vendredi 25 janvier 2013

Les lauriers du mois de janvier 2013 : Les Obédiences Maçonniques

Les Lauriers du mois ne sont en aucun cas un label décerné (je n'ai aucune autorité pour ce faire et n'en revendique aucune) mais une invitation amicale à visiter un site ou un blog "qui vaut le détour".




Utile et d'un fonctionnement très agréable, ce site est novateur car - à ma connaissance - rien de tel n'existait jusqu’ici  même si d'autres affichaient, mais en rubrique, des informations souvent disparates et surtout sans mises-à-jour sérieuses.

Oui... il y a encore matière à peaufiner, certes, et on ne peut pas encore, aujourd'hui, qualifier d’exhaustive la liste proposée, mais c'est tout neuf et comme l'y invite son webmaster, chacun peut alimenter, corriger, proposer ! 

Un site de ce type ne peut rester statique, il impose de veiller régulièrement à corriger toutes les infos; aussi trouvons-nous pour le moins curieuses certaines critiques formulées avant même que d'y satisfaire. 

On ne peut pas ne pas observer sous quelle égide (commerciale) ce nouvel arrivant est "parrainé". Et alors ? Pourquoi et comment cela est-il dérangeant ? La polémique allant bon train, admettons qu'il aurait-il mieux valu ne pas afficher ce pavé sur la page d’accueil et se limiter aux pieds de pages, mais bon... Ce choix ne justifie en rien la violence et la diffamation des commentaires délirants lus sur un blog d'information bien connu.

Beau travail !

Les Obédiences Maçonniques, c'est : ICI

mercredi 23 janvier 2013

5 Exemplaires du buste de Louis-Claude de Saint-Martin encore disponibles





La rencontre de deux hommes de désir, Xavier Cuvelier-Roy, commanditaire de l'oeuvre, et d'un passionné, mécène  qui a financé le moule du bronze, Claude Camels-Beaulieux. Une démarche originale, bien accueillie par la critique et les lecteurs (il y aura toujours des grognons et "septiques-patentés").

5 exemplaires sont encore en vente.

« La recherche s’approche de différentes manières, l’exploration par la voie artistique se met au service de causes qui peuvent paraître fantaisistes, voire iconoclastes. L’on ne craint plus aujourd’hui – sur des bases historiques fiables – de reconstituer, par exemple, une fresque ou une tapisserie à partir de petits éléments dispersés ; voire de restituer le visage d’un marin de Lapérouse avec le support d’un crâne enfoui dans l’épave de son vaisseau.

L’on connaît quelques portraits de Louis-Claude de Saint-Martin, peu sont authentiques, la majorité sont apocryphes. Certains sont fort beaux, d’autres médiocres, voire même détestables, de mauvais goût, mais tous témoignent de la frustration de ne connaître que son profil. J’ai tenté une première escapade dans la troisième dimension en 1998, en passant commande d’une toile à Claudine Cop. Alliant la théorie de l’espace vectoriel avec ses dons réels de médium, cette artiste peintre a réalisé avec bonheur un tableau bien connu aujourd’hui, soutenu dans sa diffusion par une publication en couverture du roman martiniste Sursum corda.
 Il me manquait la satisfaction tactile, quasi charnelle, de pouvoir à ma guise provoquer un mouvement, projeter une ombre, modifier une posture. Une seule solution : l’art plastique ! C’est Gab, artiste peintre, aquarelliste et illustratrice (promotion 1967 de l’école régionale des beaux-arts de Valence) qui a réalisé ce rêve fou. Elle a réussi à nous transmettre, par l’intermédiaire de ses mains, une émotion à la hauteur des vertus de Saint-Martin : prend forme sous nos yeux et pour la première fois une expression, un regard. Pétri dans l’argile, ne lui manque que la parole ! » Xavier Cuvelier-Roy

Pour tous renseignements, contactez Claude Camels-Beaulieux, c'est : ICI 


mercredi 16 janvier 2013

Billet d’humeur : Et si nous parlions du « mariage pour tou(te)s » ?



Réflexions sur trois points n’est pas un blog d’opinion, mais de réflexions. Ce faisant, je tairais mon avis personnel sur la question, parce que justement, elle m’est strictement personnelle et que je n’ai aucune obligation de la livrer, d’autant qu'elle n'intéresserait pas grand monde, je ne suis ni président de la république, ni cardinal, ni grand-maître !

Je dois, aussi, aussi respecter mes lecteurs, mes amis, mes amis-lecteurs et mes lecteurs-amis : si j’en crois les sondages, à quelques points près, 50 % se partagent en pour et contre…

C’est donc bien à la réflexion que ce billet prétend inviter, hors de toute chapelle, en parfaite indépendance, avec tolérance, en totale liberté et au mieux de la vérité.

 L’Indépendance ! Quand je lis, ici et là, les envolées lyriques, les diatribes enflammées, les procès d’intentions, les communiqués officiels, les déclarations de sources-autorisées, les avertissements solennels, les jugements sans appel… mais tous au nom et sous la bannière de la tolérance !

La Tolérance ! Elle a bon dos quand je lis, ici et là, les informations tronquées, les commentaires partiaux, les menaces de violence, les leçons de morale à quatre-sous, les prédictions de décadence, les proclamations blasphématoires, les discours de circonstance, d’opportunisme et de récupération… mais tous au nom de la liberté !

La Liberté ! Elle a bien du souci à se faire quand 50% veulent imposer leurs conceptions, leurs visions, leurs décisions aux 50% restants, car chacun sait qu’il n’y a rien de plus démocratique dans une démocratie, que de décider pour tous dès l’instant que 50% + 1 l’emporte… Dés lors, ce sera la loi, donc la vérité !

La Vérité ! Nous en avons connu des vérités « officielles » depuis le moyen-âge… qui ont imposées leurs lois jusqu’à ce qu’une petite dernière  fasse table rase des certitudes, sans ménager nos libertés de penser, de faire !

Alors, ce mariage pour tou(te)s ?

Eh bien, le mariage, faut-il le rappeler, est - historiquement - un « sacrement religieux » qui seul établissait et constatait l’union de l’homme et de la femme (avec la volonté de procréer), bien avant que ne soit institué et codifié le « mariage civil » ! Savez-vous depuis quand en France ? C’est sous la révolution que la loi du 20/9/1792 décrète la laïcité de l'état civil et l'autorisation du divorce.

Les gouvernants actuels, au nom de la laïcité (légitime) ou du laïcisme (racoleur),  s’appliquent à rendre civiles les fêtes religieuses : « au diable » les congés de Pâques, Toussaint, Noël, etc !  Et vivent les congés des quatre-saisons : de printemps, d’été, etc. !

Fort bien, alors laïcisons jusqu’au bout : il faut renommer quelques milliers de noms de rues, d’églises (puisqu’elles appartiennent à l’état), d’hopitaux, de gares… mais surtout, surtout, requalifions le mot « mariage »  qui est un horrible vestige de notre passé, pour oublier à tout jamais que la France de Jeanne d’Arc est la fille aînée de l’Eglise !

Mais il n’y a pas que l’Ancien et Nouveau Testament au pays des Lumières et de la Liberté : il y a aussi le Coran et d’autres Livres-sacrés qui établissent le caractère sacramentel du mariage !

Sincèrement, 50% (dans chaque bord) descendrait-il dans la rue aujourd’hui 13 janvier 2013, si le vocable « mariage » avait été substitué ? Je ne le pense pas car je ne crois pas que nous soyons divisés à 50% quand à la véritable question de société qui se pose : OUI ou NON, faut-il autoriser l’union civile à tous et toutes ?

C’est, au passage et vu le tohu-bohu actuel, une question qui ne devrait pas dépendre du bon plaisir d’un seul homme (quelque soit son "étiquette"), tant bien même qu’il l’aurait inscrit dans son programme de candidat, mais bien une réponse qui devrait être apportée par tous les citoyens. Voyez la mauvaise-mine de nos députés qui, frileusement, ménagent leur électorat et pensent (déjà) à leur réélection ! Dispensons-les de s’exposer (?), c’est une consultation nationale qui doit trancher, il nous faut un référendum ! 

P.S.: Vous aurez noté que dans ce Billet d’humeur, je n’ai pas pris les enfants en otage. C'est un tout autre débat !


mardi 15 janvier 2013

J’ai lu pour vous : Les Évangiles apocryphes, de Madeleine Scopello





Affaire délicate que d’aborder un tel sujet, sans heurter la sensibilité d’une partie de mes lecteurs, mais Réflexions sur trois points ne peut l’ignorer et se doit de communiquer – avec respect, impartialité - sur des textes dont l’authenticité et l’historique sont, eux, incontestables.

"S’intéresser à, étudier", voire même "méditer sur", n’a jamais imposé d’adopter ou de vouloir faire adopter une étude, une thèse, une théorie ou une philosophie. Du moins, c’est ma conception, renforcée au constat des fausses lumières que prétend diffuser internet et son rejeton maléfique, facebook ! Faire son opinion par soi-même, voilà l’essentiel et en ce sens, la lecture puis l’étude des Évangiles apocryphes nous intéressent tous !

Mais je pose la question : pour l'étudiant que je suis, sans grande formation théologique, ces Évangiles n'enseignent rien de très différent que ne révèlent les Écritures me semble-il. Mais ce qu'ils proposent n'est-il pas tout simplement une clef, une autre clef pour en avoir une meilleure perception, compréhension ?

Jean Doresse, dont l’autorité ne peut être mise-en-doute, professe que Jean, Marc et Mathieu se sont inspirés de l’Évangile selon Thomas * (écrit en copte et actuellement connu comme le plus ancien document connu de toute l’histoire du christianisme). Remarquons que l’Évangile de Jean, aussi canonique soit-il, présente des caractéristiques ésotériques qui le place nettement à part. 

Soit-dit-en passant (ce n’est pas hors sujet) s’agissant du gnosticisme, je ne suis probablement le seul à avoir remarqué qu’en dépit de l’hostilité (pour faire "sobre") de l’Église, les écrits d’Origène (pour ne citer que lui) ont tout de même inspirés quelques Pères, et non des moindres… De même à avoir observé une évolution chez les Catholiques, dont l’actuel souverain pontife, Benoit XVI, a qualifié Origène de « grand-maître de la foi »…

Au fond, qu’est vraiment qu’un évangile apocryphe ? Et surtout, que nous racontent-ils et en quoi différent-ils des canoniques ?

Les connaître avec l’œil et la plume de ceux qui les ont écrits, mais aussi par ceux qui les contestent, c’est à quoi s’attache l’auteur de ce livre fort bien documenté, Madeleine Scopello, chercheur au CNRS, spécialiste d’histoire religieuse.

Note de l’éditeur : Les évangiles « apocryphes » ou « gnostiques », aussi riches que méconnus, ont pullulé durant les premiers siècles de l’ère chrétienne. La spécialiste la plus reconnue nous présente de nombreux extraits de ces écrits et en propose une analyse détaillée et documentée. On découvre ainsi des moments de la vie de Jésus que les quatre évangiles canoniques avaient ignorés ou a peine effleurés, dans des récits romanesques préférant l’image et le merveilleux à la spéculation abstraite. Ces textes se révèlent d’une étonnante modernité et jettent une lumière nouvelle sur les grandes problématiques du christianisme : Dieu, le monde et l’homme.

Les Évangiles apocryphes, de Madeleine Scopello, Plon, 2007.

* : Dès la première page de l'Évangile de Luc, par exemple, on retrouve dans  l'Annonce à Marie"  plusieurs éléments d'un des textes gnostiques de Qoumran.



lundi 7 janvier 2013

Les Délicieux Délires de Pierris : janvier 2013

Une  nouvelle rubrique pour 2013 : Pour les lecteurs de Réflexions sur trois points, chaque mois, l'humoriste PIERRIS publiera un de ses meilleurs dessins.



© Pierris

mardi 1 janvier 2013

Éditorial du mois de Janvier 2013






JANVIER 2013   










« Lorsque le jour se lève c'est un autre rêve qui commence, et à chaque jour succède un jour plus clair, à chaque éblouissement un nouvel éblouissement...  »                                                 de Louis Gauthier


Spécial membres :

Accueillons Spartakus, Didier Vierick, Agnès Fragnaud et Joe,  bienvenue à tous les quatre !

Avantages liés à la qualité de membre :
  • Un chèque de remise de 20% sur tous les achats chez les éditeurs suivants : Editions Castelli, Editions Maçonniques. Indiquez simplement le code RTY20 dans le formulaire de commande.
  • La possibilité (après validation) d'éditer un texte dans la rubrique Vous avez la parole.
A bientôt !

Votre ami, votre frère,
Jacques Courtois