 1617, Traduction ftrançaise aux Éditions Clara Fama, 2014, 83 p.

REBISSE, Christian, Rose-Croix, histoire et mystères, Le Tremblay, Diffusion Rosicrucienne, 2003, 448 p.


En vente à la Diffusion Rosicrucienne, c'est : ICI

dimanche 20 avril 2014

Amis facebook : validité, légitimité et sincérité.





Depuis quelques semaines, sur mon journal facebook, je constate un regain d’examens de conscience, assortis du désir de faire retraite chez quelques « amis », pour certains il est vrai un peu trop périodiquement. Bref, de se retirer de ce mode d'expression et de communication.

Harassement, lassitude, ou en mal d’amour, de reconnaissance ?

Je les crois sincères et… naïfs, mais je précise immédiatement : comme moi !

Je pense qu’ils mettent la barre trop haute, attendent trop de cette « amitié-électronique » et que forcement, la désillusion ou même la dégringolade est directement proportionnelle.



Qu’observons-nous :

  • La masse du peloton : De braves personnes mais aussi et surtout des curieux, des collectionneurs, des opportunistes, des provocateurs et des infiltrés pour se tenir « au courant » des tribulations adverses.
  • Viennent ensuite ceux qui par affinités (politiques, culturelles, philosophiques) s’inscrivent mais qui n’interviennent jamais ou presque : aucun like ou si peu, aucun partage, le néant. Comment pourrait-il en être autrement : ils atteignent tous ou presque le chiffre plafond de 5000 amis et simplement en ouvrant leur page, ils sont noyés d’une multitude de post qu’ils ne prennent pas le temps de lire  - on le comprend – à moins qu’ils ne soient interpellés par l’illustration et likent sans prendre la peine de lire le texte d’accompagnement.
  • Les précédant, une échappée que l’on peut diviser elle-même en deux catégories :
- 1 : Des amis à géométrie variable, parfois (mais rarement) des je-t’aime-moi-non-plus qui n’hésitent pas à vous planter un poignard dans le dos dans une autre discussion (et hèlas, quelquefois sous un autre nom) si vous déviez de leur pensée, de leur vision. Il y a aussi  ceux qui se maintiennent en dépit que vous les avez peut-être déçus, la force d’habitude est la plus forte, alors on continue, mais il ne faut plus compter sur eux… De temps en temps une risette, une vacherie et puis hop, à plus tard peut-être suivant les circonstances ou l’intérêt.                   
Probablement que le nombre d’inscrits amis facebook va singulièrement diminuer ces prochains jours (encore faudrait-il que ceux-là me lisent), au moins je n’aurai pas à sanctionner leur absence. Je ne crains pas cette hémorragie : j'ai rarement sollicité, toujours accepté les demandes.

- 2 :Enfin les vrais, le bons, les purs. Une bonne quarantaine (peut-être davantage je ne tiens pas de comptabilité), qui interviennent sinon quotidiennement, en tous cas plusieurs fois par semaine ou par mois qu'importe, avec qui le dialogue (même contradictoire) est possible, l’enrichissement certain, le soutien indéfectible.

  • Hors catégorie, une demi douzaine (la liste n’est pas close)  avec qui j’ai librement accepté ou demandé une rencontre physique et que j’ai donc sortis de la catégorie facebook : je n’ai jamais eu de déception à ce jour  et je me félicite que ce réseau social m’en ait fourni l’opportunité. Ainsi donc, facebook n’est pas inutile du tout, je n’aurai sans doute jamais fait leur connaissance sinon. Et ce n'est pas fini, du moins je l'espère.




J’ai naguère, sur ces colonnes, traité plusieurs fois de ce sujet, avec plus ou moins de bonheur je le concède, ce qui m’a valu plus ou moins de critiques bonnes comme mauvaises, je les accepte sans distinction. Peut-être même ai-je écrit ci-dessus quelques contradictions, je ne sais, car je n’ai pas relu ces interventions, je privilégie toujours le meilleur moment de ma vie, celui de l’instant présent.


Un « sacré numéro » de Points de Vue Initiatique.





"Où se tient votre loge ?
- Sur la terre sainte, ou la plus haute colline ou laplus basse vallée, ou dans la vallée de Jéhopsaphat, ou toute autre secret endroit " 
(La Maçonnerie disséquée, 1780)

Le numéro 171, mars 2014 de Points de Vue Initiatique nous emmène sur les Espaces et lieux sacrés

Au sommaire :

- Éditorial par Robert de Rosa
- Les frontières, par Jean Hanry.
- L’entre-deux, par Jean-François Maury.
- Sacralisation et désacralisation du monde, par Jean-Pierre Casimir.
- L’Initiation, chemin vers le lieu du sacré, par Frank Martin.
- Sortir de la crypte, par Patrick Msika.
- Construire son espace sacré en loge, par Henri Lentillac.
- Invités, entretiens avec Erik Borja et Alain Barenton.
- Esquisse d’une géographie sacrée, par Jean-Jacques Gabut.
- Le labyrinthe, impasse ou voie d’accès, par Gil Garibal.
- Les jardins du château de Versailles, l’initiatique, le sacré et l’absolu, par Jean Erceau.
- Le site sacré de la Sainte-Baume, par Robert Lubrano.
- Bibliographie.
- L’air du temps, par Guy Boulomme.
- Recensions.

Point de Vue Initiatiques, revue (ouverte) de la G.L.D.E.F., abonnements, c’est : ICI

samedi 19 avril 2014

Conte de Pâques, Grison le petit âne.



Un conte qui commence à Noël pour se terminer à Pâques ?
Et pourquoi pas ? Un  simple conte d'enfants pour ceux qui en ont gardé l'âme et la fraîcheur, dans un blog habitué à traiter de sujets bien différents, une halte en quelque sorte, une trêve !
 




Grison, le petit âne.

Il était une fois, un âne tout gris, avec une  tache noire entre ses deux grandes oreilles bien droites. Il s’appelle Grison.                                  

Les enfants l’aiment très fort, jouent avec lui sur la place du village, montent sur son dos chargé de grosses cruches, pour aller jusqu’au puit d’eau fraîche,

C’est son métier depuis longtemps et il connaît si bien la route que son maître le laisse cheminer tout seul pendant qu’il fait la sieste.

Un jour, alors qu’il revient de son dernier voyage et que le soleil va bientôt se cacher derrière la montagne, il voit son maître discuter avec Joseph, le charpentier. Après s’être donné une longue poignée de mains, Joseph saisit Grison par le collier et avec beaucoup de douceur, l’entraîne vers sa maison. La femme de Joseph, Marie, lui donne une botte de foin tendre pour son repas du soir. Grison lui lèche la main avec reconnaissance, heureux de ces nouveaux maîtres qui lui semblent encore plus gentils que Simon le puisatier.

Le lendemain matin, alors que les oiseaux chantent et que le coq de la basse cour hurle de joyeux « cocorico cocorico », Joseph donne plusieurs caresses à Grison, le fait boire, le couvre d’une épaisse couverture. Avec précaution, il installe Marie sur son dos.

Grison est très joyeux, Marie est plus légère que les jarres qu’il a l’habitude de porter. Il aime son parfum aux odeurs de rose et de jasmin. Très fier, il sort du village, précédé de Joseph, chargé d’un sac de cuir et s’appuyant sur un long bâton pour le protéger des chiens sauvages.

Il marche, il marche tout le jour avec courage, s’arrête la nuit prés d’un campement où il retrouve d’autres compagnons, des ânes, des chameaux, quelques chevaux.

Il arrive enfin dans une grande ville que Joseph nomme Jérusalem. Patiemment, il attend plusieurs heures, à l’ombre d’un grand pin.

Enfin, voilà ses maîtres, qu’il accueille d’un long hennissement !

Grison, de son petit pas cadencé, prend la route du retour.

La nuit descend, Marie semble très fatiguée et toutes les auberges sont occupées !

« Comment faire ? » demande-t-il  à un bœuf qui broute avec gourmandise une dernière touffe d’herbe grasse. « Suis-moi, je vais te faire une place dans mon étable, je suis tout seul en ce moment, tu me tiendras compagnie, tu me raconteras ton voyage ! »

Joseph, tout étonné, les suit, soutenant Marie qui gémit de plus en plus.

Arrivés à la sortie du village de Bethléem, le bœuf et ses nouveaux amis entrent dans une grotte taillée au pied  d’une falaise de terre rouge.

Joeph allume la lampe à huile, allonge Marie sur la couverture de Grison et ressort pour retourner au village chercher un savant docteur.

A peine s’est-il éloigné que le ciel s’illumine de toutes ses étoiles, qu’une lui apparaît dix fois plus grosse que toutes les autres, suspendue au-dessus de la grotte.

Intrigué, Joseph revient sur ses pas. Puis, il se met à courir lorsqu’il entend le gazouillis d’un bébé.

Essoufflé, il s’agenouille à coté de Marie qui tient dans ses bras un nourrisson à la peau toute rose, réchauffé par le souffle de Grison et celui encore plus fort du bœuf.

Deux grosses larmes perlent sur les joues de Joseph… et sur celles de Grison qui souffle encore plus fort pour que l’enfant ne prenne pas froid.

Cinq bergers, attirés par la grande lumière dorée qui éclaire tout autour de la grotte, s’approchent puis timidement, demandent :

« D’où venez-vous et comment se nomme ce nouveau-né enveloppé d’un nuage de vapeur argentée ?

-  Nous sommes de Nazareth, et ce petit s’appelle Jésus ! » leur répond Marie, avec un sourire de bonheur.

-  Oui, Jésus, Petit Jésus » répète Joseph.

Grison se laisse glisser sur ses pattes arrières, puis avant, allonge son long cou vers Petit Jésus  qui lui tend sa menotte comme pour lui dire : « Merci Grison d’avoir amené ma maman jusqu’ici, de nous avoir protégé toi et ton compagnon le bœuf contre le froid, je ne vous oublierai jamais ! »

Revenu à Nazareth, Grison et Joseph travaillèrent longtemps ensemble. Pour l’aider à transporter ses bois, son maître lui trouva une petite compagne qu’il nomma Grisonnette.

Plus tard, beaucoup plus tard, presque trente trois années plus tard, c’est leur fils, Grisounnou, qui fièrement entra dans Jérusalem, sur un chemin de palmes et de pétales de roses, portant sur son dos Jésus que tous et toutes appelaient le Sauveur, le Messie, mais c’est une autre histoire, une très belle histoire que Papylou te racontera plus tard ! Bonsoir mes enfants, bonne nuit !
                                          
                                                                  Xavier Cuvelier-Roy
                                                                   Les contes de Papylou

     

vendredi 18 avril 2014

Revue L'Initiation Traditionnelle / Le numéro 1 de 2014 est paru




La revue L’Initiation est la revue de référence de la Tradition initiatique occidentale et gnostique dont le martinisme et la franc-maçonnerie sont les deux plus fidèles représentants.

Créée en octobre 1888 par Papus (Dr Gérard Encausse), elle a cessé de paraître en 1914 pour réapparaître en 1953 grâce à son fils le Dr Philippe Encausse. Sa parution est trimestrielle.

Depuis 2013, elle est publiée au format numérique sous forme de fichier pdf et se nomme L'Initiation Traditionnelle.

Téléchargez-le gratuitement ? c’est ICI







Historique et Objectifs de l’Académie Maçonnique.



L’Académie Maçonnique, qu’il ne faut pas confondre avec l’Institut Maçonnique de France, est une association loi 1901 sous l’égide de la Grande Loge De France, réservée au M. :M. : du Rite Écossais Ancien et Accepté.

Les conférences de l'Académie Maçonnique ont lieu généralement le 3ème, ou exceptionnellement le 2ème  samedi du mois (voir le programme) à 10 h 15 précises dans la "Crypte" du sous-sol de la Grande Loge De France, 8 rue Puteaux - 75017 PARIS




"En janvier 2009, quelques Frères Maçons écossais de la Grande Loge de France ont estimé qu'il y avait un manque à combler dans le domaine de la recherche maçonnique. Autant il existe de nombreux travaux sur l'histoire de la Franc-maçonnerie, autant il n'y a pas beaucoup de travaux et de lieux ou l'on étudie la philosophie et l'anthropologie de celle-ci. Autrement dit quelles sont les origines de la Maçonnerie, pas seulement du point de vue historique, mais aussi quelle est l'anthropologie des besoins philosophiques, symboliques et spirituels de l'homme et comment ces besoins se sont traduits dans l'institution qu'est la maçonnerie ? Comment, par sa méthode qui s’appuie sur la pratique des rituels et l’usage de symboles, l'institution maçonnique prétend-elle contribuer au progrès matériel, moral et spirituel de l'humanité ? Ce projet est celui de l’Académie Maçonnique. Au delà des membres fondateurs, qui, compte tenu de leur fidélité au Rite Ecossais Ancien et Accepté le considèrent comme outil privilégié de la pratique et de l’émancipation du franc-maçon, ses réunions publiques sont ouvertes à tous les maçons et maçonnes de toutes obédiences et pratiquant tous les rites. Seul le grade de Maître dans leur obédience est exigé pour les participants Franc-maçons. L’Académie se réserve néanmoins la possibilité d’accepter dans ses réunions au titre d’amis – et même dans son sein comme membres associés – des profanes ayant un lien avec la recherche et la réflexion maçonnique".                         (Source : Académie Maçonnique)

Le site de l’Académie Maçonnique, c’est : ICI  
Le site de la Grande Loge de France, c’est : ICI

samedi 12 avril 2014

Appel à don pour juste cause, soutenez Gadlu-infos !

Réflexions sur 3 points se fait un plaisir mais aussi un devoir de transmettre cet appel !




Un blog d'information comme Gadlu-infos implique un engagement et un suivi d'une tout autre dimension que celui-ci : abonnement, recherches, contrôles, référencements, etc... Cela bénévolement, au service d'autrui, tout simplement.

Pour vivre et survivre, il me paraît tout à fait légitime d'avoir recours à ce type d'aide pour vivre et survivre dans la plus stricte indépendance.


Communiqué de Gadlu-infos : 

Bonjour à toutes et à tous,

Depuis 5 ans, GADLU.INFO tente tant bien que mal de vous informer sur l’actualité maçonnique…
La tenue d’un blog n’est pas de tout repos certes et n’est pas gratuite hélas : frais d’hébergement, etc… A cet effet, je me tourne vers vous pour tout don quelqu’il soit…
Pour ceux qui souhaiteraient faire un don, vous pouvez passer par le service gratuit Paypal, en cliquant dans la colonne de droite ou en cliquant à l’adresse suivante : ICI
Merci sincèrement de votre aide et soutien
Noé Lamech





Reliance Universelle fait peau neuve, une belle réussite !





Les fidèles lecteurs connaissent bien le blog de Sébastien Morgan, référencé depuis toujours dans Réflexions sur 3 points, in Ma liste de blogs, colonne de droite, avec mise à jour automatique de son actualité.

Sébastien y traite régulièrement d’illuminisme, d’hermétisme, de progressisme chrétien, de l’art, des problèmes de société, des échos du monde spirituel, de poésie et de culture, mais aussi de science, de mystique et de chevalerie spirituelle.

Vaste programme pour cet auteur qui nous a produit un petit chef d’œuvre d’amour et de spiritualité chrétienne, Devenir soi-même (Le Mercure Dauphinois), que nous avions présenté lors de sa sortie en mars 2013, voir : ICI  

Il n’est jamais facile de relooker un blog ou un site, deux écoles s’opposent (?) :

-   Soit ne rien faire… jouer l’institutionnel, c'est-à-dire… laisser en l’état pour que les habitués s’y reconnaissent très rapidement (façon restaurant Coute-paille ou VW Coccinelle).

-    Soit périodiquement retoucher la mise en page, les couleurs, parfois la présentation générale, afin de provoquer de la surprise, rester dans le vent. C’est l’option retenue par mes amis Noé Lamech de Gadlu-infos, et de Sébastien Morgan, moins frileux et plus entreprenants que votre serviteur (et… plus doués, certainement) !

Pour accéder directement à Reliance Universelle, c’est : ICI



mardi 8 avril 2014

Le Salon International du Livre Ancien, de l’Estampe et du Dessin : 11 et 12 avril 2014, à ne pas manquer !


A ne pas manquer !


Rendez vous en 2014 du 11 au 13 avril
De 11h à 20h vendredi et samedi
De 11h à 18h dimanche

Entrée : 10 €

Vernissage sur invitation le 10 Avril 2014

Organisé par le Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne

SLAM, 4 rue Gît-le-Coeur 75006 PARIS
T. 33 (0)1 4329 46 38
F. 33 (0)1 4325 4163
slam-livre@wanadoo.fr
www.slam-livre.fr


lundi 7 avril 2014

Billet d'humeur : Faut-il tolérer l'intolérable ?


Il ne se passe pas de semaine, que dis-je, de journée, sans que je ne reçoive dans ma boite emails, des blagues douteuses, des extraits de discours, des dessins humoristiques(?) et parfois même des invitations directes qui ont toutes un point commun, l'intolérance ! Cela commence par petites touches, du "gentillet" pour mettre en appétit ou... tester ? Une photo où l'on voit trois femmes de même taille, voilées de la tête aux pieds, dont on ne distingue que les yeux par une mince fenêtre, avec cette légende " Comment fait-il pour reconnaître sa mère, sa femme et sa fille ?"

 Vous allez me dire que ce n'est pas très méchant ? Alors, celui qui m'a adressé ce message auquel je n'ai pas répondu, m'en envoie un autre qui monte d'un cran... Jusqu'au jour où je reçois l'insupportable et vais réagir  violemment : "trop c'est trop", vous êtes d'accord avec moi, sauf que...

C'était à la première fois qu'il fallait réagir, sans vouloir faire la leçon ou agresser, simplement en renvoyant à mon tour un texte, une citation, suffisamment explicite pour que cessent les envois douteux.


Tenez ! Une simple invitation à se rendre sur ce blog, prendre connaissance de l'article mis en ligne par Serge Toussaint et qui ne peut que sensibiliser ce membre de ma famille, de mes amis ou de ma communauté qui me fait quotidiennement cet envoi empoisonné. Car là est ma surprise ! Effectivement, pour avoir mon adresse personnelle, il faut être un proche... et ce que je découvre depuis quelque temps me stupéfie, parfois m'horrifie !

"Comment, lui ! (ou elle), chrétien-pratiquant (ou autre) et/ou franc-maçon, rosicrucien, martiniste, ce n'est pas possible" !

Mais si, je vous assure ! Et cela enfle au fil de l'actualité ambiante : l'équipe de France de football, les Roms, les ministres, les sans-papiers, les S.D.F. et gens du voyage, la vie privée des chanteurs,  j'arrête là, c'est suffisant pour démontrer que tout est devenu prétexte à s'indigner sans se renseigner outre mesure, à critiquer sans savoir, puis à s'insupporter contre, dernier stade avant d'exclure.

Les Roms par exemple... Je peux comprendre certains considérations politiques voire même économiques, mais jamais je n'admettrai la façon de faire qui consiste à rassembler dans des camps, puis à mettre dans des trains ou des avions une population affamée et mise à l'écart dans son propre pays, les expulser avec brutalité : et si dans 20 ans notre pays devenait si pauvre qu'un père de famille soit obligé de s'expatrier en...Roumanie ? Si j'écris cela avec un peu de démagogie, c'est pour mieux faire toucher du doigt la véritable racine du mal : ce ne sont pas des Roumains que la France expulse, ce sont d'abord des Roms ! Ça me fait souvenir de quelques chose que je n'ai pas connu mais qui continue à me terroriser ! Ces êtres humains sont des victimes du racisme et de l'intolérable, non pas parce qu'ils ont, eux, atteint le plafond de la tolérance mais bien parce que nous, nous avons franchi le seuil de l'intolérance ! Ils ne sont pas venus "voler le travail des français" comme pouvait se permettre de "blaguer" Fernand Raynaud en son temps, mais simplement pour... manger ! Même les "gens du voyage" ont compris cela qui refusent de leur être assimilés et leur disputent ces fameux terrains municipaux 4 étoiles !

" O.K., parce que vous, vous supporteriez un campement à proximité de votre maison ou sous les fenêtres de votre immeuble, vue-odeur-hygiène, etc. ?
- Probablement pas davantage que vous, j'en conviens, mais sincèrement, ne croyez-vous pas que cette question est plus... "facile" à résoudre que le problème de fond ? C'est précisément là où notre pays peut faire quelque chose de concret et immédiatement. A condition évidemment de ne pas en rester là, et d'avoir la volonté d'anticiper, de trouver l'alternative quasi-idéale.
- Facile à dire, il ne sont pas en dessous ou à coté de chez-vous ! Vous savez, je ne suis ni un monstre, ni un imbécile, je peux comprendre, mais en attendant, c'est moi qui in-supporte tous les jours, depuis des mois, c'est intenable !
- Pas plus que notre pays, vous ne pouvez à vous seul, supporter toute la misère du monde, c'est une évidence. Mais concrètement, et à part les expulsions, que faisons nous "?
- Vous êtes un utopiste, mon pauvre monsieur, un rêveur, revenez sur terre : chacun chez soi, dans le meilleur des mondes ! 
- Un de mes oncles, "bien-pensant" me disait parfois : "réalises-tu la chance d'être né ici, dans un pays riche... As tu songé une seule fois que tu pourrais mendier dans les faubourgs de Delhi pour te satisfaire d'un croûton de pain ? QUE FERAIS-TU POUR AMÉLIORER L'ORDINAIRE ? IRAIS-TU JUSQU'À VOLER, TUER PEUT-ÊTRE "?

Jusqu'où irons nous ?

"Vous savez, nous avons des gens de couleur dans le quartier, des "gris", des "bronzés" ! Sauf que le problème, si problème se pose, n'est pas là et qu'ils ont comme vous et moi la nationalité française...
- Pas de minaret chez nous, ce n'est pas notre culture ! Sauf que notre culture indo-européenne suit depuis des siècles, un parcours très sinueux..."

Stoppons là, c'est infect. C'est surtout très dangereux pour nos enfants et nos petits enfants, c'est ouvrir les portes à tous les excès : extrémismes, intégrismes, etc.

Cela va mal dans notre société : nous nous éloignons les uns des autres, nous nous jalousons jusqu'à nous haïr à force de creuser des fossés. Nous nous dissolvons, lentement mais sûrement !

Faire systématiquement (primairement) de l'anti-capitalisme, de l'anti-mondialisme, de l'anti-religion x ou y, z, , et aussi de l'anti-sionnisme, de l'anti-américanisme, bref, être anti-tout moyennant quoi l'on ne se rends pas compte que certains d'entre nous, même nos proches, deviennent racistes, fascistes, xénophobes !

« Je ne viens pas prêcher la tolérance. La liberté la plus illimitée de la religion est à mes yeux un droit si sacré que le mot tolérance qui voudrait l'exprimer me paraît en quelque sorte tyrannique lui-même, puisque l'existence de l'autorité, qui a le pouvoir de tolérer, attente à la liberté de penser par cela même qu'elle tolère, et qu'ainsi elle pourrait ne pas tolérer. »
                                                                 Mirabeau
" la tolérance ne consiste pas à tout tolérer. En effet, il y a des situations, des attitudes, des comportements, des propos, etc., qui sont intolérables. D’une manière générale, il en est ainsi de tout ce qui porte atteinte à la personne humaine et à la nature. L’accepter ou s’y résoudre ne relève pas de la sagesse, mais de la faiblesse, voire de la lâcheté.[...] nous devons savoir faire preuve d’ouverture d’esprit et de tolérance. Cela implique d’échanger avec nos interlocuteurs, sans vouloir absolument les convaincre que nous avons raison ou, ce qui revient au même, qu’ils ont tort. Et si nous sommes en désaccord avec eux, sachons leur expliquer pourquoi, calmement et sans agressivité".


                                                 Serge Toussaint

                                                Grand-Maître de l'A.M.O.R.C.

Illustration : http://lubna.unblog.fr/tag/racisme-intolerance/page/5/

dimanche 6 avril 2014

Pourquoi être franc-maçon au 21° siècle ?

Si vous vous posez la question... rendez-vous ici :


mardi 1 avril 2014

Le Colporteur du Livre, encore lui, à déniché un exemplaire de l’emblématique œuvre de Louis Claude de Saint-Martin (et de sa fausse "suite").






Des Erreurs et de la Vérité
Par un Ph..... Inc.... (Philosophe Inconnu). A Edimbourg (Lyon), sans nom, 1782 ; in-8 ; Première et Seconde partie en un volume 263 pages & 284 pages. Plein veau marbé, dos à cinq nerfs orné, pièce de titre, tranches marbrées (reliure de l'époque) Ex Libris S. Guiraud.
Caillet 9769.




Suite des Erreurs et de la Vérité
A Salomonopolis - Chez Androphile, à la colonne inébranlable – 5784 (1784) ; in-8 ; 435 pages la dernière page étant numérotée par erreur 345. - plein veau marbé, dos à cinq nerfs orné, pièce de titre, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Caillet 9770.

 Saint Martin à fortement désavoué cet ouvrage : "Tout me porte à croire que cette Suite est du Chevalier de Suze l'auteur de la Clef des Erreurs et de la Vérité".

 A l'observation du marché, le prix demandé est plus que raisonnable.


 Le Colporteur du Livre, c'est : ICI