lundi 16 décembre 2013

Le Traité sur la réintégration des êtres, de Martinès de Pasqually : des manuscrits aux éditions.

Voici une étude parue à l’origine dans le numéro 17/2007 de la revue LE BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ MARTINÈS DE PASQUALLY (uniquement le volet « manuscrits), puis reprise par le Site du PHILOSOPHE INCONNU, corrigée et augmentée (ajout du volet « éditions ») et constamment mise à jour.


Les 16 manuscrits exhumés à aujourd’hui, de même les 15 éditions parues sont soigneusement répertoriés et décrits, présentant un panorama qui se veut exhaustif.


C’est donc un outil de travail certifié pour le chercheur ou un guide utile pour le simple lecteur désireux d’aller un peu plus loin… 

Pour le découvrir, cliquez ICI




La Société Martinès de Pasqually, c’est : ICI
Le site du Philosophe Inconnu, c’est : ICI
Le site de l'auteur, Xavier Cuvelier-Roy, c'est : ICI

dimanche 15 décembre 2013

Le Musée de l’Étrange ? C'est officiel !




Souvenez-vous, par deux messages (25.10 et 20.11), j'avais fait appel à votre générosité (exceptionnellement, car ne n'est pas la destination de Réflexions sur 3 points)  pour que le projet du Musée de l'Étrange prenne vie.

C'est chose faite, merci à tous !

Pour patienter encore un peu avant l'inauguration officielle, voici le site mis en ligne aujourd'hui par André Douzet et Marie-Ange Tibot, promoteurs, inventeurs et animateurs

Le Musée de l'Étrange, c'est : ICI

vendredi 13 décembre 2013

J’ai lu pour vous le tome II du Grand Manuscrit d’Alger, de Georges Courts




Mieux vaut en parler tout de suite et passer à l’essentiel après : j’avais une double crainte en abordant la lecture de ce livre : moyennement apprécié le tome I et pas du tout aimé le/la pseudo-interview de l’auteur concernant le tome 2, s’égarant une fois encore dans un règlement de compte qui n’augurait rien de bon pour la suite !

Mais en toute chose, il faut savoir raison garder n’est-ce pas ? Des auteurs peuvent se montrer ponctuellement (ou d'autres, continuellement ) désagréables, sans pour autant présenter un mauvais travail, loin s’en faut, nous l’allons constater.

Auparavant, redécouvrons l’historique du manuscrit, ainsi que nous le rapporte un des spécialistes du martinisme et de Saint-Martin en particulier (ICI), Dominique Clairembault :

« Le « Manuscrit d'Alger », conservé à la Bibliothèque nationale sous le titre Manuscrit des Élus Cohens (cote FM4 1282), est l'un des documents élus coëns les plus importants qui nous soient parvenus. Il s'agit d'un manuscrit de grand format, relié cuir, de 134 pages couvertes d'une écriture parfois difficile à déchiffrer, regroupant essentiellement des documents rituels. Il fut découvert par Marguerite Benama, qui le confia à Robert Ambelain vers 1955. Ce dernier le gardait jalousement, empêchant quiconque de l'étudier, attitude qui alimentera bien des phantasmes…Ce n'est qu'en mai 1993, soit quatre ans avant sa mort, que son propriétaire déposa le manuscrit à la BnF. S'il devenait enfin accessible, une clause interdisait toutefois qu'on puisse en obtenir une reproduction. Cette clause fut levée quelques années plus tard ».

Présentation de Thierry-E. Garnier, Directeur des Éditions Arqa (ICI) :

 « Depuis le XVIIIe siècle Le Cahier Vert ou Manuscrit d’Alger, fait l’objet de bien des attentions de la part de nombreux chercheurs et éditeurs. Malgré ce, aucune édition n’avait encore vu le jour. Les Éditions Arqa sont donc heureuses de présenter, pour la première fois, dans une publication exhaustive, avec une étude critique qui fera date, ce document exceptionnel conservé à la BnF, qui met en lumière toute la théurgie des Élus Coën. »

Suivi d’un extrait du préfacier, sur un ton très «amadounien », Rémi Boyer, Directeur du C.I.R.E.M. (ICI):

«  Si la fonction sacerdotale est première, elle reste corrélée pour Martinès de Pasqually à la fonction chevaleresque. Les qualités requises pour le combat, en particulier l'éthique chevaleresque, sont indispensables à la paratique du culte. Le corpus martinésiste n'est pas toujours pacifiste. S'il est question de paix, c'est de la paix du Christ, non celle de l'homme. [...] La clef de l’étude et, surtout, de la mise en œuvre des textes rassemblés ici réside dans la saisie de l’esprit à travers la forme et dans le respect non conditionné de la forme au sein de l’esprit. Lévinas nous a enseigné que l’important n’est pas ce que veut dire un texte, mais ce qu’il peut dire ».

Historiquement, la première ligne de transcription a vu le jour en… 1996 ! Georges Courts faisait partie de cette équipe de pionniers sous la houlette de Robert Amadou, puis termina seul ce travail colossal.

Ce tome 2 me réconcilie avec le précédent. Pour ma part, je trouve et ce n’est absolument pas réducteur, que l’auteur s’y dévoile davantage technicien qu’historien (qu’il est, je ne mets pas en doute). Il a colligé scrupuleusement le manuscrit et met en garde l’imprudent (et l’impudent) sans armure qui se lancerait dans l’opératif. Il est vrai que chauffée « au rouge » ou « au blanc », l’incandescence produite pourrait bien être fatale au chercheur irraisonnable. Certes, mais…bien ténue est la ligne-frontière avec le raisonnable et aucun « certificat d’études ou Brevet professionnel » n’est délivré  – à ma connaissance – pour expérimenter ! Enfin, tout ceci ne l’oublions pas, pour s’approcher au plus près soit-il-possible de La Chose

Effectivement les découvertes sont au rendez-vous et les vignettes nombreuses, soigneusement reproduites.

Je n’évoquerai pas l’étude critique opérée par Georges Courts et ce pour deux raisons. D’abord et surtout par considération, parce je suis loin, très loin d’être aussi expert que lui en la matière; ensuite parce qu’il me serait difficile de faire miens certains de ses postulats. Pas davantage et même encore moins, je déflorerai  la Conclusion, aussi surprenante que sagace, à moins qu'elle ne soit tout simplement astucieuse...

Un livre utile et nécessaire donc, à manier avec les précautions de bon usage.

Ce sont bien évidemment les Éditions Arqa qui publient et j’ai déjà évoqué ici la grande qualité des productions de cette maison : de haute facture, et je bisse : « perfection et la rigueur dans son domaine, par la qualité exceptionnelle de ses productions. Un bel ouvrage d’artiste » !

Le Grand Manuscrit d'Alger, Georges Courts, Marseille, Arqa éditions, 2013, 435 p.


Les Éditions Arqa, c'est : ICI





mercredi 11 décembre 2013

J'ai déniché pour vous : chez Intersigne, une édition oubliée d'Ecce Homo






Passé inaperçue, cette édition d'ECCE HOMO de Louis-Claude de Saint-Martin a probablement été publiée à usage interne par la Société Théosophique de France (Le Message est domicilé à la même adresse) et  imprimé à Albi par Imp. Ed. Julien, format 16,5 x 12,5, 71 pages, et un ex-libris au nom de Lucien Biton.

Ne vous battez pas, je l'ai raflée chez un de mes excellents libraires favoris, Alain Marchiset, tant-pis pour vous (Oui, c'est cruel...) , vous auriez du éplucher son dernier catalogue ! 

L'Intersigne, c'est : ICI et encore ICI
Page facebook Alain Marchiset : ICI

Lucien Biton : "Lucien Biton n'est pas un personnage de première notoriété. Et pourtant... "Ramasseur" autant que collectionneur, il était né en 1902, fils d'un tailleur nantais devenu employé de la Comptoir National d'Escompte, tout prêt de l'hôtel Drouot... Il avait commencé son parcours de bibliofilou (sic) en collectionnant les Annales du Musée Guimet. Sa passion orientaliste se développa au point qu'il devint une référence en matière de textes rares et l'heureux propriétaire, dit-on, du premier imprimé terrestre connu..." (Sylvain Goudemare,libraire qui racheta en 2011 une grande partie de sa bibliothèque).

Son ex-libris (malheureusement pas celui timbré sur mon exemplaire !) :




 translittération japonaise de  Lucien Biton,

lundi 2 décembre 2013

Un nouveau site sur la toile : Rose-Croix et Société


Les Rose-Croix sont trop souvent perçus comme des mystiques préoccupés uniquement par la dimension spirituelle de l’existence, au détriment de son aspect matériel. Ce site rassemble les textes que l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose Croix destine au public, pour lui faire connaître son point de vue sur la société et sur l’orientation qu’il faudrait lui donner pour que son avenir soit aussi positif que possible. Ces textes ont étés écrits par des responsables de l’A.M.O.R.C. qui, au-delà des clivages religieux et politiques, observent avec beaucoup d’attention et d’intérêt la marche du monde.

Pour le découvrir, c'est : ICI



Pour mémoire :

Site officiel de l'A.M.O.R.C. : ICI
Site ROSE-CROIX T.V. : ICI
Site de l'U.R.C.I. (Université Rose-Croix-Internationale), c'est : ICI
Page facebook de l'A.M.O.R.C., c'est : ICI
Page facebook de l'U.R.C.I., c'est : ICI
Blog de Serge Toussaint, Grand-Maître de l'Amorc, c'est : ICI

samedi 30 novembre 2013

Connaissez-vous la Société Martinès de Pasqually ?




La Société (d'études et d'informations) Martinès de Pasqually, S.M.D.P.,  a été fondée en 1989. Elle a son siège à Bordeaux où Martinès de Pasqually a vécu dix ans et où il a donné forme à son ordre, l’Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers.



  Cette association a pour but d’être un lieu d’échanges pour une connaissance plus approfondie de la vie, de l’œuvre et du rayonnement de Martinès de Pasqually (article 2 des statuts). Elle a pour objet de faire travailler ensemble ceux qui tentent de reconstituer les évènements de sa vie, spécialement à Bordeaux et à Saint-Domingue et ceux qui étudient les sources, les origines et les manifestations de sa pensée prise dans le contexte de son époque.


Sa qualité et son originalité viennent des chercheurs qui la composent. Parmi eux, nombreux sont ceux qui se sont intéressés à Martinès par l’intermédiaire de la franc-maçonnerie, du rosicrucianisme, du martinisme, d’un ordre d’élus coëns, d’un mouvement théurgique, etc… Nous respectons la quête de chacun quelque soit l’ordre ou l’obédience auquel il appartient. Ceci pour bien clarifier notre position et notre indépendance (nous ne sommes pas une société initiatique). Mais au-delà, elle permet aussi des échanges fructueux et amicaux entre des personnes venant de mouvements très différents ou sans aucune appartenance qui n’auraient peut-être pas eu l’occasion de se rencontrer et d’envisager une activité commune.

  Les membres fondateurs se sont engagés à travailler selon des normes scientifiques et universitaires en recherchant la plus grande objectivité possible. Depuis 1989, ce projet de recherches, essentiellement historiques, a été maintenu et poursuivi par les nouveaux adhérents et chercheurs.

  La Société Martinès de Pasqually édite un bulletin annuel, réservé à ses adhérents (23 numéros à ce jour). La cotisation est actuellement de 20 euros par an.



  Comme toute association régie par la loi de 1901, la Société Martinès de Pasqually est administrée par un conseil d’administration qui propose des réunions régulières d’échanges et de travail à tous les adhérents et qui convoque l’assemblée générale annuelle.

Le site de la S.M.D.P., c’est : ICI

mardi 26 novembre 2013

Talents Maçonniques de l'IMF-Provence

Sous l'égide de L'Institut Maçonnique de France, section Provence,
organisée par la Grande loge Féminine de France




Horaires : 14h00 à 19h00

Adresse : Hôtel de la GLDF 184, bd Rabateau 13010 Marseille

Renseignements : ICI


I.M.F.-Provence, c'est : ICI
G.L.F.F., c'est : ICI

lundi 25 novembre 2013

Parution du Bulletin de la Société Martinès de Pasqually, numéro 23/2013






N° 23, année 2013, 84 pages.
  • Avant propos de la Présidente, par Michelle Nahon.
  • Les traces de Martines de Pasqually en Bielorussie, par Anatole Stébouraka.
  • Le certificat de réception de Martin Pirly.
  • Jean-Baptiste de Cressac, rapide portrait d’un réprouvé, par André Kervella.
  • Quel héritage Martinès est-il chargé de recouvrer à Saint-Domingue ?  Par Michelle Nahon et Maurice Friot.
  • Renée de Brimont et Martinès de Pasqually, par Michelle Nahon et Maurice Friot.
  • Les officiers du régiment de Foix en Bretagne, par André Kervella et Michelle Nahon.
  • Autour d’un curieux manuscrit : la question des Loges bordelaises au XVIIIe siècle, par Thierry Lamy.
  • Traité sur la réintégration des êtres, traduction en allemand par Roland Marthaler.
  • Ernest Lecour d’Hauterive et Le Merveilleux au XVIIIe siècle, par Jean-Louis Boutin.
  • Traité sur la réintégration des êtres créés dans leur première propriété, vertu et puissance spirituelle divine (AD de Lot et Garonne) suite de la transcription par Jean-Louis Boutin avec l’aide de Georges Courts.
  • Notes de lecture. 



Abonnement et site de la S.M.D.P., c'est : ICI

samedi 23 novembre 2013

Déception : Revue Franc-Maçonnerie-magazine n° 28






Depuis quelques numéros, l’accroche de la couverture nous laisse perplexe, et ce n’est pas le 28° qui apaise l'embarras : Enquête dans l’univers des micro-obédiences !

Sujet digne d’intérêt, d’une actualité passionnante, mais voilà, cuisante déception : un dossier mal ficelé, des a priori manifestes, des amalgames douteux, des assertions banales et éculées, une taloche « radoteuse-ragoteuse » contre l’Amorc, des mises en cause sur une dizaine d'obédiences, entre-autres le GPDG, la LNF et, cerise sur le gâteau, « foutage de gueule » à l’encontre de trois auteurs sérieux, respectables, Alain Bauer, Michel Barat et Roger Dachez ! On s’attendait à mieux, beaucoup mieux !

Oublions rapidement pour retrouver avec bonheur éditoriaux et chroniques de qualité, qui font la réputation de cette revue, entre-autres l’interview de Daniel Keller par Hélène Cuny, L’extraordinaire histoire du R.E.A.A. par Alain Bernheim, les Rituels et grades d’ailleurs ou d’autrefois de Pierre Mollier, encore et toujours l’excellent Alain Pozarnik qui nous invite dans son Cabinet de réflexion.

Abonnement à la revue Franc-Maçonnerie-magazine, c’est : ICI


mercredi 20 novembre 2013

Conférence : Les Sociétés Secrètes dans l'affaire de Rennes-le-Château...Béranger Saunière initié ?





Béranger Saunière, prêtre devenu riche dans le plus grand mystère, a autour de lui différentes mouvances qui s'intéressent à lui discrètement ; les AA, des ordres religieux ou encore les francs-maçons. Ont-ils eu une influence dans la recherche du fameux trésor ? par André Douzet.

Est-ce pour ces raisons que Béranger Saunière vint à Lyon, dans la capitale de l'ésotérisme ?

 La Société Angélique et ses soeurs jumelles à Lyon à travers les siècles, par MaryAnge Tibot-Douzet.

Lyon est la ville du mystère et des Sociétés Secrètes. Dés le moyen-âge, les imprimeurs et l'élite culturelle de la cité se réunissent selon certains codes.
Quelles en sont les réminiscences au 18ème siècle lors de l'apparition de la franc-maçonnerie en France ? Quelles influences auront-elles sur des ordres nés à Lyon tels le Martinisme ? par MaryAnge Tibot-Douzet.


MaryAnge  Tibot et André Douzet vous recevront  le 7 décembre 2013 à 19 h 30,  29 rue du Plat à Serrières (Ardèche)

Pour tous renseignements : 0665852286
ou info@andredouzet.com

Réservation obligatoire, entrée 8 euros

 Cette conférence a pour but de faire connaître nos travaux mais cette fois le but est double.
Notre projet Ulule participatif visant à créer un musée de l'étrange à Serrières touche à sa fin et nous souhaitons nous aussi apporter notre contribution : http://fr.ulule.com/musee-de-letrange/



L'entrée de la conférence est payante (8 euros) et l'intégralité des recettes est reversée au Projet Ulule. Ceci permet également aux participants de contribuer à ce projet tout en assistant à cette conférence.

La conférence a lieu par défaut à Serrières dans le lieu même de notre musée. Toutefois, nous sommes à disposition de ceux qui souhaiteraient la voir se déplacer sur un autre site dans la même période ou ultérieurement.

C'est un bon moyen de nous aider de façon modique, d'apporter votre pierre à l'édifice et de nous permettre d'en faire de même pour notre projet qui nous tient à coeur depuis des mois et pour lequel notre investissement est total.

N'hésitez pas, quoiqu'il en soit, à parler de ce projet autour de vous et de la conférence.


Venez nombreux !

Un grande première : Deux colonnes à la une !



Annoncé sur le blog de Jean-Laurent Turbet (ICI), l’événement fera date : 2 colonnes à la 1 : 1ère émission consacrée à la Franc-Maçonnerie sur Radio DTC vendredi 22 novembre 2013 à 20 heures.

Et en direct ! Animée par Jean-Laurent Turbet en personne, en compagnie d’Eva Bauloire, de Bépé, et une profane dans le rôle de Candide, Sonia.

Des invités de marque (en présence ou au téléphone) : Marie-Françoise Blanchet, Jacques Ravenne, Philippe Benhamou, Laurent Kupferman, Roger Dachez, Ronan Loaëc, Hélène Cuny.


vendredi 15 novembre 2013

Série Grandes Figures du passé, Charles Barlet.

Charles Barlet
 1838-1909


Personnage atypique de la Belle-époque, compagnon de route de Papus, mais tombé dans l’oubli. Peu d’éléments biographiques disponibles pour ce personnage énergique et volontaire, sentimental, d’un naturel aimable et pourtant très introverti. Effacé, il a trouvé en Papus un mentor et se satisfait d’être un « second ». Selon Victor-Émile Michelet, «  […] une figure qui est toujours restée dans l’ombre et qui s’y plaisait ».


Qui-est-il ?

Il naît à Paris le 12 Octobre 1838 ; de son vrai nom Albert Faucheux, on ne connaît rien de sa parentèle, de sa jeunesse, de ses études. De sa vie professionnelle, nous savons qu’il était employé à l’Office Français de Greffe ( ?), qu’il était un grand érudit, un bibliophile averti, un astrologue confirmé. De son épouse Jeanne Bellchaberts (1844-1914) nous ignorons tout ainsi que de sa descendance (plusieurs enfants).

  • 1880 : En juin, il adhère à la Société Théosophique.
  • 1885 : Membre de l’Hermetic Brotherhood of Luxor (Londres), et devient son représentant en France.
  • 1887 : Adhère au Groupe Indépendant Des Études Ésotériques, GIDEE, dont il deviendra Grand-Conseiller lorsque l’association se transformer en École Hermétique (puis Faculté des Sciences Hermétiques).
  • 1888 : Il démissionne de la Société Théosophique en même temps que Papus et adhère aussitôt à l’Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix. C’est donc un habitué de Péladan, de Stanislas de Guaita, de Paul Adam, de Charles Melinge et bien d’autres encore.
  • - : Papus ayant créé la revue l’Initiation*, il en devient Secrétaire de rédaction.
  •  

  • 1891 : Membre du Suprême-Conseil de l’Ordre Martiniste.
  • -    : Publie son Essai dur l’Evolution des Idées.
  • 1894 : Publie   Principes de Sociologie synthétique.
  • 1895 : Son élève Abel Thomas publie sous le pseudonyme  Abel Haatan, son Traité d’Astrologie Judiciaire.
  • - : Publie l’Instruction intégrale.                                          
  • 1897 : Succède à Stanislas de Guaita à la Grande-Maîtrise de l’Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix.
  • - : Publie L’Art de demain.
  • 1900 : Visite à Tlemcen (Algérie) Max Théon avec qui il correspond depuis 1885. Il y retournera l’année suivante.
  • 1901 : Directeur de La Revue Cosmique, Rédacteur-en-chef de la Revue Spiritualiste Illustrée.
  • 1903 : Grand-Maître du cercle extérieur (inspiré par Max Théon) de l’Hermetic Brotherhood of Luxor. 
  • 1904 : Crée la revue La Science Astrale.
  • 1908 : Crée la revue des Hautes Études Psychiques, de  L’Étoile d’Orient.
  • 1909 : Publie simultanément L’évolution sociale et l’Occultisme.
  • -    : Charles Barlet décède le 29 octobre et inhumé au cimetière de Bagneux.
« Ne m’appelez pas maître, je ne suis qu’un vieil étudiant »

* : Curieusement, l'Initiation moderne pourtant peu avare dans la réédition de textes des premiers jours,  semble faire peu de cas de C. Barlet.


Ajout du 15.11.2013 Mes remerciements à Steeve Fayadas pour avoir attiré mon attention sur cette importante question :

Nombre de sites et de forum annonce François-Charles BARLET, alors que je n'ai trouvé aucun document officiel sur cet ésotériste, ami de Papus, autrement orthographié que de cette façon : F.-Ch. BARLET !
Qu'en est-il exactement ? F pour François ou pour Frère ?

Réponse du Guichet du savoir

par bml_anc, le 15/11/2013 à 17:36
Réponse du Département du Fonds ancien

Votre questionnement sur les nom et pseudonyme de ce philosophe occultiste est légitime. 
Le Dictionnaire de biographie française, T. 05, col. 489, se contente de nommer le pseudonyme de Barlet, de son vrai nom Alfred Faucheux, sans mentionner de prénom lui étant attaché.

La notice d'autorité de la Bibliothèque nationale de France fait état d'un Charles Barlet. Comme toute notice d'autorité utilisée par les professionnels de la bibliothéconomie, elle recense toutes les formes des patronymes et pseudonymes employées pour un personnage. Si la notice mentionne bien le F., elle se garde cependant de le développer, confirmant l'absence d'indication permettant de résoudre la question.

La consultation des documents manuscrits de Barlet conservés à la Bibliothèque municipale de Lyon dans le fonds Papus, essentiellement des correspondances, n'a pas davantage permis d'élucider le problème : Barlet signe toujours de son vrai nomFaucheux.

On trouve cependant par moment la mention F. Ch. Barlet sans trait d'union entre leF. et le Ch.
Il est donc permis d'y voir comme vous le suggérez l'abréviation de Frère et non celle de François qui devrait par ailleurs s'écrire logiquement sous la forme Fr.
Il est possible que ce F. ait été hâtivement et abusivement interprété comme l'abréviation de François, facilitée par la présence d'un trait d'union sur les pages de titre des ouvrages imprimés de Barlet, l'erreur se répercutant par la suite sur internet de site en site.
Il n'existe cependant guère de moyens en notre possession pour nous montrer davantage affirmatifs.





Non daté :
  • Évêque dans l’Église Gnostique de Jules Doinel.
  • Collabore aux revues L’Anti-Matérialiste (sous le pseudonyme de Glyndon), L’Écho de l’au-delà et d’ici-bas.



Publications posthumes :
1910 : Biographie d’Alexandre Saint-Yves d’Alveydre.
1921 : Les Génies planétaires (compilation d’articles sur l’astrologie).

 Illustrations : 
Portrait : Exemplaire personnel des Compagnons de la Hièrophanie, de Victor-Émile Michelet, Dorbon-Ainé, 1937. Numérisation en sépia et inscrustration de la signature exécutés par l'auteur.
Patente : Hermanubis.com

mercredi 13 novembre 2013

La mauvaise fable de la Carpette et du Tourne-veste



Une récente et médiocre polémique me sert d’à-propos sur la nature exacte des échanges et liens d’amitiés sur facebook.

  • A moins d’être non-voyant et malentendant, qui peut prendre pour «argent-comptant» une large part de ce qui nous est quotidiennement proposé sur le net ?

Est-ce la rançon de la gloire ou un mal nécessaire, toujours est-il que nous sommes entrés, lentement mais surement, dans une pratique périlleuse et pernicieuse de cet outil qui, loin de contenter une quantité d'adeptes, est détournée par une minorité de terroristes au pire, de mal-aimés et de frustrés au mieux, enchantés dans les deux cas du micro tendu et de l’amplificateur offert ! Les brèves de comptoir du Café du Commerce se croisent en désordre avec des promotions diverses mais pas désintéressées, des courageux règlements de comptes sous X, des... diffamations, des assertions non vérifiées,  des pirouettes et des contorsions de foire, etc.

Heureusement, il y a le nectar, la crème sur le bon café : l’intention véritable de communiquer dans le respect de l’autre, d’informer objectivement, le tout avec la sérénité propre à ceux qui avancent et font avancer les autres en même temps.

Ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce moule, dénigreront en évoquant
« ron-ron-livresque-d'un-autre-âge […] idées bien pensantes et conciliantes » ou encore un comportement de « carpette »…

  • A moins d’être crédule et angélique, qui peut prendre au sérieux la majorité des adhésions à nos listes « d’amis » ?

C’est une question qui loin d’être anodine, pose un réel problème bien au delà du concept proposé et accepté (par obligation) par tous les « faceboociens » ! Le piège est énorme, vicieux et… meurtrier !

Les grandes illusions commencent par avidité ou par flatterie : le plus fort nombre d’invitations possibles ou d’acceptations sans aucune distinction, toujours à la recherche du score qui va servir à paraître, à défaut d’être reconnu. Dès lors, comment s’étonner d’être assailli de demandes de jeux, indisposé par des racolages politiques ou religieux à l’envers de nos opinions, d’être inscrit à son insu dans des groupes, être dans l’impossibilité de parcourir son « journal » tant la liste des ajouts est proportionnelle à la somme de ces pseudos-amis de circonstance (jusqu’à 4500 d’autorisés !).

Heureusement, se distingue un (très) petit nombre qui se dégage au fil des jours, par affinités souvent, par générosité parfois, avec sincérité toujours. Il arrive même qu’une rencontre physique vienne couronner le tout et qu’une véritable amitié s’installe. De ceux là, nous apprenons souvent, eux-mêmes restent attentifs à nos apports sans esprit de maître à élève, mais toujours avec sincérité et liberté !

Ceux qui ne s’identifient pas à cette image sont généralement des gens intéressés, qui se détournent rapidement s’ils ne trouvent pas le retour sur investissement, vous oublient (vu la quantité…) ou vous utilisent et vous jettent comme un kleenex suivant l’air du temps, la mode, la pression ambiante, que sais-je encore ! Ce sont des courants d’air et des profiteurs, pique-assiettes d’un nouveau genre au mieux, des « tourne-vestes » pour les plus médiocres, des infiltrés, parjures ou traîtres au pire…






mardi 12 novembre 2013

Un communiqué de Catherine Amadou

RÉPONSE AUX ASSERTIONS

CONTENUES DANS L’ÉPÎTRE DU R.F.

a Tribus liliis


J’ai beaucoup tardé pour cette ‘mise au point’, comme disait le bien-aimé Philippe Encausse, car le goût me manque pour cet exercice. Jean-François Var a rendu public sa ‘part de vérité’. Voici la mienne.
Robert est décédé le 14 mars 2006. C’est le premier mars 2007 que JFV m’informa des pérégrinations de nos biens que je croyais toujours chez Calberson. Nous nous y sommes rendus plusieurs fois pour prendre certains documents. Tout était au complet.
Bien sûr qu’il y avait des meubles, mais très peu. L’essentiel du volume était composé de livres. Nous n’avions pas d’armoire normande. Henri M., comme il est convenu de l’appeler, m’écrivit en juin 2011 que du mobilier, autre que livres et archives, il n’en restait rien « car trop abimés ou trop encombrants, je m'en suis débarrassé ».
J’ai toujours exprimé une grande gratitude vis-à-vis de HM. Comment pouvait-il en être autrement ? J’avais même pensé à lui demander si je pouvais citer son nom pour lui rendre hommage, mais je le vis rarement. À plusieurs reprises je lui avais demandé accès à nos biens, ayant besoin de certains documents pour des travaux que Robert avait souhaité que je mène à terme. « Je vous fais signe », signe qui ne vint pas.
Je vois que les frais de l’entreposage ont grimpé de 30 000 €, chiffre indiqué à moi par HM à l’automne 2009, à ‘plus de 50 000’. Logiquement les frais diminuent avec le volume. Il semble que la vente des livres, pardon des livres ‘soustraits’, date au plus tard de 2008. Curieusement, HM ne se souvient ni des dates de vente ni des sommes obtenues. Le chiffre de 50 000 est cité. En fait, il pourrait s’agir d’un remboursement de ses frais ? !
Quand JFV écrit que ‘beaucoup de personnes avaient accès’ au local moins coûteux, veut-il insinuer qu’un vol était possible par des tiers, comme pour amoindrir la responsabilité de son frère ?
JFV, évidemment affligé du comportement de HM, affirme que ‘tout de même l’essentiel’ du fonds subsiste et estime que ‘environ le cinquième des livres a été soustrait’. C’est le contraire ! Au mieux, il reste un cinquième du volume d’origine. J’ignore comment JFV est parvenu à cette estimation. Par clairvoyance ? La prière du cœur ?
Au départ de la Grèce le volume était de 80 m3. Aujourd’hui il est de 18 ! Il y avait 778 items, tout était numéroté. Les cartons avaient la taille habituelle des cartons de déménagement. Ce qui a pu être récupéré était plus ou moins fourré (hélas, le mot exact) dans 249 cartons dont quelques très rares de taille habituelle, mais l’immense majorité correspondait à la taille des cartons d’eau minérale de jadis. Certains cartons sont si petits que l’on peut juste y loger des Que sais-je.
Le vol (JFV scripsit) fut découvert le 17 mars 2011 grâce à Serge Caillet. Après la stupéfaction, des membres de ‘l’institution à laquelle appartenait Henri M.’ se sont employés à mettre fin à cette situation, écrit JFV. C’est bien la moindre des choses ! La vérité exige que l’on y associe deux autres institutions, bien plus efficaces.
JFV attribue à ladite institution le mérite de s’être employé ‘ensuite à réparer les dégâts qui pouvaient l’être’. J’ai du mal à comprendre. Est-ce le fait de m’avoir proposée au mois de mai de racheter, à ses frais, certains titres auxquels je tenais particulièrement ? Si tel est le cas, voici les 6 titres indiqués par moi, encore en vente à la librairie Nicolet à ce moment-là : Biblia Hebraica, Le soufisme même (par RA), ‎Kostka, ‎Lucifer démasqué (introd. RA), Hau, ‎Le messie de l'an XIII‎ (coll. dir. RA), Revue métapsychique 1954 (dir. RA), L'Orient syrien, 1956, 1957, 1961 (RA coll.) [avions la coll. compl. de ces deux revues]. L’on conviendra que mon souhait était plus que modeste. HM s’était engagé à revoir son acheteur, pour, selon son expression, discuter les prix !, Mais il n’en fit rien, sauf pour la Bible, acquis à ses frais, m’écrit-il fièrement. Après plusieurs mois d’attente de ces malheureux volumes, JFV s’en chargea, à ses frais, et je l’en remercie de nouveau. À ma demande, un très bon ami a racheté quatre titres auxquels Robert avait collaboré et il refusa que je le rembourse.
‘Plusieurs solutions ont été avancées qui toutes ont été repoussées, par Robert de son vivant, puis par Catherine.’ Plusieurs ? « Plus d’un, un certain nombre » dit Le Robert. Il y en avait deux, il me semble. La première, de prime abord attrayante, fut acceptée avec plaisir. Après quelques mois d’attente, celle-ci s’avérait relever plus de la mythomanie que de la réalité et je m’empresse d’ajouter que ceci n’était pas du fait de JFV. La seconde fut exposée par HM, très à l’aise, devant JFV et moi-même en mai 2011. J’ignore qui était l’instigateur de cette proposition, mais il faut une certaine audace et inconscience de la présenter quand soi-même on a dévalisé une grande bibliothèque de 10 à 15 000 ouvrages. Oyez bonnes gens ! Ce fonds Amadou, si précieux, si utile, doit persister et pouvoir être consulté et étudié...
JFV se défend de vouloir ‘disculper’ HM. En psychologie cela a un nom :Verneinung (Freud écrivait en allemand).
JFV date sa missive du 7 juillet. Il savait peut-être que HM, qui avait été honoré d’une importante promotion fin avril dernier, allait être exclu le 9 de ‘l’institution à laquelle appartenait Henri M.’ ? – avec un retard de seulement deux ans. Je suis sans illusion quant à la raison de cette exclusion.
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L’histoire de cette belle bibliothèque, que Robert avait commencé à douze ans, est très triste et scandaleuse. L’ampleur du forfait est inimaginable. Nous avions des beaux et précieux manuscrits, une dizaine de grands folios (16e-18e), plus d’une centaine de livres avec reliures d’époque (religion, jansénisme, philosophie, franc-maçonnerie…, 17e et 18e) plusieurs livres avec les fermoirs en fer intacts, de nombreux livres reliés des 19e et 20e siècles, des livres rares, par ex. le ‎Grand erratum de Pérès, qui se négocie à 1000 €, les nombreux livres de Saint-Martin et de l’Illuminisme, quasiment tous les livres cités dans Les leçons de Lyon. Il manque même des livres dont Robert est l’auteur ! C’est un pillage, tout simplement.
Lors de notre rencontre à trois en mai 2011, HM n’exprimait aucun regret. Il avait l’outrecuidance de me parler, comme pour m’en informer, de certaines boîtes dédiées aux documents sur Saint-Martin et le martinisme. Il omit de dire que la moitié a disparu. De nouveau, HM assurait fièrement n’avoir vendu aucun Saint-Martin, ni papier ni archive. Que nenni ! Les cartons Barlet ? Non plus. La valise Guaita ? Il semblait ignorer ces deux fonds. Mensonge : Le 23 février 2011 furent vendus aux enchères à Lyon (AJASSE/DE BAECQUE) plusieurs manuscrits du fonds BARLET et quelques pièces du fonds GUAITA, tous deux en dépôt chez nous pour étude et publication, mais appartenant à l’Ordre martiniste. Une partie de ces pièces fut préemptée par la BnF, c’est dire l’intérêt. Le 4 juillet dernier a eu lieu une suite de cette vente, annoncée en juin comme « Archives de l’Ordre martiniste, 2e partie », toujours par A/DB. Tout cela est public. Cette fois il y avait deux manuscrits (Saint-Martin et Gichtel) provenant de notre fonds. Je pus récupérer ces deux manuscrits, à mes frais, grâce à l’amitié de Steeve Fayadas.
D’autres manuscrits de Guaita, ainsi que ses premiers livres, ont été vendus à d’autres moments !
Il y a des documents et des fiches, concernant notamment Saint-Martin, qui ont été dérobés. Ceci a été fait d’une manière hypocrite : Les boîtes ont été vidées de leurs fiches. D’autres fichiers manquent. Ils ne présentent pas de valeur marchande spécifique (sauf le ms. de SM cité) et ne doivent pas intéresser HM. Nous allons donc voir ces informations inédites sous une autre plume.
Il y avait trois ordinateurs. Nous avons emporté un seul de chez Calberson.
L’état de certains livres est déplorable. L’ensemble du reliquat est dans un désordre indescriptible. Il n’a donc pas suffi de nous dérober.
11 novembre 2013
Catherine Amadou


Note du 14.11.2013 :

Je regrette mais je ne publierai pas la mise au point faite par le Père J.F. Var qui fait l’objet de ce communiqué pour la simple et bonne raison, contrairement à ce qui est avancé, qu’elle n’a pas été publique mais exprimée sur les colonnes d’un groupe-fermé. Il est donc inutile d’insister sur ce point de pure éthique.

A l’inverse et pour répondre également à quelques interrogations, oui je publierai si toutefois il le juge utile, son droit de réponse, au même endroit, avec la même police de caractère et sans aucun commentaire de ma part.