vendredi 24 août 2012

Le Rapporteur de la Chambre d' Echos vous informe

BULLETIN DU MOIS D’AOÛT 2012





30.08.2012  :



  • Gadlu.info se relooke avec éclat !



Gadlu.info, c'est : ICI



27.08.2012  :




24.08.2012  :



  • C'est l'automne, déjà... La revue Rose+Croix est au rendez-vous avec une peu d'avance.




Cinq articles, intéressants certes, mais dont nous nous demandons s'ils ne trouveraient pas mieux leurs places dans une revue que publierait lUniversité-Rose-Croix-Internationale

Cette revue de qualité (sauf pour les désastreuses premières de couvertures), dont nous ne manquons jamais le rendez-vous sur ces colonnes, gagnerait à recentrer sa ligne rédactionnelle sur... la Rose-Croix ! Ecart que ne commet pas sa "cousine germaine" PANTACLE de l'Ordre Martiniste Traditionnel

Enfin, pour nous consoler, elle publie en dernière page et sur le troisième de couverture, une reproduction d'un document extraordinaire, le Theosophia FF RR ROS-CRUC manuscrit alchimique de 18 pages, acquis par l'AMORC en 1935 !

La revue Rose+Croix, abonnements, c'est : ICI


10.08.2012  :

  • Les mystères de la Sophia approchés par Serge Germain.





Sagi Nahor publie un nouvel ouvrage, le second de l'année, avec une préface de Serge Caillet. Ne l’ayant pas lu, je me limite à la présentation faite par l'éditeur.

Note de l'éditeur :
Après avoir quitté l’Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers, Louis Claude de Saint Martin (1743 – 1803) ouvrit une petite école, réunissant quelques intimes pour leur prodiguer sous la forme de conférences particulières l’enseignement, théorique et pratique sur la « grande affaire » humaine qui est la « Réintégration des êtres dans leur première propriété, vertu et puissance spirituelle divine ».Par ces ouvrages et ses leçons, il tenta d’éveiller chez tous le Désir de Dieu et de Sa Sagesse : Sophia. Pour y parvenir, Louis-Claude de Saint Martin proposa une voie directe, dépouillée de tout merveilleux et de tout fantastique, une  voie interne. Cette voie interne est dite aussi « cardiaque » depuis que Papus (1865 – 1916) créa l’Ordre Martiniste pour perpétuer cet enseignement,  ce cheminement d’esprit, dans l’Esprit.Philosophique, théosophique, mystique et initiatique, le Martinisme, aujourd’hui polymorphe continue à éveiller ce saint Désir pour en révéler la Sagesse : la Sophia du Désir.

Extrait de la préface de Serge Caillet :

Les travaux de l’auteur publiés sous le titre Sophia du désir (Lulu, 2012) ressortissent d’un martinisme sans fard, au cœur de la Tradition.  De quoi méditer et s’instruire, à l’école des vieux maîtres que sont tout ensemble Papus, Saint-Martin et Martines, dont Sagi Nahor, leur disciple contemporain, modeste et lucide, perpétue et renouvelle aujourd’hui la parole. 
Ce livre se présente par conséquent comme un antidote des plus utiles, offert à tous les Philosophes de l’Unité, au service de l’Unique, contre l’ignorance et la captation mercantile, Internet aidant, dont d’aucuns font leur fonds de commerce ou l’exutoire de leurs fantasmes. Il sera des plus utiles aussi contre les diviseurs en tous genres, que manipule à l’envie le grand Diviseur. Il contribue ainsi, je le crois, à l’union qui anticipe et actualise dans le temps et l’espace la réintégration universelle de tout être et de toute chose dans son principe.
Au seuil des pages de ce livre, j’ai porté témoignage, et de porter témoignage m’honore, il va de soi. Mais ce témoignage n’est pas une leçon, car la leçon m’horrifie, tant résonnent à mes oreilles ces paroles du Philosophe inconnu : « J’ai vu généralement dans le monde que c’était ceux qui ne savaient pas les vérités, qui étaient les plus empressés de les dire ». Fortes de tant d’années de silence, ces belles pages de Sagi Nahor ne sauraient assurément être touchées par la mise en garde de Saint-Martin, qui, depuis quelque trente ans, a été, avec son premier maître dont nous ne saurions le séparer, notre guide sur le chemin qui fait place à l’Esprit. Ainsi, dans l’autonomie qui sied aux vrais sociétaires indépendants, par conséquent à l’école du seul Maître, mon vieux frère Sagi Nahor, aujourd’hui, se tient droit pour parler haut, dans le silence des serviteurs inconnus.

La Sophia du Désir, de Sagi Nahor, à compte d'auteur, 2012, 240 pages, en vente : ICI




08.08.2012  :


  • LES ACTES DU COLLOQUE TRICENTENAIRE DE MARTINES DE PASQUALLY. 

      L'accouchement a été particulièrement long... mais le bébé est fort   beau !






Cela devient une coutume solidement établie : la publication des Actes d'un colloque est toujours longue d'attente (certains mêmes ne sont jamais parus) mais il est vrai aussi, qu'étrangement, il paraît difficile de rassembler les interventions éparses. Pour certains, c'est un acte spontané, pour d'autres qui traînent un peu, c'est l'occasion de peaufiner ou même d'améliorer... Et puis, il en est qui n'auront pas eu le bonheur d'être publiés (sans justification donnée) et ça, c'est tout de même fort dommage !

Pour tout arranger, moi-même un peu négligeant (j'avais omis de régler ma cotisation 2012...) l'attente a été plus longue encore. Ne me permettant de commenter que ce que j'ai lu, j'ai donc patienté mais je suis récompensé :  je viens tout juste de le recevoir dans ma boite aux lettres. C'est un vrai régal !

Comme à l'habitude, la mise en page est soignée, les reproductions sont fidèles. 

Au menu :

- Martinès de Pasqually, éléments biographiques par Michelle nahon.
Martinès dans la quête maçonnique du XVIII° siècle : le cas des Philalètes. --Découvertes et hypothèses à propos de nouvelles copies, par Alain Marchiset et Pierre Mollier.
Martinès à l'oeuvre dans la chose : l'Ordre des Elus coëns, par Serge Caillet.
Louis-Claude de Saint-Martin à l'école de Martinès de Pasqually.
Jean-Baptiste Willermoz à l'école de Martinès de Pasqually : genèse du Régime Ecossais Rectifié, par Jean-Marc Vivenza
Sacerdoce du Christ : sacerdoce primitif selon Martinès de Pasqually et sacerdoce des baptisés, par Jean-François Var.

En bonus, deux textes de notre cher et regretté Robert Amadou :

Don Martinès de Pasqually, le Rapport Zambalult (1766) par Robert Amadou, avec la publication du fac-similé complet.
- Opérons-donc !

Renaissance Traditionnelle, numéros 165/166. : ICI

mardi 21 août 2012

J'ai lu pour vous : Initiation à la Symbolique des Nombres



Comment ai-je pu autant tarder à lire (dévorer) ce livre précieux de Yonnel Ghernaouti ! Un monument à découvrir, à visiter !

A cause peut-être des innombrables essais publiés à ce jour, d'inégales valeurs, le très sérieux côtoyant le farfelu, "un de plus" m'étais-je imprudemment dit !

De 1 à 1000, l'étude est ininterrompue, pour ensuite (on le comprendra) sauter quelques unités pour arriver à...3110400000000000, tout de même !

Simple et pratique à consulter, encyclopédique, voire philosophique, une véritable initiation !

Personnellement assez "brouillé" avec chiffres et nombres, je me suis réconcilié et fais mienne cette maxime de Louis-Claude de Saint-Martin :

"Les nombres ne sont que la traduction abrégée ou la langue concise des vérités et des lois dont le texte et les idées sont dans Dieu, dans l'homme et dans sa nature".

Passionnant !

Initiation à la Symbolique des Nombres, Yonnel Ghernaouti, Montélimar, Editions Maçonniques, 2005, 570 pages.

En vente : ICI



lundi 6 août 2012

Vous avez la parole : Apollonius de Tyane

VOUS  AVEZ LA PAROLE : une page réservée aux membres qui désirent publier - sous leur entière responsabilité - un texte ou une étude de leur cru, une nouvelle, un texte d'auteur assorti de leur analyse, ou tout simplement développer au delà d'un simple commentaire sur un sujet proposé par le blog. Les règles d'élémentaire courtoisie selon la ligne directrice ici affichée, devront être respectées. Enfin, ne disposant pas d'une équipe d'assistants et de correcteurs, je me réserve de publier ou pas sans avoir à me justifier, écartant d'ores et déjà tout sujet ayant des rapports directs avec la pratique ou l'exercice de la religion et la politique, la vie interne d'une organisation (tout au moins pour ce qui concerne l'apologie, le prosélytisme, etc).





APOLLONIUS DE TYANE


Apollonius ou Appolonios est né à Tyane, petite cité du Cappadoce, probablement en même temps que Jésus-Christ.

Sa mère vit apparaître un dieu qui lui déclara que l'enfant qu'elle portait n'était autre que lui-même et qu'il accomplirait des prodiges. Il naquit au cours d'une promenade à la campagne, sur un parterre de fleurs, entouré de cygnes et d'oiseaux multicolores.


Sa vie est considérablement bien documentée puisqu'attestée par Cassius dans son ouvrage Histoire de Rome, ainsi que par Maxime d'Aegae, où Euxène l'initia pendant sept ans au pythagorisme, narrée également par Damis de Ninive. Son plus célèbre biographe reste Philostrate dont malheureusement l'impartialité l'amena trop souvent à l'opposer à Jésus.


Apollonius entreprit un long périple à travers l'Egypte, l'Ethiopie, la Perse, l'Inde, accompagné de sept disciple, tout en respectant lui-même pendant cinq ans le voeu du silence. Il se rend ensuite à Antioche où il demeure huit ans chez les prêtres d'Apollon, puis repart avec un seul disciple visiter Babylone et recevoir l'enseignement zoroastrien.


Il poursuit sa course au Népal, séjourne à Ephèse avant de repartir en Grèce, visite Eleusis, Lesbos, Athènes où Paul venait d'échouer, puis la Crète et part pour l'Italie défier Néron qui venait de prendre un édit contre les mages et les astrologues.


Ouvrons une parenthèse pour signaler qu'au même moment, un vingtaine de mages étaient expulsés de Judée, de Samarie et de Galilée dont les habitants y voyaient autant de messies, et qu'au début de son ministère, Jésus fut également considéré comme un agitateur, ce qui explique ses innombrables et rapides déplacements, la Palestine étant alors en insurrection.


Apollionius visite l'Espagne, d'ou il envoie ses disciples (il en eut jusqu'à trente-sept) sur tout le bassin méditéranéen. Lui-même se fixe quelque temps en Egypte, puis retourne une nouvelle fois à Rome où l'empereur le sommant d'accomplir un miracle, il disparut à la vue de tous pour réapparaître à 40 kilomètres de là, devant témoins !


Philosophe, Thaumartuge, Mage, il ne se présenta jamais comme un démiurge. Son parcours fut à lui seul identique à ceux des évangélistes et apôtres du Christ, mais sans jamais fouler le sol de la Palestine... Son parcours donc, fut jalonné de guérisons, d'exorcismes, de voyances même, ainsi que de résurrections  professant l'amour du prochain, sous l'égide d'un dieu unique et solaire.


L'influence d'Apollonius de son vivant, fut objectivement internationale, tandis que celle de Jésus pendant son ministère, se limita au milieu judaïque. Mais il manquera au premier un saint Paul pour organiser et répandre son message. Il eut à combattre l'apôtre Jean fixé à Éphèse, de même que Pierre luttait contre les mages Simon et Dosithée. Ceux-ci en effet, s'adressaient aux premiers chrétiens qui, rappelons-le encore une fois, étaient des juifs convertis, tandis qu'Apollonius s'ouvrait à tous les autre, c'est-à-dire aux païens !


Cela explique l'aversion de saint Jean-Chrysostome qui le traitera d'imposteur et de suppôt de Satan, de même qu'Origène. Plus tard, beaucoup plus tard, lorsque les assises de l'Eglise seront solidement établies, saint Jérôme et saint Augustin  admettront que ses miracles comparables à ceux de Jésus, n'étaient pas inspirés par le démon, et l’évêque Sidoine louera même publiquement ses qualités et ses vertus. Mais, nous sommes au V° siècle et il n'apparut pas nécessaire d'un faire un saint...


Apollonius vécut jusqu'en 97, c'est-à-dire deux fois la moyenne de vie de l'époque !


S'étant retiré dans le Temple de Diane, en Crète, des disciples entendirent un chant s'élever du naos : "Quitte la terre, monte vers nous"!  Il le cherchèrent, en vain !


Sévère plaça son image dans son oratoire, entre celle d'Abraham et de Jésus, et lui éleva une statue à Rome !


D'Apollonius de Tyane, nous a été transmis un écrit fameux, le Nuctameron - lumière jaillissant des ténèbres - dans lequel le docteur Gérard Encausse emprunta pour pseudonyme le génie de la médecine, Papus...


                                                                                           MYRDYNN

mercredi 1 août 2012

Les lauriers du mois d'Août 2012


Les Lauriers du mois ne sont en aucun cas un label décerné (je n'ai aucune autorité pour ce faire et n'en revendique pas) mais une invitation amicale à visiter un site ou un blog "qui vaut le détour".




Un petit chef d'oeuvre dans le style noble et épuré, fonctionnalité simple et efficace (attention au fond blanc, à terme il fatigue trop); Pas de possibilité de contact par mail. Voici pour le vase, examinons maintenant le contenu :

Un grande, très grande bouffée d'air frais ! Hors de tout clientélisme, le web-maître - qui aurait tout avantage à se présenter -  de ce (presque) nouveau blog assure des prestations qui se placent à un niveau nettement supérieur à la moyenne : aucune provocation propre à ouvrir la polémique (qui fait le beurre de certains terroristes-patentés de la toile), un phrasé dépouillé de toute emphase ostentatoire et surtout... écrit en bon français !

Longue vie à De Midi à Minuit, que vous pouvez consulter : ICI

Editorial du mois d'Août 2012




AOÛT 2012





Ai-je donc été trop présomptueux en écrivant dans l’éditorial de Juillet :

J'ai pris la décision de ne plus intervenir systématiquement en réponse à vos commentaires, tant sur le blog que sur la page facebook de Jacques Courtois, ayant constaté de fâcheuses dérives; la tentation de rétorquer plutôt que de concéder risque d'entraîner des dérapages qui ne sont pas dans l'esprit de Réflexions sur trois points, qui doit rester (convenablement) un espace de liberté de pensée. Parler pour parler, provoquer pour provoquer, dénigrer, ce ne sont pas les moyens recherchés donc à adopter, pour faire avancer l'homme et son humanitude comme l'écrit très justement Alain Pozarnik.

Oui si l’on constate que… je n’ai pas pu m’empêcher de..! Bon, moins tout de même, mais un peu… Serais-je pour autant un homme de peu de parole ? Non, un homme tout simplement ! Mais il faut avouer que parfois, l’on est bien servi en petites (et grosses) bêtises, qu’il y a des jours où trop c’est trop, mais bon, cela fait partie des va-et-vient de la vie.

J’aspire simplement au même respect que celui avec lequel je m’efforce d’intervenir, même vivement parfois, mais sans jamais porter atteinte aux valeurs humaines. Nous avons bien le droit d’être différents, cela ne nous empêche pas de nous fréquenter, de nous aimer parfois.

Ce blog propose et se propose d’aider à mieux percevoir ces trois courants de pensée, ces trois points de réflexion que sont la franc-maçonnerie, le martinisme et la rose-croix. Le fait qu’en filigrane, certains  devinent une ou plusieurs appartenances, ne constitue pas un acte quelconque de prosélytisme en direction de ces mouvements.


Spécial membres

  • Bienvenue à Robertho Clarck.

  • Avantages liès à la qualité de membre :
Un chèque de remise de 20% sur tous les achats chez les éditeurs suivants : Editions Castelli, Editions Maçonniques. Indiquez simplement le code RTY20 dans le formulaire de commande.
- La possibilité (après validation) d'éditer un texte dans la rubrique Vous avez la parole.

Et pour ce mois-ci, une nouvelles fois, bonnes vacances pour ceux qui partent,  sérénité pour ceux qui restent ou qui rentrent !

Votre ami, votre frère,
Jacques Courtois