lundi 16 décembre 2013

Le Traité sur la réintégration des êtres, de Martinès de Pasqually : des manuscrits aux éditions.

Voici une étude parue à l’origine dans le numéro 17/2007 de la revue LE BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ MARTINÈS DE PASQUALLY (uniquement le volet « manuscrits), puis reprise par le Site du PHILOSOPHE INCONNU, corrigée et augmentée (ajout du volet « éditions ») et constamment mise à jour.


Les 16 manuscrits exhumés à aujourd’hui, de même les 15 éditions parues sont soigneusement répertoriés et décrits, présentant un panorama qui se veut exhaustif.


C’est donc un outil de travail certifié pour le chercheur ou un guide utile pour le simple lecteur désireux d’aller un peu plus loin… 

Pour le découvrir, cliquez ICI




La Société Martinès de Pasqually, c’est : ICI
Le site du Philosophe Inconnu, c’est : ICI
Le site de l'auteur, Xavier Cuvelier-Roy, c'est : ICI

dimanche 15 décembre 2013

Le Musée de l’Étrange ? C'est officiel !




Souvenez-vous, par deux messages (25.10 et 20.11), j'avais fait appel à votre générosité (exceptionnellement, car ne n'est pas la destination de Réflexions sur 3 points)  pour que le projet du Musée de l'Étrange prenne vie.

C'est chose faite, merci à tous !

Pour patienter encore un peu avant l'inauguration officielle, voici le site mis en ligne aujourd'hui par André Douzet et Marie-Ange Tibot, promoteurs, inventeurs et animateurs

Le Musée de l'Étrange, c'est : ICI

vendredi 13 décembre 2013

J’ai lu pour vous le tome II du Grand Manuscrit d’Alger, de Georges Courts




Mieux vaut en parler tout de suite et passer à l’essentiel après : j’avais une double crainte en abordant la lecture de ce livre : moyennement apprécié le tome I et pas du tout aimé le/la pseudo-interview de l’auteur concernant le tome 2, s’égarant une fois encore dans un règlement de compte qui n’augurait rien de bon pour la suite !

Mais en toute chose, il faut savoir raison garder n’est-ce pas ? Des auteurs peuvent se montrer ponctuellement (ou d'autres, continuellement ) désagréables, sans pour autant présenter un mauvais travail, loin s’en faut, nous l’allons constater.

Auparavant, redécouvrons l’historique du manuscrit, ainsi que nous le rapporte un des spécialistes du martinisme et de Saint-Martin en particulier (ICI), Dominique Clairembault :

« Le « Manuscrit d'Alger », conservé à la Bibliothèque nationale sous le titre Manuscrit des Élus Cohens (cote FM4 1282), est l'un des documents élus coëns les plus importants qui nous soient parvenus. Il s'agit d'un manuscrit de grand format, relié cuir, de 134 pages couvertes d'une écriture parfois difficile à déchiffrer, regroupant essentiellement des documents rituels. Il fut découvert par Marguerite Benama, qui le confia à Robert Ambelain vers 1955. Ce dernier le gardait jalousement, empêchant quiconque de l'étudier, attitude qui alimentera bien des phantasmes…Ce n'est qu'en mai 1993, soit quatre ans avant sa mort, que son propriétaire déposa le manuscrit à la BnF. S'il devenait enfin accessible, une clause interdisait toutefois qu'on puisse en obtenir une reproduction. Cette clause fut levée quelques années plus tard ».

Présentation de Thierry-E. Garnier, Directeur des Éditions Arqa (ICI) :

 « Depuis le XVIIIe siècle Le Cahier Vert ou Manuscrit d’Alger, fait l’objet de bien des attentions de la part de nombreux chercheurs et éditeurs. Malgré ce, aucune édition n’avait encore vu le jour. Les Éditions Arqa sont donc heureuses de présenter, pour la première fois, dans une publication exhaustive, avec une étude critique qui fera date, ce document exceptionnel conservé à la BnF, qui met en lumière toute la théurgie des Élus Coën. »

Suivi d’un extrait du préfacier, sur un ton très «amadounien », Rémi Boyer, Directeur du C.I.R.E.M. (ICI):

«  Si la fonction sacerdotale est première, elle reste corrélée pour Martinès de Pasqually à la fonction chevaleresque. Les qualités requises pour le combat, en particulier l'éthique chevaleresque, sont indispensables à la paratique du culte. Le corpus martinésiste n'est pas toujours pacifiste. S'il est question de paix, c'est de la paix du Christ, non celle de l'homme. [...] La clef de l’étude et, surtout, de la mise en œuvre des textes rassemblés ici réside dans la saisie de l’esprit à travers la forme et dans le respect non conditionné de la forme au sein de l’esprit. Lévinas nous a enseigné que l’important n’est pas ce que veut dire un texte, mais ce qu’il peut dire ».

Historiquement, la première ligne de transcription a vu le jour en… 1996 ! Georges Courts faisait partie de cette équipe de pionniers sous la houlette de Robert Amadou, puis termina seul ce travail colossal.

Ce tome 2 me réconcilie avec le précédent. Pour ma part, je trouve et ce n’est absolument pas réducteur, que l’auteur s’y dévoile davantage technicien qu’historien (qu’il est, je ne mets pas en doute). Il a colligé scrupuleusement le manuscrit et met en garde l’imprudent (et l’impudent) sans armure qui se lancerait dans l’opératif. Il est vrai que chauffée « au rouge » ou « au blanc », l’incandescence produite pourrait bien être fatale au chercheur irraisonnable. Certes, mais…bien ténue est la ligne-frontière avec le raisonnable et aucun « certificat d’études ou Brevet professionnel » n’est délivré  – à ma connaissance – pour expérimenter ! Enfin, tout ceci ne l’oublions pas, pour s’approcher au plus près soit-il-possible de La Chose

Effectivement les découvertes sont au rendez-vous et les vignettes nombreuses, soigneusement reproduites.

Je n’évoquerai pas l’étude critique opérée par Georges Courts et ce pour deux raisons. D’abord et surtout par considération, parce je suis loin, très loin d’être aussi expert que lui en la matière; ensuite parce qu’il me serait difficile de faire miens certains de ses postulats. Pas davantage et même encore moins, je déflorerai  la Conclusion, aussi surprenante que sagace, à moins qu'elle ne soit tout simplement astucieuse...

Un livre utile et nécessaire donc, à manier avec les précautions de bon usage.

Ce sont bien évidemment les Éditions Arqa qui publient et j’ai déjà évoqué ici la grande qualité des productions de cette maison : de haute facture, et je bisse : « perfection et la rigueur dans son domaine, par la qualité exceptionnelle de ses productions. Un bel ouvrage d’artiste » !

Le Grand Manuscrit d'Alger, Georges Courts, Marseille, Arqa éditions, 2013, 435 p.


Les Éditions Arqa, c'est : ICI





mercredi 11 décembre 2013

J'ai déniché pour vous : chez Intersigne, une édition oubliée d'Ecce Homo






Passé inaperçue, cette édition d'ECCE HOMO de Louis-Claude de Saint-Martin a probablement été publiée à usage interne par la Société Théosophique de France (Le Message est domicilé à la même adresse) et  imprimé à Albi par Imp. Ed. Julien, format 16,5 x 12,5, 71 pages, et un ex-libris au nom de Lucien Biton.

Ne vous battez pas, je l'ai raflée chez un de mes excellents libraires favoris, Alain Marchiset, tant-pis pour vous (Oui, c'est cruel...) , vous auriez du éplucher son dernier catalogue ! 

L'Intersigne, c'est : ICI et encore ICI
Page facebook Alain Marchiset : ICI

Lucien Biton : "Lucien Biton n'est pas un personnage de première notoriété. Et pourtant... "Ramasseur" autant que collectionneur, il était né en 1902, fils d'un tailleur nantais devenu employé de la Comptoir National d'Escompte, tout prêt de l'hôtel Drouot... Il avait commencé son parcours de bibliofilou (sic) en collectionnant les Annales du Musée Guimet. Sa passion orientaliste se développa au point qu'il devint une référence en matière de textes rares et l'heureux propriétaire, dit-on, du premier imprimé terrestre connu..." (Sylvain Goudemare,libraire qui racheta en 2011 une grande partie de sa bibliothèque).

Son ex-libris (malheureusement pas celui timbré sur mon exemplaire !) :




 translittération japonaise de  Lucien Biton,

lundi 2 décembre 2013

Un nouveau site sur la toile : Rose-Croix et Société


Les Rose-Croix sont trop souvent perçus comme des mystiques préoccupés uniquement par la dimension spirituelle de l’existence, au détriment de son aspect matériel. Ce site rassemble les textes que l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose Croix destine au public, pour lui faire connaître son point de vue sur la société et sur l’orientation qu’il faudrait lui donner pour que son avenir soit aussi positif que possible. Ces textes ont étés écrits par des responsables de l’A.M.O.R.C. qui, au-delà des clivages religieux et politiques, observent avec beaucoup d’attention et d’intérêt la marche du monde.

Pour le découvrir, c'est : ICI



Pour mémoire :

Site officiel de l'A.M.O.R.C. : ICI
Site ROSE-CROIX T.V. : ICI
Site de l'U.R.C.I. (Université Rose-Croix-Internationale), c'est : ICI
Page facebook de l'A.M.O.R.C., c'est : ICI
Page facebook de l'U.R.C.I., c'est : ICI
Blog de Serge Toussaint, Grand-Maître de l'Amorc, c'est : ICI