vendredi 26 octobre 2012

La bannière de la paix.







     Trois sphères rouges, contenues dans un cercle rouge sur un champ blanc : ce symbole a été conçu par Nicolas Roerich (1874-1947) de son vrai nom (russe) Nikolai Konstantinovich Rerikh, écrivain, philosophe, explorateur, peintre de génie.

Source illustration : Nicolas Roerich Museum

    La légende, amplifiée par une série d’articles aux sources non-vérifiées, attribua à ce logo – comme l’on dit maintenant – des significations qui allient la fantaisie au ridicule, quand elles ne relèvent pas de la diffamation. Il convenait donc de rétablir les faits.

    C’est au cours d’un de ses nombreux voyages en Mongolie, que Nicolas Roerich (s’écrit ainsi, ne pas utiliser l’œ) Légat de l’Ordre de la Rose-Croix, découvrit des pétroglyphes qui lui ont inspiré ce qui allait devenir beaucoup plus tard l’emblème de la « Bannière de la Paix », drapeau d’une association pacifiste dont il est le fondateur et qui a abouti à la signature internationale du « Pacte Roerich » à la Maison Blanche. Roerich manqua de peu le Prix Nobel !

                                                   Source illustration : Nicolas Roerich Museum

      L’origine de ce dessin de perd dans la nuit des temps : en Inde, c’est le signe du bonheur. En Chine, on peut l’admirer dans le Temple du ciel et dans la chrétienneté, sur les boucliers des croisés et sur certains blasons de Templiers. Elle figure également sur la poitrine du Christ, dans le célèbre tableau de Memling à Strasbourg, l’Adoration du Christ.

       L’un des actes du «Pacte Roerich» prévoyait qu’en cas de conflit, tous les monuments faisant partie du patrimoine mondial seraient signalés par ce logo. Croix rouge et  cercle rouge aux trois sphères devaient donc cohabiter. De la seconde guerre mondiale aux récents conflits du Moyen Orient, nous devons hélas constater que cette convention est restée lettre morte.

       Nicolas Roerich peignit  en 1932 une Madonne à l’oriflamme. Cette œuvre est exposée parmi avec plusieurs centaines d’autres, au Musée Nicolas Roerich de New-York.

Source illustration : Nicolas Roerich Museum

  • Je découvre, à l'instant, l'Association Française de la "Bannière de la Paix",

c'est : ICI


  • Le Musée Nicolas Roerich, c'est : ICI

lundi 22 octobre 2012

Portier, couvreur ou gardien..


Le « Couvreur » dans une loge maçonnique, le « Gardien » dans une loge rosicrucienne, de même martiniste, , le clerc « Portier » dans l’Église, voici des fonctions et/ou grades, au plus bas dans l’échelle et qui constituent pourtant l’élément premier dans l’accès au Temple.

Effectivement, nul ne pourrait franchir de seuil sans sa présence. C’est lui qui ouvre et ferme la porte, gardien dans l’humilité de la Tradition ou de l’Ecclesia.

Qu’il soit Portier au nom et pour servir le Grand Architecte de l’Univers ou le Christ, c’est selon[1],  il est le premier à nous accueillir.

Dans la Symbolique Maçonnique[2], Jules Boucher nous informe d’une disposition qui me paraît fort révélatrice et de haute valeur spirituelle :

« Le poste de Couvreur  est tout aussi important et nécessaire que celui de Vénérable ; les anciens rituels se montraient donc parfaitement sages quand ils donnaient cette place au Vénérable qui venait de terminer son rôle de Président, (page 107) ».

De même, mais plus par coutume que par obligation, dans la plupart des loges rosicruciennes.

Janus, le dieu aux deux visages contrôlait simultanément l’entrée et la sortie.

Dans l’Église[3] il est sagement rappelé que « même s’il accède à un autre ministère, le portier restera toute sa vie un symboliste (un Portier)». L’Evêque donc reste ad vitam, d'abord un Portier !  Cela me semble bien normal, car dés l’origine,  c’est bien à l’apôtre Pierre  que Jésus remit toute la plénitude du  « Pouvoir des Clefs, c'est-à-dire d’ouvrir et de fermer les Portes du Royaume Spirituel »[4] (maîtrise partagée avec l’archange Saint-Michel).

L’on comprendra ainsi que ce premier grade des ordres « Mineurs » est l’étape décisive dans la montée initiatique vers les ordres supérieurs, dits « Majeurs ».

 Crédit photo : site évangile-et-peinture, œuvre de  Berma

Qui dit Portier, dit porte et qu’est-ce qu’une porte dans le symbolisme ?

Dans toutes les Traditions, c’est un lieu de passage qui évoque le plus souvent celui des ténèbres à la lumière, ou de la terre au ciel (mythe de la caverne) les portes du paradis et celles de l’enfer. Mais l’on pourrait également rappeler celui entre le monde des vivants et des morts, ou de l’ignorance à la connaissance. Citons encore le passage du haut vers le bas, de l’extérieur vers l’intérieur.

Mais essentiellement, du monde profane au monde sacré (ce qui doit nous faire souvenir que le rite  est une technique qui facilite le passage vers le sacré). Le symbolisme très riche de l’art roman s’illustre par la présence fréquente de tigres menaçants aux portails d’églises ou de chapelles. Mais ce ne sont que des tigres de papiers, gardiens du seuil, qui effraient ceux qui ont de mauvaises intentions et laissent entrer  les cœurs purs.

Dans le mysticisme de Saint-Jean de la Croix, de Sainte Thérèse d’Avila (pour ne citer que ceux-là) ce passage de la nuit obscure vers une aube nouvelle, une aube d’or, passe par le portail du Baptême, afin de pouvoir entrer dans l’Église, l’Assemblée Sainte, le Corps des Baptisés, où aura lieu le mariage avec l’Agneau (le Christ). C‘est elle qui donne accès à la Révélation.

L’alchimie de même, par le portail de la Régénération pour aller célébrer dans le Temple, les Noces Chymiques.

Dans la Tradition, la porte, c’est le franchissement d’une entrée que l’on appelle l’Initiation.

A l’évidence, ce simple Portier, Couvreur ou encore Gardien est bien plus important, j’allais écrire grave, qu’il n’y paraît !

Portes et portiers : quelques citations à méditer :

« Oh vous qui avez dit : Je suis la Porte… montrez-nous avec évidence de quelle demeure vous êtes la porte, à quel moment et quels sont ceux à qui vous l’ouvrez. La maison dont vous êtes la porte est le ciel que votre Père habite ».                                         Guillaume de saint-Thierry


 « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai et je prendrai la Cène avec lui et lui avec moi ».                                  Apocalypse, 3/20



 « Un disciple du Maître Soufi Mawlânâ lui demanda : Maître, pourquoi t’adonnes-tu ainsi de jour et de nuit à la musique ? Il lui répondit : Parce qu’elle est pour moi comme le grincement des Portes du Paradis  - Moi, je n’aime pas les portes qui grincent lui répliqua le disciple. A quoi Mawlânâ répondit : Parce que tu les entends seulement quand elles se ferment, moi je les entends quand elles s’ouvrent! »                                                                                             Mawlânâ, Maître Soufi  



[1] « Dieu est architecte dans la Bible, chez les Pères de l’Église, dans la littérature maçonnique » AMADOU, Robert, La tradition maçonnique, Paris, Cariscript, 1986.

[2] BOUCHER, Jules, La Symbolique Maçonnique, Paris, Dervy, 1948, 382 p.

[3] L’Église Catholique Romaine a abandonné cette ordination mineure qui est perpétuée de nos jours par plusieurs églises catholiques séparées de Rome, telles par exemple l’Église Gallicane, mais aussi il me semble la Petite Église Vieille Catholique, les Églises Orthodoxes.

[4] Tous les passages entre guillemets de ce paragraphe sont extraits du site internet de l’Église Gallicane.

vendredi 19 octobre 2012

Billet d'humeur :De la critique, constructive ou destructrice.






Comme un grand nombre de mes contemporains, j’ai coutume d’affirmer que la critique est utile pour progresser.

Mais de quelle critique, au juste parlons-nous ?

Celle, fort répandue heureusement, qui s’exprime sans attaque personnelle ni jugement de valeurs : points faibles (comme points forts) sont relevés, mais surtout argumentés. On peut (doit) exprimer une opinion différente, voire même divergente, sans se croire obligé d’être systématiquement offensif, agressif. Ceux qui s’y commettent perdent rapidement leur crédibilité.

Il faut être précis, ne pas se réfugier derrière de multiples interpellations, dont les points d’interrogations ne suffisent pas à masquer la faiblesse et même… l’indigence des arguments, signe d’un manque de confiance en soi.

Une bonne critique reste factuelle, n’impose pas un point de vue personnel, propose encore moins une solution : cela s’appelle l’objectivité !

Constructive ? Destructive ? Le lecteur – qui ne peut-être pris en otage – réalise rapidement et fait la différence, qui n’est jamais en faveur du prédateur déguisé.

« La critique est une chose bien commode : on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre ».  Jean-Jacques Rousseau

L’art de blesser semble devenir avec internet, un passe-temps pour quelques individus, qui font de cet exercice le quotidien de leur existence : critiquer pour critiquer n’est pas compatible avec l’art de la critique. Mais peut-on empêcher quelques malades d’y trouver (vainement) une thérapie  qu’ils croient salutaire ?

Se sont-ils posé une seule fois la question de savoir si leur intervention est légitime, pressés qu’ils sont de se répandre (j’ai un autre mot qui vient à l’esprit, mais par trop…) dans un mail ou post brutal. Qu’expriment réellement leurs aboiements ?

« Le critique se montre beaucoup moins soucieux d'éclairer l'opinion que de paraître intelligent ».  Marcel Aymé

A l’inverse, la critique constructive doit être entendue, acceptée. Elle fait partie intégrante du jeu, dès l’instant où l’on a décidé de publier, que ce soit sur un site ou un blog, une page facebook ! Cela ne donne pas pour autant un blanc-seing pour matraquer.  

Quelques apprentis-sorciers se sont fait un nom, une réputation. Grand bien leur fasse, je préfère rester pour ma part, imparfait, que de perdre temps et énergie à leur répondre.


« La poutre qui est dans l’oeil de chaque critique lui sert de longue-vue pour apercevoir la faille qui est dans l’oeuvre de chaque auteur.» Erik Satie





jeudi 18 octobre 2012

A propos de la chevalerie maçonnique


Dans mes chroniques, je m’aventure difficilement au-delà du REAA, et parce qu’il m’est difficile de parler (ce serait indécent) de ce que je connais peu et mal, j’ai rarement abordé ici le rite du RER, et encore moins l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité-Sainte.

Cela ne m’empêche pas – pour ma culture personnelle – de m’y intéresser, ne serait-ce qu’historiquement et parce que la majorité de mes amis s’en réclame.

C’est dans ce cheminement que je reviens sur un article paru dans le dernier numéro de L’INITIATION, 3/2012, dont j’ai très récemment fait la recension dans La Chambre des Echos.

Retour au château, Giorgio De Chiroco

De pseudos-chevaleries maçonniques ? Tel est le titre de l’excellent article de Jean-Albert Clergue qui nous abonde d’un panorama très instructif et fort révélateur.

Des citations de Pierre Mollier, de Roger Dachez, des historiens autorisés donc, mais aussi de longs développements de l’auteur sur la chevalerie maçonnique :

On démarre, c’est logique, avec Le syndrome de la Croisade, de sa geste chevaleresque et de son influence, des trois discours du chevalier de Ramsay et de leur réelle influence, avec cette interrogation : Une chevalerie maçonnique fondée sur des fatras ? Quelle part entre une Chevalerie romantique et romanesque, jusqu’aux néo-chevaleries excessives du 20° siècle. Enfin, et La Chevalerie du Régime Ecossais Rectifié, dans le détail l’Origine du R.E.R., la Fondation des C.B.C.S. et de poursuivre par les Altérations et déviations. Enfin, La chevalerie maçonnique, un monopole chrétien ? termine cette étude d’un grand intérêt, tout au moins pour un néophyte (mais je ne suis pas un cas isolé) comme moi.

Précisons que cet article fait partie d’un corpus dont les numéros précédents de l’Initiation se sont fait le support et qu’une suite sera publiée dans le prochain numéro.

De pseudos-chevaleries maçonniques ? de Jean-Albert Clergue, Revue l'Initiation, N° 3/2012, pages 180 à 199

dimanche 14 octobre 2012

Le Rapporteur de la Chambre d'Echo vous informe

BULLETIN DU MOIS D'OCTOBRE 2012



24.10.2012 :




14.10.2012 :


  • Date à retenir sur votre agenda 2013 !



La section Provence de l'Institut Maçonnique de France, c'est : ICI

10.10.2012 : 


  • Colloque Science et Spiritualité








Un colloque ayant pour thème Science et Spiritualité aura lieu à La Haye, au Pays-Bas, le samedi 10 novembre 2012. Placé officiellement sous l'égide de l'A.M.O.R.C., ouvert aux membres comme aux non-membres, il réunira trois personnalités très connues dans le domaine scientifique, ainsi qu'un membre de l'A.M.O.R.C. qui interviendra dans le cadre de la section "Sciences physiques" de l'U.R.C.I.

Note : Le colloque sera traduit simultanément en français, allemand et anglais.

pour plus de renseignements : ICI

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06.10.2012  :


  • Le numéro 3/2012 de la revue L'Initiation vient de paraître.




De la pudeur ou de la dignité (les deux assurément) chez son rédacteur-en-chef, Yves-Fred Boisset, qui aurait pu, dans son éditorial, faire un appel au secours : L'initiation est en danger, abonnez-vous !

 Non point, en lieu et place, un très noble plaidoyer sur la folie religieuse et la folie financière, avec en constat, la triste évidence qu' "il n'y a plus de place pour le juste en cet "age noir" qui nous dévore".

Nous avons déjà alerté, ici, et nous le répétons donc : allons nous laisser disparaître cette incontournable revue du Martinisme? Indifférence, inconscience, lassitude ou crise-économique (l'abonnement n'est que de 35 €...), je ne sais, mais il sera vain de verser des larmes de crocodile si le jour funeste d'un arrêt se concrétise. L'Initiation fait partie de notre patrimoine, ses colonnes sont ouvertes à tous les auteurs de Philosophie, de Théosophie, de Spiritualité et de Franc-Maçonnerie. A vos plumes !




Au sommaire de ce numéro d’automne :

- Sur le premier verset du prologue de Saint-Jean, par Jean Pataut.
- Poèmes de Serge Le Guyader.
- Chevalerie africaine (suite), par Jean-Albert Clergue.
- De pseudos-chevaleries maçonniques ? par par Jean-Albert Clergue.
- Christianisme, hindouisme et bouddhisme: aperçu sur leur pédagogie     spirituelle, par Jean-William Varlot.


L'abonnement à l'Initiation, c'est : ICI

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04.10.2012 :


  • Parution du 165° numéro de Points de Vue Initiatique




Points de Vue Initiatiques va consacrer trois numéros qui vont traiter chacun, un aspect de la devise (et acclamation)  Liberté, Egalité, Fraternité.

Ce numéro de septembre 2012 aborde Le devoir de liberté, avec au sommaire: 

- Discours de la Servitude Volontaire, par Etienne de la Boëtie,
- Le devoir de liberté, par Pierre Pelle Le Croisa,
- Pouvoir être libre, par Serge Combes,
- Liberté et libération, par Daniel Froville,
- La liberté de penser, par Gil Garibal,
- La liberté par l'initiation, par Jean-Pierre Casimir,
- La méthode maçonnique : éveil à la liberté, par Patrice Marceau,
- Morale de la liberté et liberté de la morale, par Jean-Luc Aubarbier,
- Travailler par le rite, à la libre expression de chacun, par Jean-Louis Vidal,
- Engagement et liberté, par Luc Stéphane,
- Allégeance et liberté, par Louis Trébuchet,
- Une voie royale pour la liberté, par Patrick Msika.

- Se libérer du temps pour approcher le sens de l'éternité, par Michel Meunier.
- "Résister!", par Philippe Lane et Henri Thuau.
- Conférence Condorcet-Brossolette, Devoir de Liberté, par Michel Lafarie.
- La Liberté guidant le peuple, par Richard Brunois




Points de Vue Initiatiques, abonnement, c'est : ICI

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  • "Templiers. Une histoire, notre trésor" présentée à l'Hôtel-Dieu-le-Comte, Troyes  jusqu’au 31 octobre 2012




Le très riche catalogue de l'exposition est en vente : ICI


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mercredi 10 octobre 2012

Les lauriers du mois d'Octobre 2012 : La Quête de Perceval

Les Lauriers du mois ne sont en aucun cas un label décerné (je n'ai aucune autorité pour ce faire et n'en revendique aucune) mais une invitation amicale à visiter un site ou un blog "qui vaut le détour".




Ceux ou celles qui soit par conviction religieuse différente, soit par laïcisme, ne souhaiteraient pas aller plus avant, se priveront d'un réel moment de bonheur et d'humanisme !

Mais vous savez tous que dans sa charte, Réflexions sur trois points ne promotionne aucune chapelle  (religions, ordres, etc...) en particulier et n'en exclut aucune, laissant ses lecteurs libres et responsables de leurs choix. La Quête de Perceval, d'ailleurs, n'est pas un blog catholique mais celui d'un Chrétien-Catholique (ce n'est pas un pléonasme). Je trouve stupide d'être obligé d'écrire cet avertissement en préalable, mais d'expérience, je suis convaincu qu'il évitera les commentaires intolérants et engagera le lecteur à visiter ce blog de qualité :

LA QUÊTE DE PERCEVAL
Catholique et Libre


C'est d'abord l'histoire (je résume !)  d'un ancien petit-séminariste, qui perd la foi, devient marxiste et se passionne pour l'orientalisme, retrouve sa foi et reçoit la lumière maçonnique, puis... j'arrête ici, vous découvrirez par vous même. Vous voyez, je vous avais prévenu, ce n'est pas banal et retient déjà votre attention !

Ce blog est éclairé et... éclairant ! Les articles publiés sont de haute tenue, richement illustrés, des vidéos et les prières proposées - pour ceux qui sont intéressés - inspirante. Aucune démarche de prosélytisme, la quête est ailleurs, dans un onglet spécial : La Quête du Grall !

Ayant autrefois passé des jours et de nuits arthuriennes (et même dans la forêt de Brocèliande), rencontré Pierre-Jakez Hélias, Jean Markale, je puis témoigner du sérieux de la richesse de la démarche !

Allez sans tarder sur ce blog, c'est : ICI

jeudi 4 octobre 2012

J'ai lu pour vous : De la liberté de l'esprit, d'Alain Pozarnik


Petite confidence, d’abord : comme tout-un-chacun, j’ai plusieurs livres de chevet qui présentent une même caractéristique : ayant précieusement rangé dans ma bibliothèque un bel exemplaire à l’état neuf, j’en ai un autre dit « de travail », annoté, écorné, maculé de taches de café etc. Il en est trois plus particulièrement torturés car consultés quasi quotidiennement : Le Traité sur la réintégration des êtres, de Martinès de Pasqually, Le Ministère de l'Homme Esprit, de Louis-Claude de Saint-Martin et celui que je vous présente aujourd’hui :




Mais qui est Alain Pozarnik ?

J’emprunte sa courte fiche biographie, parue sur le Club de lecture du site My Book :

"Initié en 1972, Alain Pozarnik Grand Maître de la Grande Loge de France de 2004 à 2006, a consacré sa vie à la recherche du sens de la création et à l'évolution des hommes dans toutes les dimensions de l'univers. Par ses confidences initiatiques, il partage avec nous son chemin et les secrets de ses expériences, met sa sagesse au service des autres et ajoute un livre essentiel à son œuvre."

J’ajoute qu’il a été assistant metteur en scène de Bresson (Le Pick Pocket), Vadim (Les liaisons dangereuses), d’autres encore. Il a été aussi l’adjoint de Louis Pauwels aux Ateliers Planète

J’ai assisté à quelques conférences d’Alain Pozarnik, je l‘ai approché à l’occasion d’une dédicace, il a même signé et commenté fort gentiment mon Livre d’or aux Rencontres Arts et Connaissances, à Pollestres (Pyrénées-Orientales), en mars 2012.

C’est un homme charmant, accessible, d’une grande délicatesse et profondément honnête. Normal donc que dans cet ouvrage, DE LA LIBERTÉ DE L’ESPRIT nous y retrouvions ces qualités intrinsèques (aujourd’hui fort malmenées par quelques ténors qui font la ruine de leurs obédiences).

En effet, de son rite, le Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA), Alain Pozarnik nous en parle avec amour plus encore qu’il n’écrit de belles pages. Il nous parle du REAA, il ne raconte pas son histoire, il nous fait partager sa passion. "Je ne peux parler que de celui-là, c'est le seul que je connaisse" dit-il fort modestement (à méditer par les collectionneurs d'initiations...).

N’essayez pas de le lire comme on le ferait d’un livre plus ordinaire dans sa méthode : avec vitesse et précipitation, à la façon d’un (bon) thriller : peine perdue, vous n’y parviendrez pas, pas davantage que vous n’arriveriez à lire d’une traite un annuaire téléphonique, le code civil ou… la Bible !

Pourquoi ?

La réponse nous vient de l’auteur lui-même :

« Ce livre n’est pas un livre d’idéations mais il se situe à la croisée des idées et des perceptions intérieures, il est particulièrement axé sur le chemin entre la cognition et la sensation. Il est même un chemin entre une déchirure difficile de notre matérialité et notre spiritualité […] essayez de percevoir la véracité d’une phrase, non pas par pure analyse intellectuelle mais en reliant cette analyse indispensable, à la perception de votre vie intérieure. Ecoutez-vous en silence ».

Et d’ajouter généreusement un conseil :

« Lisez lentement, revenez en arrière, goûtez, sentez, ne vous laissez pas accrocher par vos anciennes idées, par vos préjugés et vous retrouverez, au fond de votre raison, le parfum de la parole perdue ».

Ah je vous avais prévenus ! Vous verrez, ce n’est pas un livre (ordinaire) mais un chemin !

J’ai fait paraître ces dernières semaines, sur la page facebook du blog, des pensées extraites de cet ouvrage. Il convient de les rassembler ici :

"Un homme uniquement préoccupé par son salut et sa satisfaction égotiste, un homme qui ne s'intéresse pas aux autres peut être aussi une brebis; en revanche, celui qui s'occupe de son salut et de celui des autres devient un Bon Pasteur. Il y a là une nuance de pureté intérieure, de dépouillement, d'écrasement des têtes multiples du serpent.


Lorsque nous sommes agressés par une vérité inconnue ou provenant de la vision d'un "moi" égotiste, la seule manière de ne pas être emportés par une réponse-réflexe d'affirmation ou de révolte, est de rester solidement ancrés sur la perception concrète de notre Etre-intérieur qui sert d'axe de références. Cet ancrage évite d’adhérer aux turbulences des mécanismes de l'esprit primaire.


Au sein de notre temple humain se cache dans une pièce secrète : la conscience spirituelle, qui s'ouvre à l'aide d'une clé d'or et qui complète notre clé d'argent, symbole de notre pouvoir temporel. 
Le sens du mythe ne se dévoile pas dans la réalité historique de la légende, mais dans notre structure personnelle. Le mythe sert de miroir où notre réalité présente se reflète. Par ses manifestations, ce que nous sommes nous devient ainsi accessible, notre esprit s'ouvre, il s'interroge, écoute, observe et peut surprendre des éléments perdus dans l'obscurité de nos mécanismes psychologiques. Le miroir le plus parfait pour que s'accomplisse le "connais-toi-toi-même" du temple de Delphes est l'œil du mythe ou celui de l'autre.


La pensée ordinaire est un miroir dans lequel elle se voit elle-même et ne découvre que sa propre image. Pour un initié, le miroir de la vérité devient sans tain et permet à l’esprit de voir de l'autre coté de ce qui est déjà su. 

Le savoir intelligent meurt sans cesse pour que de nouvelles connaissances surgissent. La lumière de l'Esprit n'est pas du domaine du temps et de l'espace et ne peut pas être conceptualisée par des dogmes. Elle est éternelle et sans description possible."

DE LA LIBERTÉ DE L’ESPRIT, réflexions initiatiques sur la Voie Royale, d’Alain Pozarnik, Paris, dervy, 2007, 296 pages.

Vidéos d'Alain Pozarnik sur Baglis-tv : ICI 


Bibliographie non exhaustive :

-   Mystères et actions du rituel d’ouverture en Loge maçonnique, Dervy, 1994
-       A la lumière de l’acacia. Du profane à la maîtrise, Dervy, 1994
-       La voûte sacrée. De la Maîtrise à la perfection, Dervy, 1995
-       Le Secret de la Rose. De la Perfection à l’amour, Dervy, 1997
-    Les Francs-maçons architectes de l’avenir. Tradition et modernité, Dervy, 1999
-       L’Agir et l’Être initiatique. Chemin du sens de la vie, Dervy, 2003
-        Symbolisme du rituel de fermeture en loge maçonnique , Dervy

(à compléter)

mercredi 3 octobre 2012

Pour vous, en avant-première : Les hommes de désir, de S. Caillet et X.Cuvelier-Roy




Qu’est-ce que le martinisme ? Qui étaient Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin (Le Philosophe Inconnu) et Jean-Baptiste Willermoz ? Quel fut leur enseignement et quelles étaient leurs écoles ? Qui sont leurs héritiers ? Qu’est-ce-que l’Ordre Martiniste fondé par Gérard Encausse (Papus) à la Belle Époque et quelles sont les sociétés initiatiques qui peuvent, aujourd’hui, se réclamer du martinisme ,

En se prêtant au jeu des questions de Xavier Cuvelier-Roy, au cours de six entretiens informels, Serge Caillet ouvre un à un les grands dossiers du martinisme : le siècle des Lumières, la Belle Époque de l’occultisme, les épigones de Papus, la clandestinité et l’après-guerre, les années 1960-1980, le martinisme à l’ère du Verseau. Chemin faisant, Serge Caillet et Xavier Cuvelier-Roy abordent aussi bien des thèmes connexes au martinisme, sous toutes ses formes, et nous invitent à rencontrer de nombreux personnages, ces « hommes de désir », qui ont fait l’histoire du martinisme depuis le XVIII° siècle.

Dans la seconde partie de l’ouvrage, les « annales martinistes des origines à nos jours » recensent les évènements clefs de l’histoire du martinisme. Enfin, un index bibliographique offre aux amateurs un outil de travail et une mine de références sans équivalent.

" Si nous avons privilégié ce mode d'écriture (entretiens), c'est pour apporter à nos lecteurs un peu de fraîcheur et de novation, dans une sphère où le rigorisme indispensable a pour corollaire un aspect souvent monotone, voire ennuyeux qui conduit le lecteur à sauter des pages ou négliger des notes ou références qui l'accompagnent.Sur le ton de la conversation, nous nous sommes essayés à la maïeutique,empruntant parfois l'humour et l'ironie, écartant la polémique ou la prise de position tranchée ! Oui, nous espérons avoir fait oeuvre de vulgarisation, avec l'usage de mots simples, dans un environnement et des acteurs qui ne le sont pas ![...] Il n'était pas question de vouloir traiter de tout, au risque de n'être efficaces en rien. Il y a donc de grandes impasses, des absences de conclusions, des incertitudes, forcément des questions sans réponses."



Serge Caillet étudie depuis 30 ans l’histoire de l’occultisme et des sociétés initiatiques, particulièrement les mouvements rosicruciens, les rites occultistes de la franc-maçonnerie et le martinisme. Dans le sillage de Robert Amadou, il a publié une dizaine d’ouvrages, dont Les Sept sceaux des élus cohens (2011) et a fondé en 1990 l’Institut Éléazar, où il dispense des cours consacrés à l’étude de la doctrine de Martinès de Pasqually et de Louis-Claude de Saint-Martin.

Xavier Cuvelier-Roy, Romancier, poète, chroniquer, à taillé sa pierre dans les plus nobles traditions du rosicrucianisme, du martinisme et de la franc-maçonnerie. Il a publié plusieurs romans, dont Sursum Corda (2003), tous adaptés au théâtre, collabore à plusieurs revues et à des sites internet de renom.

Le feuilleton Facebook-France : du nouveau !

FACEBOOK-FRANCE relance la mode du YOYO !





Pour ceux qui ont suivi ce feuilleton de folie !
(voir http://rflexionssurtroispoints.blogspot.fr/2012/09/billet-dhumeur-jaccuse-facebook-france.html) je vous invite à prendre connaissance de ce qui suit :


Phase 1 : Voici ce que l'on pouvait lire il y a encore quelques jours, société rayée du registre du commerce à compter du 3 mai 2012 (cliquez sur la photo pour agrandir) :



Phase 2: Selon un de mes correspondants, boite-postale et identité auraient été provisoires et transférées ici :



FACEBOOK UK LTD77 77-79 HIGH STREET EGHAM SURREY
GLADSTONE HOUSE
99000 ROYAUME-UNI


Phase 3 : Et voici ce qui vient d'être mis à jour aujourd'hui le 3.10.2012, a effet du 3 février 2012, oui, 03.02.2012 vous avez bien lu ! C'est... rétroactif ! (cliquez sur la photo pour agrandir):



D'après-vous, dois-je adresser une nouvelle lettre-recommandée à cette adresse, ou dois-je attendre quelques jours pour économiser mon argent ?


Alors, Yoyo ou... BILBOQUET !





C'est un comportement de pirate !